AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Françoise Pirart (31)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Beau comme une éclipse

Reçu dans le cadre d'une masse critique (merci !), je me suis faite surprendre par ce récit. Albien Bienfait... le personnage du livre... anit-conformiste et/ou anti-convetionnel, ce personnage a une enfance remplie de secrets et de difficultés et sa vie se construit telle un voyage initiatique. Je ne peux pas vraiment dire que je n'ai pas aimé mais je n'ai tout simplement pas accroché, j'ai parfois trouvé le récit trop long et décousu ou encore trop métaphorique ?!
Commenter  J’apprécie          00
Beau comme une éclipse

Livre reçu grâce à la masse critique.



C est une lecture déconcertante ..

Je ne peux dire si je l'ai vraiment aimée ou détestée ..



J'ai eu beaucoup de mal a venir a la fin de ma lecture, l'histoire est peu prenante et trop décousue ..

Difficile de m'identifier au personnage ou d éprouver une quelconque "attache" ..



Une lecture sans doute qui n'était pas faite pour moi.
Commenter  J’apprécie          00
Chicoutimi n'est plus si loin

Dans ce récit, on découvre la fuite de 2 frères, Erik (15 ans) et Sylvain (12 ans), pour aller se réfugier à Chicoutimi au Québec, suite à un drame qui nous sera dévoilé au compte goutte.



L'intérêt de l'histoire relève moins des aventures vécues par les frères que de la systémique qui les anime: l'aîné est dominateur, parano et colérique face à son petit frère soumis et peureux, ce qui crée un duo constamment sur ses gardes et sur le point d'imploser. Plus on avance dans le récit, plus la tension monte d'un cran.



Un road trip saisissant!
Commenter  J’apprécie          00
Chicoutimi n'est plus si loin

Mis à part un ou deux trucs qui me gênent dont un que je ne peux pas révéler puisqu'il nuirait à la tension et à la construction du roman qui sert cette tension, j'ai été surpris et happé par cette fuite en avant dont je me disais tout au long de ma lecture qu'elle ne pouvait que mal finir tout en espérant l'inverse. L'autre truc qui me gêne un peu, c'est que le texte n'est point exempt de longueurs, de situations un peu répétitives qui auraient gagné à de la concision.



Françoise Pirart avance par petites touches, évoque cet acte grave commis par les deux frères de la même manière, en retours en arrière courts et en allusions au fait dans les discussions entre Sylvain et Erik. L'on devine, l'on perçoit mais ce n'est qu'à la fin que l'on sait véritablement ce qu'il en est. C'est très bien fait et si l'on n'est pas dans un polar, le suspense est tout de même présent et maintient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Belle écriture, simple et fluide qui s'attarde sur les deux garçons sans oublier de parler des paysages qui les entourent et des personnes qu'ils rencontrent. C'est un roman assez dense qui aborde des questions comme la filiation, la fraternité, l'amour inconditionnel des parents envers leurs enfants, la liberté, les épreuves pour l'acquérir lorsque le début de la vie est parsemé d'embûches... Les grands espaces canadiens, loin des grandes villes, se jouent admirablement le rôle de contexte un peu angoissant mais aussi apaisant et ressourçant si tant est qu'il soit possible à Erik et Sylvain de se ressourcer.
Lien : http://www.lyvres.fr/
Commenter  J’apprécie          00
La légende des Hauts Marais

Un livre qui parle d'initiation et de transmission... Il y en a déjà beaucoup certes... J'ai aimé le rythme de celui-ci, l'écriture à la fois fluide et travaillée, très poétique, le vocabulaire précis.

Un livre qui parle de guerre, et de paix aussi. De paix avec l'autre, avec soi-même, avec la nature.

Il y a trop peu de beaux romans illustrés pour ne pas souligner celui-ci. Les illustrations de René Follet sont très vivantes.

Je le conseillerais dès la classe de quatrième.
Commenter  J’apprécie          20
La légende des Hauts Marais

Dans les ombres agitées, les méandres imprévisibles des Hauts Marais palpite l’entrelac d’un monde étrange. Comme si le temps s’était arrêté à l’orée des pâleurs en devenir. Ce roman initiatique est ouverture et mystère. Tremblements et merveilles, enfances en mutation, survivances et souffles ténébreux. Quasi d’orfèvre, de renaissances allouées, ce roman enchante le langage légendaire. Tout est beau et grand dans cet espace marécageux où la survie ne tient qu’au fil de la ténacité. La splendeur intérieure est celle de l’hyperbolique transmission. L’épreuve pour Armon afin de devenir homme semble l’émancipation intérieure qui fait renaître tel Le Phénix. La renaissance d’Armon est force et vigueur, envergure, puissance et gloire. Les valeurs soudaines et neuves apprivoisent l’atmosphère de ce lieu de transsubstantiation où tout devient possible. Il y a de l’amour, de la jalousie, de la peur, de l’espoir. Du courage à perte de vue et un flambeau de paix dans chaque main renouvelée dans ce lieu marécageux de concorde en devenir. Les illustrations de René Follet aux traits sombres et insistants sont expressives et douées. Le lecteur marche dans ces marais, les pieds englués dans les difficultés annoncées. De plusieurs degrés de compréhension, ce roman fantastique a tout pour lui, semble un monde qui ressemble à notre contemporanéité. La légende des Hauts Marais de Françoise Pirart est œuvre de paix. Les clefs sont données. Le flambeau achève son devoir dans cet espace de l’après lecture où le lecteur devine encore auprès de lui ces tribus qui vont s’émanciper parce que s’accepter. Publié par les Editions du Jasmin « La légende des Hauts Marais » est un roman jeunesse et plus, qui se lit comme un cadeau pour la vie.
Commenter  J’apprécie          40
La légende des Hauts Marais

A la Préhistoire, un clan d'hommes et de femmes vivent en paix dans les Hauts Marais. Armon et Taharn sont amis inséparables depuis toujours mais le mariage du premier met en péril cette amitié. De même, l'existence paisible du clan est menacée par l'apparition d'autres hommes qui semblent hostiles. Les jeunes gens vont devoir essayer d'aller pactiser...



Ce court roman m'a scotchée par son écriture, très travaillée et soulignant bien l'atmosphère pesante de ce monde préhistorique d'une grande violence. La quasi absence de dialogues (ces hommes parlaient-ils, au moins ?) donne un récit très dense et un peu étouffant, qui convient bien à cette histoire sombre et inquiétante (l'apparition d'autres hommes et l'inquiétude que cela provoque dans le clan). Néanmoins, ce roman pêche par son désordre, on ne sait jamais bien où l'on va... De même, l'abondance de vocabulaire botanique me semble un peu artificielle, trop didactique à mon goût. Les illustrations en noir et blanc de René Fallet sont un peu sombres, les personnages font peur dans ces dessins qui reflètent toutefois la violence de ce monde primitif. Bref, des choses intéressantes et d'autres qui m'ont désarçonnées.



J'ai lu ce livre dans le cadre de la pré-sélection pour un prix littéraire jeunesse et là, mon avis est catégorique : peut-être pour des lycéens mais pas en-dessous ! Je ne tiens pas à ce que mes collégiens fassent des cauchemars !
Commenter  J’apprécie          20
La légende des Hauts Marais

Un livre surprenant par son thème (la préhistoire), par son écriture (plutôt très bien écrit et classique), par son illustration très bien faite mais qui ne dépareillerait pas d' un documentaire (comme La Vie privée des hommes des années 80-90) : C'est René Follet quand même !

L'auteur détaille beaucoup son environnement et les différentes races et espèces qui vivent dans les marais : enrichissants mais c'est aussi longuet ! Le vocabulaire fouillé et détaillé est pour moi plus adapté à des 3ème au moins qu'à la tranche d'âge proposée par l'éditeur.

Tout ce que ce livre propose va à l'opposé de ce qui se fait sur le marché actuellement. Courageux ! mais je n'ai pas été emballé...
Commenter  J’apprécie          20
La nuit de Sala

Un avocat prend sa retraite et retrouve la confidence d’un assassin défendu vingt-sept années auparavant. Les faits étaient établis, le coupable avait avoué. Mais pourquoi ce Carl, un Belge, était-il venu élever des chèvres dans un village perdu de Sicile ? Et pourquoi étrangler Blanche, sa belle compatriote débarquée de la veille, avant de jeter son corps dans le lac de Sala ? Le lui avait-elle demandé, lui avait-il obéi sous l’emprise d’un amour impossible, comme il l’affirmait ?

Cinq récits jetteront chacun une lueur. Vittorio, le facteur, frère de « l’idiot du village » sur qui s’étaient portés les premiers soupçons, attiré par cet étranger dont il s’est approché à petits pas jusqu’à l’apprivoiser ; Marion, l’amie d’enfance de la victime, une amitié ambiguë, teintée d’envie et de jalousie, dont elle n’a pas compris qu’elle était réciproque ; le jeune médecin qui a pratiqué l’autopsie et se découvre fasciné par l’assassin au point de subtiliser son journal, pièce essentielle de l’enquête, au mépris de toute déontologie ; Carl lui-même enfin, qui se raconte dans sa tête sa dérive de petit garagiste séduit par une jeune femme de la grande bourgeoisie, son amour fou, ses humiliations, et, lorsqu’il est poussé à bout, sa fuite pour la survie… Vaine fuite, jusqu’au coup de folie quand elle le retrouve… Mais est-ce vraiment folie ?

Ce roman polyphonique donne à chacun sa juste voix, sa juste part de conscience des éléments du drame. Mais la sommation d’éclairages furtifs ne fait pas la lumière. Dix fois nous croyons avoir compris, dix fois nous sentons que ce n’est pas tout à fait ça. Et la nuit de Sala se referme sur des interrogations en abyme, tant sont mystérieuses, irréductibles à la logique, les relations entre les êtres.

Commenter  J’apprécie          00
Sans nul espoir de vous revoir

« La passion au-delà des steppes. Des lettres qui s’égarent, des steppes à perte de vue, des sentiments contrariés… Les éléments s’unissent pour insuffler au roman de Françoise Pirart, à cette passion toujours contenue, une lignée très romantique. Douée pour les envolées lyriques, elle maintient le suspense, assume sa veine romantique jusqu’à l’ultime point. » (Laurence Bertels dans « La Libre Belgique »)
Lien : http://www.francoisepirart.b..
Commenter  J’apprécie          10
Sans nul espoir de vous revoir

J'ai adoré ce roman! D'un côté, on découvre Élisabeth à travers les lettres de son amie Ninon. Celle-ci donne l'impression de ne vibrer qu'à travers l'histoire et les sentiments d'Élisabeth... De l'autre côté, Jeremy quitte une vie comfortable pour faire un voyage bouleversant, aux côtés d'un homme dont il ne connaît rien. Une histoire remplie d'émotions. Des personnages humains et attachants. Beaucoup de subtilité. Intelligent. Merci!
Commenter  J’apprécie          00
Sans nul espoir de vous revoir

Dans une langue pure et soignée, Françoise Pirart explore les tourments d’une passion contenue et nous relate l’épopée fantastique de deux hommes hors du commun. Partis pour une expédition aux confins de l’Empire russe, ils vont affronter conditions climatiques extrêmes, souffrances, accidents, mort… allant au bout de leurs limites physique et morale, pour honorer leur mission.

Par là même, l’auteure nous offre le portrait de deux hommes d’exception. Le capitaine William Drawbee, d’abord, homme droit et généreux, militaire inflexible que rien ne peut détourner du but qu’il s’est fixé. Au fil du temps, il éprouvera pour Jérémy Alexander Voight, le deuxième, un sentiment paternel profond. Celui-ci, pour qui le chant et la musique sont toute sa vie, fera preuve dans cet improbable emploi d’aide de camp, d’une rigueur et d’un courage exemplaires qui forceront le respect.



Parallèlement à cette aventure humaine et à cette découverte d’un territoire inexploré, l’auteure nous livre la correspondance envoyée par Ninon Beauval à son amie Elisabeth. Celle-ci nous dévoile la genèse de la relation d’Elisabeth avec Voight et les raisons de sa fuite au bout du monde. Une passion impossible, romantique à souhait, où se mêle sentiments vrais et frustrations.

Jamais Elisabeth ne s’exprimera dans ce roman. On ne la découvre qu’à travers les yeux de son amoureux et des lettres de sa confidente, quelque peu perfide vu qu’elle n’hésite pas à quémander les confidences pour ensuite s’en gausser auprès de sa cousine.



L’opposition entre ces deux relations qui nous sont livrées en alternance est imparable. L’une virile et franche est basée sur le respect mutuel ; l’autre dévoile les faux semblants et la perfidie dont sont capables les femmes.



D’un style brillant, à la construction narrative intelligente, aux tournures impeccables et au vocabulaire choisi, ce récit m’a enchantée. J’ai particulièrement goûté au récit de voyage, dévoilant la rudesse de la vie dans l’Empire russe du 19e siècle et la beauté sauvage des paysages. L’idée d’alterner ces descriptions avec le récit épistolaire de la relation d’Elisabeth et d’Alexander est judicieuse. Cela éclaire les circonstances du départ de ce dernier et les états d’âme des amoureux, sans alourdir par des digressions, sa narration de l’expédition. Ces lettres nous dévoilent la difficulté d’aimer, de le vivre et de se le dire. Un thème universel et intemporel.

Pourtant, au fil des pages, ces lettres au style suranné, souvent futiles et répétitives m’ont lassée. L’intérêt que j’éprouvais pour l’aventure vécue par les deux explorateurs souffrait de ces interruptions trop régulières.

Ceci mis à part, j’ai beaucoup aimé ce roman, l’originalité de l’histoire, son traitement et la finesse de l’écriture de Françoise Pirart. -Dans un autre registre, je l'avais découverte avec « Simon, l’enfant du 20e convoi », un roman pour adolescents paru en 2009. Je l’avais déjà appréciée.- Il me reste à découvrir la quinzaine d’autres ouvrages qu’elle a à son actif.


Lien : http://argali.eklablog.fr/sa..
Commenter  J’apprécie          71
Simon, l'enfant du 20e convoi

C'est toujours très émouvant de lire un témoignage de la période de la Seconde Guerre mondiale. Ici, Simon n'avait alors que 10 ans quand il a vécu la peur quotidienne, la séparation d'avec les siens, les camps de transit en mangeant et buvant très peu, sans hygiène, dans le froid.

Ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman, c'est que l'on voit bien la dégradation des conditions de vie des juifs: alors que Simon est un petit garçon insouciant comme tous ceux de son âge, il entend progressivement des mots dans son dos, il est interdit de fréquenter certains lieux, la vitrine du magasin de ses parents est tagée, puis c'est le port de l'étoile jaune et la panique qui commence à gagner les siens dont un nombre de plus en grand commence à fuir ou à se cacher. On imagine assez bien la peur, l'effroi qu'il a pu ressentir en se faisant emporté avec sa mère et sa soeur vers il ne savait pas trop quoi (il y avait des rumeurs, toutes plus horribles les unes que les autres). Bref, c'est un récit extrêmement poignant, accessible aux plus jeunes dès 11 ans environ.
Commenter  J’apprécie          00
Simon, l'enfant du 20e convoi

Ce livre ressemble beaucoup à "un sac de bille" de Joseph JOFFO.



C'est très interessant et émouvant de lire une histoire vraie, surtout aussi touchante.



Des passages sont vraiments poignants.



c'est un très bon livre.



J'aimerais aussi lire la version pour adultes.
Commenter  J’apprécie          00
Simon, l'enfant du 20e convoi

Est-ce parce que cela fait longtemps que je n'ai pas lu de livre sur la Shoah ou parce que le narrateur est un enfant ?

Toujours est-il que l'histoire de Simon Gronowski m'a fortement remuée. Il décrit avec précision ce qu'il a vécu, ce dont il se souvient, ses espoirs et ses pensées d'enfant Belge, d'enfant Juif des années 1940. Il ajoute aussi les informations factuelles auxquelles il a pu avoir accès ensuite (chiffres, contexte général, etc.). Par exemple, il a ainsi appris qu'il était le seul enfant survivant du 20e convoi à destination d'Auschwitz-Birkenau.



"L'enfant du 20e convoi" propose un témoignage fort, éprouvant, mais aussi plein d'humanité. Si les horreurs commises et les trahisons sont relatées telles qu'elles se sont déroulées, il y a aussi de beaux portraits d'hommes et de femmes qui ont pris tous les risques pour aider, protéger et cacher un enfant qu'ils ne connaissaient pas.

La postface de l'auteur est d'ailleurs un véritable appel à la tolérance et à la paix, dont l'écho raisonne particulièrement avec l'actualité.



Cela confirme la qualité de la collection Milan poche histoire, dans laquelle est aussi édité "Le Commando des Pièces-à-trou" de Pierre Coran sur la même période.
Commenter  J’apprécie          121
Simon, l'enfant du 20e convoi

Le 19 avril 1943, à Malines, en Belgique, le 20e convoi se met en marche. Dans les wagons à bestiaux de ce train qui part vers les camps de la mort, les nazis ont entassé des centaines de juifs, hommes, femmes et enfants. Parmi eux, un garçon de onze ans, Simon Gronowski, qui, terrifié, serre très fort la main de sa mère. Simon est Belge. À Bruxelles, où il vivait avec ses parents et sa sœur Ita, il a assisté à la montée du nazisme et de l’antisémitisme, et à l’invasion de la Belgique par les armées allemandes…



L'avis d'Alix, 10 ans : J'ai bien aimé ce livre. Il m'a appris beaucoup de choses sur la Deuxième Guerre mondiale. Mais, même si cela finit bien pour Simon, c'est un récit très dur et triste.



L'avis de la rédaction : Un témoignage bouleversant, fondé sur l’histoire réelle de Simon Gronowski, rescapé du 20e convoi.
Commenter  J’apprécie          30
Simon, l'enfant du 20e convoi

Le 20e convoi est parti de Malines en avril 1943 à destination d’Auschwitz. Il comptait à son bord plus de 1600 Juifs incarcérés à la caserne Dossin (l’équivalent belge de Drancy). De tous les convois qui partirent de Malines, seul celui-ci put être intercepté par la Résistance belge, ce qui permit à 231 personnes de s’échapper (23 furent retrouvées et tuées) dont un enfant.



Cet enfant, c’est Simon Gronowski, le héros de Simon, l’enfant du 20e convoi, une adaptation de L’enfant du 20e convoi (publié une première fois en 2002, puis dans une édition revue en 2005) faite par l’écrivaine belge Françoise Pirart en collaboration avec Simon Gronowski et destinée aux jeunes.



Récit bouleversant qui, dès les premières pages, nous décrit ce convoi qui va vers la mort où sont entassées 1600 personnes dans des conditions qu’on ne penserait même pas donner à du bétail. Simon a chaud, il a soif, il a peur, même si sa mère n’est pas loin. Pour passer le temps, il compte.



Et de compter, il passe à raconter. Son enfance à Bruxelles, ses amis, sa famille, la maroquinerie de ses parents puis les privations, les regards, l’antisémitisme montant, la fuite. Tout ça avec ses yeux d’enfant. Des yeux qui tentent de comprendre. Mais peut-on comprendre une telle haine?



Simon, l’enfant du 20e convoi, c’est l’histoire de Simon avant la caserne et après la fuite jusqu’aux retrouvailles avec son père qui n’a pas été « pris » parce qu’il était à l’hôpital lorsqu’on les a emmenés sa mère, sa sœur et lui. Un livre qui vous touchera, j’en suis certaine, et qui vous poussera à en savoir plus sur la déportation des Juifs de Belgique. Pour ce, n’hésitez pas à visiter le Musée Juif de la Déportation et de la Résistance.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          90
Simon, l'enfant du 20e convoi

« Simon, l’enfant du 20e convoi » m’avait beaucoup remuée lors de ma lecture. Une histoire poignante qui nous fait monter les larmes aux yeux.

Tant d’injustices, tant de douleur, tant de pleurs.

Ce livre classé dans la jeunesse devrait être lu par beaucoup plus de monde.

Et quatre ans plus tard je me rappelle les émotions qui m’ont traversée lors de ma lecture. Des images, des souvenirs des propres souvenirs de ce jeune garçon… Et je ne pense qu’à relire ce roman lorsque je l’aurai enfin retrouvé dans ma bibliothèque. Ce qui est sûr c’est que j’apprécierai cette histoire encore plus avec ce recul.

Car le pire ennemi est l’oubli. L’oubli du nazisme. L’oubli de la guerre. L’oubli des camps. L’oubli de ces vies ruinées. L’oubli de la douleur, de la peur, de la mort. L’oubli de la torture. Alors moi, pour ne pas oublier je vais lire. Pour comprendre. Pour apprendre.
Commenter  J’apprécie          30
Simon, l'enfant du 20e convoi

Simon Gronowski vit à Bruxelles quand éclate la Seconde Guerre Mondiale. Ses parents, des commerçants juifs, espèrent jusqu'au bout que, parce qu'ils n'ont rien à se reprocher et ont toujours obéi aux autorités, ils échapperont à la terrible machinerie qui se met en place dans le seul but de détruire les Juifs. Contrôles brutaux, boycott et destruction de leur magasin, détention arbitraire dans une caserne, rien ne leur sera épargné, jusqu'au "20e convoi" vers les camps de la mort. Cette histoire vraie, Simon Gronowski continue de la raconter pour qu'elle n'arrive plus jamais à d'autres enfants, et elle est adaptée ici dans une version accessible aux enfants de 10 ans environ parce qu'il n'y a pas d'âge pour comprendre l'Histoire.
Commenter  J’apprécie          00
Simon, l'enfant du 20e convoi

Un petit livre mais un grand moment !

Est ce que le livre Simon l'enfant du 20ème convoi va vous plaire ?



Simon Gronowiski à sorti son livre autobiographique le premier novembre 2002 puis a été adapter par Françoise Pirat et publié en 2008 . Il fait parti des édition Milan . Ce livre est un roman autobiographique qui parle des rafles à Bruxelles .



1943:Simon un jeune enfant fasciné par les bandes dessinés devient scout avec ses amis .Sa soeur Ita aime dansé le swing et veut devenir une zazous.Sa mère vendeuse dans sa boutique à Bruxelles et son père qui parle bien allemand et qui parle souvent au soldat qui viennent acheté des produit dans la boutique de sa femme.



Simon qui sous l occupation allemande se fait arrête par la Gestapo ,est ensuite déporte avec sa mère au camp de d'Auschwitz et raconte son souvenir quand il vivait heureux avec sa famille à Bruxelles avant de réussi a s'

échappé du train .Ce convoi est spécial parce que c'est le vingtième qui est intercepter par trois jeunes résistants, quelques prisonniers juifs réussirent à s'en échapper dont Simon .Les nazis ont entassé des centaines de juifs, hommes, femmes et enfants dans ce train. Il sert la main de sa mère très fort dans le train a cause de la peur :"Je serrai très fort la main de ma mère". il a assisté à la montée du nazisme et de l'antisémitisme, et à l'invasion de la Belgique par les armées allemandes dans son passé .



Ce livre ma bien plus car il parle de l occupation allemandes et des déportation des juifs vers des camps de concentration et d'extermination .Il ma apprit beaucoup de choses sur la deuxième guerre mondial et m'a aussi appris quelques mots de vocabulaire .
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Françoise Pirart
Lecteurs de Françoise Pirart (81)Voir plus

Quiz Voir plus

Simon, l'enfant du 20ème convoi

Le héros se nomme :

Simon
Sylvain
Jo sylvain

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : Simon, l'enfant du 20e convoi de Françoise PirartCréer un quiz sur cet auteur

{* *}