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Citations de Françoise Grandhomme (53)


(…) parfois je rêve d’un monde meilleur, et je voulais vous faire partager cette illusion. Si on y croit, si on l’imagine, l’impossible peut surgir.

[14 - L’impossible peut surgir]
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Où l ' l'utopie d ' hier devient la réalité d ' aujourd'hui .
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Françoise Grandhomme
Si je pouvais disparaître
De la surface de la terre
J’emmènerais un bout de ciel
Trempé de mer
Si je trouvais par terre
Une paire d’ailes
Traînant dans la poussière
J’envolerais mes pas
Vers l’invisible

Gouelan
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C’est l’été à Alice Springs. Les eucalyptus se déshabillent en lambeaux d’écorce. Le soleil joue à cache-cache avec leurs feuilles, un petit vent les soulève avec malice. …
Aaron dessine le tintement des perles de lumière dans le collier de feuilles. Le bruissement effleure la plume en frissons de pensées.
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16 - UN FIL BLEU TENDU


Aman

Dans un hameau de montagne, près de Rada’a. Un camp isolé. La porte est entrouverte. L’homme à la barbe s’est assoupi, sa kalachnikov repose sur ses genoux. Aman respire à peine. Ses yeux agrandis mangent son visage. Il pose ses pieds nus sur les marches. Le sol en terre éteint ses pas. Il se glisse dans l’ouverture. Contourne le garde. La lune écorche la ruelle d’une lueur blafarde. Un chien aboie. Aman se cache sous un camion, tenaillé par la peur.
À travers le soupirail d’un autre trou dans la roche, il cherche le regard de cet homme étrange. Ses yeux sont bleus. Comme lui, il est prisonnier. Aman lui dépose chaque jour un plat de lentilles ou de fèves et un peu d’eau. Jamais assez. Par ces visites furtives ils s’apprivoisent. Ils se comprennent.

Aman s’approche des barreaux. Il tend sa main. Dans le regard de l’autre, il est un enfant. L’homme au teint clair chuchote. C’est doux comme la neige au soleil. Doux comme son prénom ; Taavi. Pourtant il sait qu’il sera exécuté demain. Aman et les autres garçons ont creusé une fosse.
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Dans la boutique de San José, le client se fait rare. Sebastián remonte les pièces d’une montre gousset. Gabriel, son fils, prête ses petites mains pour assembler quelques breloques sur le tissu brodé par Paola. Objet ethnique aux multiples facettes portant la mémoire du peuple africain. — Perles de sang sur le coton blanc — Dans le regard pailleté de Gabriel, plusieurs cultures se croisent. Fenêtre ouverte sur la vie.
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La barque de bambou glisse sur la rivière déchiquetée de stratus. Ses avirons écartent les nénuphars en un coassement de grenouilles pygmées.
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La forêt craque, baille, siffle, grommelle ou chuchote d'une voix d'écorce, des mots qui font battre son âme.
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Sophie lance une bouée de mots dans la houle, espérant y repêcher discrètement quelques indices.
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- En plus ils font plein de bidules qui ne servent à rien. Comme pour combler un vide avec du vide ou jeter du silence dans le silence.
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Il faut laisser faire la vie, avec ses brouillons, en attendant la copie sans taches. Mais l'homme en est-il capable ?
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C'est beau

Comme un grelot
D'enfance oubliée
Sur une plage en été

Ou...

Un attrape-rêve coquillages
Dans la cabane suspendue

Ça vibre
Ça ruisselle
Jusqu'au fond
De Moi

Comme une corde
Ou...
Des galets de velours
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Être lent ne veut pas dire être paresseux.
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Il me faudra m'habituer à ce mode de transport ultra coloré. Voyager sur une portée de musique tout en chevauchant les notes est, comment dire ...

Máhtto ne t’avait peut-être pas conseillé de chevaucher les rondes, voire les soupirs et les pauses, plutôt que les double- croches ? s’informe Octave d’un ton automne
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Mais les hommes, c'est simple, je crois qu'ils ne croient plus en la magie.

-Ce n'est pas étonnant, avec le progrès elle s'efface.
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Pour en arriver là, il en a fallu des combats, de l’encre crachée … si seulement cela n’avait été que des mots. Mais c’est ainsi, il faut dompter la nature belliqueuse des êtres peuplant les planètes. Un jour peut-être, ce sera la paix dans l’Univers.
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Dans la mare du ciel
un pinceau goutte
la couleur éclot
Le soleil
un water-lily
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Elle pensait attraper un coup de tristesse en l'écoutant et finalement elle repart avec un coup de soleil à l'âme. Larme à l'œil certes, mais sans grain de sable pourtant, la romancière sent vibrer en elle un nouveau chapitre…
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Dessine encore
Funambule les couleurs
Avec ton crayon papier
Sans perdre la note
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Alors Sylvestre, conte les légendes d'antan quand il n'était encore que gland.
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