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Citations de Françoise Grandhomme (53)


Françoise Grandhomme
La pomme


Elle avait mangé la pomme
Un peu de jus coulait
Au coin de sa bouche
Fleur

C'était l'été 
Une mèche de cheveux s'échappait
Au soleil
Elle s'essuya la bouche
Se faufila dans la rue
 
C'était la rue 
Enflée de bâtons 
Une mèche de cheveux s'échappait
Aux corbeaux 
 
Elle avait reçu les coups
Un peu de sang coulait
Au coin de sa bouche
Effacée 
 
Elle inventa des sortilèges de papier
Pour voler plus haut 
Plus beau
 
Il brûla ses cahiers
 
Elle fredonna une note de ciel
Au silence clos du matin 
Il brisa ses ailes du soir
Sous un linceul de voiles
 
Son pas distrait chuchotait 
Sur les dalles de pierre
Il lui lança les restes du repas
Comme le chien qu'il était

Mais un jour...
 
Elle avait croqué la pomme
Un peu de jus coulait
Au coin de sa bouche
Rouge à lèvres 
 
C'était la vie
Sa chevelure ondulait
Au soleil
Elle cracha les pépins
Sur les savates du bourreau 

Françoise Grandhomme : Gouelan sur Babelio
Revue L'Éponge, n°2
https://editionsleponge.sumupstore.com/article/l-eponge-n02-juillet-2023-version-papier
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Françoise Grandhomme
Si je pouvais disparaître
De la surface de la terre
J’emmènerais un bout de ciel
Trempé de mer
Si je trouvais par terre
Une paire d’ailes
Traînant dans la poussière
J’envolerais mes pas
Vers l’invisible

Gouelan
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Pour en arriver là, il en a fallu des combats, de l’encre crachée … si seulement cela n’avait été que des mots. Mais c’est ainsi, il faut dompter la nature belliqueuse des êtres peuplant les planètes. Un jour peut-être, ce sera la paix dans l’Univers.
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La paix n’était grippée que par quelques discordes anodines, bien vite étouffées par la conciliation et la routine. L’équilibre régnait alors.
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Sebastián se retourne lentement, comme si la brise venait de lui caresser l’oreille. p.50
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Sophie poursuivra ainsi l’Odyssée sidérale entre rêve et réalité. Elle veillera en silence et pour l’infini parmi d’autres guetteurs invisibles, suspendue par un crochet d’espoir. p.148
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Puis, voyant chacun se déplacer au gré de son instinct, apportant ici ou là une petite touche, elle se dirige vers l’un de ses endroits favoris, là où la mer se fracasse sur les rochers, où les falaises semblent hésiter entre rester ou s’en aller. P.106
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Une épée de silence tranche l’instant, le blessant d’une larme coquelicot. p.53
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(…) parfois je rêve d’un monde meilleur, et je voulais vous faire partager cette illusion. Si on y croit, si on l’imagine, l’impossible peut surgir.

[14 - L’impossible peut surgir]
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Sophie, une fois le rideau tiré, laisse errer ses pensées sur un océan imaginaire. Elles se libèrent comme des virgules d’oiseaux dans la voûte bleue, sans un fil de nuage à la patte. Aussi légères que des herbes sèches dans un champ grenat, le vent les emporte alors à travers le temps du rêve...

[9 - Même la gomme ça laisse des traces]
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Ses pensées la guident alors vers le tapis Orchidée. L’orchidée, ou poétiquement l’idée qui dort, a la fraîcheur d’une cascade mélodieuse où coulerait un éclat de lune. Elle a le parfum d’une fourmi à miel inondant l’aridité d’une terre accablée de soleil en plein midi. Sophie se hâte de l’éveiller du bout de sa plume, avant qu’elle ne s’assèche comme un lézard dans l’outback.

[18 – Les tapis]
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Le soleil encore pâle défait l’édredon de la nuit. Puis l’aurore laisse traîner ses crayons de couleur.

[10 - Un crachat venu d’ailleurs]
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L’harmonie est une quête éternelle, il faut parfois rappeler les notes égarées, sans pour cela étouffer toutes les tonalités.

[6 – Être lent ne veut pas dire être paresseux]
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Il faut laisser faire la vie, avec ses brouillons, en attendant la copie sans taches. Mais l'homme en est-il capable ?
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Les rivières se balancent au son d'une boîte à musique, elles ricochent d'un rire de petits galets.
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L'imaginaire c'est son ordinaire, son dessert.
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C’est l’été à Alice Springs. Les eucalyptus se déshabillent en lambeaux d’écorce. Le soleil joue à cache-cache avec leurs feuilles, un petit vent les soulève avec malice. …
Aaron dessine le tintement des perles de lumière dans le collier de feuilles. Le bruissement effleure la plume en frissons de pensées.
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Dans la boutique de San José, le client se fait rare. Sebastián remonte les pièces d’une montre gousset. Gabriel, son fils, prête ses petites mains pour assembler quelques breloques sur le tissu brodé par Paola. Objet ethnique aux multiples facettes portant la mémoire du peuple africain. — Perles de sang sur le coton blanc — Dans le regard pailleté de Gabriel, plusieurs cultures se croisent. Fenêtre ouverte sur la vie.
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La barque de bambou glisse sur la rivière déchiquetée de stratus. Ses avirons écartent les nénuphars en un coassement de grenouilles pygmées.
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- Bien vu ! Et Sophie, que fait-elle sur cette falaise, là où il pleut de la mer dans le ciel à marée grise, en valse marine ?

Mandala aux couleurs de Mandela, p.122
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