Dans le foyer de Joseph, il y a la mère, le père et lui. Ils ne parlent pas beaucoup, mais ils s’aiment. La mère s’occupe de ses hommes, avec amour, pour qu’ils ne manquent de rien. Le fils admire son père, pêcheur, et l’adoration semble être réciproque. Même si les mots ne le disent pas, les attitudes et les actes l’expriment.
Un jour, un drame se produit et Joseph doit se construire seul. Il est déjà grand et ses choix sont influencés par sa vie d’avant et l’envie de marcher dans les traces de son père. Même lorsqu’il décide de suivre une autre voie, grâce à une merveilleuse rencontre, la marque de ses parents est là : il est guidé par leurs valeurs humaines.
Le récit se déroule dans une petite ville portuaire, dans les années 60. La vie, qui semble immuable, avec la boutique de Madame « T’y trouves tout », le garagiste « Courapied », est menacée par l’urbanisation et la robotisation. Joseph accepte mal ce changement, lui qui prône l’humain avant la richesse financière. Cette tranche de vie décrit la vie d’un jeune homme, entre deux mondes : celui qu’il a toujours connu et celui en pleine mutation économique. Malgré la perte de repères, il veut rester celui qu’il a toujours été. Il pose un regard sans concession sur le monde de l’argent, mais il s’en amuse. Et si le bonheur n’était qu’une succession de petits plaisirs, de partage et de simplicité ?
Conclusion
Le naufragé est un roman doux sur un homme qui veut rester fidèle à lui-même et à ce que ses parents lui ont transmis, dans un monde qui évolue. C’est, également, une tranche de vie sur l’apprentissage de la vie, sans les êtres chers, et avec la perte de repères. J’ai trouvé la fin un peu abrupte, cependant, je trouve son message magnifique. J’aurais, simplement aimé, quitter Joseph, sur la pointe des pieds, en douceur.
Je remercie sincèrement Marion des Éditions Slatkine & Cie pour ce service presse.
Lien :
https://valmyvoyoulit.com/