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Critiques de Frédéric Vion (16)
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Comment j'ai tué mon père

Ce livre est la biographie d'un journaliste de France 2 né en 1976.........

C'est avant tout ,par delà l'histoire de sa famille : un arrière -arrière - grand pére, propriétaire d'une brasserie jusqu'au destin de ses parents, oncles, tantes, grands- parents paternels et maternels --------un point de vue historique , très bien documenté , riche éclairé , argumenté,, sur une époque, une région touchée de plein fouet par la grande crise industrielle et le dynamitage des hauts - fourneaux dans les années 80.

Plus que la folie et la tyrannie d'un père qui imprègne cette oeuvre (ce livre est peut- être un exutoire pour ce jeune homme,) le narrateur nous conte avec des accents sincères , parfois ironiques, toujours intéressants, vrais , l'histoire de la Lorraine industrielle et industrieuse de ces années - là , vue par un enfant .......qui vivait au coeur de cette région, les détails du quotidien , le paternalisme des patrons, le mépris de classe, la jalousie entre contremaîtres et ouvriers spécialisés, la condescendance des patrons pour ces travailleurs venus d'Italie ou d'ailleurs,........

L'attachement servile à ces mêmes patrons qui les logeaient , le ravitaillement : le système de la Coop,les logements de fonction, les loisirs, les colonies de vacances pour les enfants ........

On raconte peu les petites villes de province et on ne raconte pas du tout la mort du monde ouvrier, le déterminisme social , l'auteur le fait , lui qui a connu l'oppression dans sa famille ,la peur constante , "aucun souvenir heureux ", oú chacun craignait ce père --- avec raison----terrorisant , pingre, décidant de tout, dans les moindres détails, aucune sortie, menaçant , tout puissant , sans cesse ....

Tous les instants pour le couple étaient consacrés à ce père et mari, la mère était pourtant professeur de Français ........elle ne décidait de rien, n'avait pas le droit de conduire, il consacrait toute son énergie à la contrôler , un TYRAN !

Un jour.......tout s"arrêtera .

Au final, une oeuvre oú les séquelles , la douleur d'une telle enfance ne manquent pas , un livre émouvant , poignant , avec son côté historique positif , révélateur , riche et intéressant pour la Lorraine que je suis , un auteur qui porte en lui un monde disparu, qui vit une des dernières coulées de fonte orange, de la Sidérurgie lourde française .

Un livre prêté par ma soeur, acheté grâce au bouche à oreille .(je ne regarde jamais "France 2 "le matin) oú officie l'auteur :Frédéric Vion ..

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Comment j'ai tué mon père

J'ai pris ce livre par erreur à cause d'un titre avoisinant. Pas grave. Je le lis quand même. Frédéric Vion, journaliste, est visiblement connu via la télévision. Il nous raconte son enfance avec un père violent et manipulateur dans le genre du paternel de Sorj Chalandon. Enfance terrible ! On comprend bien la réaction de ce petit homme au contraire de celle de sa mère. Celle-ci est prof de français et pourtant elle se laisse maltraiter par son mari. Sa passivité comme l'interdiction de conduire, de choisir les vacances, de sortir, de ne pas défendre ses enfants, je n'arrive pas à la comprendre. J'aurai aimé, quand l'auteur est devenu adulte, entendre une discussion avec elle sur ce sujet et savoir aussi le handicap de son frère où il dit que c'est le père qui l'a rendu comme ça on lui faisant un crochepied. Aucune ligne sur des intervenants. Trop goût d'inachevé tout comme le style. Bien pour une thérapie moins bien pour un livre destiné à un public. Dommage !
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Comment j'ai tué mon père

Lorsque j'ai vu ce livre à la bibliothèque, c'est le titre très évocateur et la photo de cet enfant, tête dans l'eau et se bouchant les oreilles, qui m'ont immédiatement interpellée.

Lorsque j'ai reconnu le journaliste à France 2, en 4ème de couverture, et dont j'aime tant le style impertinent, acerbe et arrogant, je n'ai pas hésité.

Et je ne suis pas déçue.

Dès les premières pages, Frédéric Vion décrit un placard avec de grands casiers métalliques que l'on trouvait surtout dans les administrations.

A l'intérieur, des centaines de munitions: balles et pistolets.

"Ce placard était celui de l'appartement où j'ai grandi. Il donnait contre le mur de ma chambre.

Et l'arsenal, c'était celui de mon père, avec lequel il nous avait clairement fait comprendre qu'à la première occasion il nous buterait tous, mon frère, ma mère, et moi."

Le ton est donné.

Durant plus de 170 pages, l'auteur nous décrit sa Lorraine natale et son histoire: celle d'une région oubliée et celle d'une famille tourmentée par un tyran domestique.

Le livre est scindé en deux partie: creuser et enterrer.

Toute une symbolique et une démarche personnelle comme pour s'exorciser de ce père à qui il ressemble tant physiquement et dans la gestuelle.

J'ai aimé le ton neutre et distant de ce récit. A l'image de son auteur et de ce qu'il se dégage de ses chroniques télévisuelles.

Une fêlure néanmoins transpire de cette "armure sensorielle".

J'ai été émue lorsqu'il évoque son frère.

Un livre tout en pudeur et nostalgie sur une enfance maltraitée, une certaine vision de la France des années 80-90, et des mentalités.

Un récit-témoignage, touchant et sincère.

Sorte d'exutoire pour vraiment "tuer" ce père et se débarrasser de ce cartable d'écolier invisible devenu si lourd.

Une très belle confidence.



Épilogue

- Dis donc, galant homme, tu pourrais me laisser la banquette...Normalement, au restaurant, la banquette c'est pour la dame...

- Ben oui mais tu sais bien...Ça me stresse de tourner le dos à la salle...Ou alors faut qu'il y ait un miroir sur le mur, pour que je voie ce qu'il y a derrière moi, sinon je te jure que je flippe.

- Euh, tu es au courant que ton père est mort, dis ?

- Mmh...Avec lui je me méfie...

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Comment j'ai tué mon père

Frédéric Vion s’inscrit dans la sincérité, la nostalgie et la détermination. Il met lui aussi au centre de son récit une région, La Moselle, une époque et surtout un père violent et tyrannique.

En retraçant les vies de sa famille paternelle, c’est toute l’histoire de la Lorraine qui est survolée. L’annexion d’une partie de l’Alsace Lorraine après la défaite de 1871, la récupération des mosellans issus des plaines de l’est après la guerre 14-18, la suprématie de la sidérurgie. Gabriel, l’arrière grand-père épousera ainsi Esther, fille de l’est ne parlant pas le français, employée comme bonne dans l’auberge familiale. Il sera alors le premier à travailler dans la sidérurgie à Longwy, ville entièrement pilotée par l’usine.

Leur fils aîné, Marcel épouse Odette, une catholique odieuse qui élèvera ses quatre fils en leur inculquant la dominance masculine. Odette adule particulièrement Daniel, ce fils qui devient policier et sera le père tyrannique du narrateur.

» Tout comme sa mère, mon père considérait que l’ensemble de l’humanité se compose de supérieurs et d’inférieurs. Les inférieurs, il faut les mater. Quant aux quelques supérieurs plus ou moins légitimes que l’on révère pour l’instant, patience : un jour peut-être on les dépassera, et alors on les brisera. »

Quand Daniel se marie avec la belle et élancée Danièle, fille d’immigrés italiens, il voit surtout une jeune fille timide et modeste facile à dominer.

Professeur de français, Danièle subit tous les diktats de son mari. Il lui interdit de conduire, ne lui laisse aucun accès au compte bancaire, l’humilie, lui impose ses choix de vie et la bat.

Les deux enfants vivent sous le « sentiment permanent de terreur sous-jacente, d’alerte » qui n’a pas quitté l’auteur depuis et qui a valu un handicap au plus jeune.

Comme pour Eddy Bellegueule, les études seront une porte de sortie.

» J’avais l’impression, sans doute justifiée, que ma vie en dépendait, que je ne pourrais sortir de mon milieu et de mon enfance ratée que grâce à la réussite scolaire. »

Si j’ai perçu un manque de structure dans le début du récit, j’ai ensuite apprécié le ton de cette confession et la nostalgie d’une époque et d’une région proches de mes origines. Avec beaucoup de naturel, sans accablement, l’auteur confie son histoire familiale. Sa voix donne beaucoup de douceur et de mérite à une mère soumise qui, pourtant parfois trouve des arrangements pour contourner les ordres de son dictateur de mari. Le jeune frère, peu évoqué n’en demeure pas moins le plus affligé dans cette histoire. Mais l’auteur a le bon goût de ne pas en faire un martyr, il lui donne juste une douceur attachante.

Avec sans doute les imperfections d’un premier roman, Frédéric Vion trouve ici le bon équilibre entre humour, colère et nostalgie pour faire de cette confession un roman sensible et sincère.
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Comment j'ai tué mon père

J'ai adoré ce livre mais quel tyran ce père. Je crois que je l'aurais tué.
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Comment j'ai tué mon père

Deuxième titre lu à l’occasion du Prix du Livre Numérique 2016, Comment j’ai tué mon père m’a laissée de marbre. Après la très belle surprise pleine d’émotions offerte par Charlotte Bousquet, l’histoire de Frédéric Vion s’est révélée, à mon goût, plate et sans saveur.



Étonnant de dire ça d’un récit qui témoigne de violences familiales… mais force est de constater que je suis passée complètement à côté. La preuve, dix jours après la lecture, je n’en ai plus aucun souvenir et j’ai même eu du mal à remettre le titre du livre et le nom de l’auteur, c’est dire à quel point ils m’ont marquée.

Pourtant, le thème pouvait me séduire. Là encore, c’est un peu bizarre de dire ça, mais disons plutôt que le thème avait de quoi me retourner et me faire vivre des émotions fortes. Et les émotions fortes, moi c’est ce que j’aime quand j’ouvre un bouquin (ou quand je regarde un film, ou quand j’écoute de la musique). Ressentir quelque chose, même de la haine pour un personnage, même de la pitié ou du dégoût, mais avoir un soupçon de quelque chose. Là : rien, zéro, nada. J’ai vécu cette lecture sans aucun sursaut, mon encéphalogramme est resté plat, à mon grand regret.



Même s’il ne s’agit pas de mon genre de prédilection, l’autobiographie peut parfois m’intéresser et me plaire. Ici, je me suis sentie mal à l’aise parce que j’ai eu l’impression que l’auteur écrivait certes pour se soulager d’un poids (la catharsis tout ça), mais qu’il n’écrivait pas du tout pour un hypothétique public. Ce qui fait que le lecteur se retrouve complètement mis de côté. C’est comme si moi je vous faisais lire mon journal intime quand j’avais 16 ans, j’y vivais de grandes émotions amoureuses, j’avais besoin de coucher ça sur le papier parce que c’était libérateur, mais clairement, tout le monde s’en fiche. Bon, là s’arrête la comparaison, peines de cœur et violences familiales n’ayant évidemment pas du tout la même gravité et ampleur.



On pourrait croire que le caractère autobiographique du texte apporte beaucoup d’humanité à l’oeuvre parce qu’en nous racontant son enfance et sa vie, Frédéric Vion nous offre une part de lui… mais non, j’ai trouvé l’ensemble très froid et encore une fois, le lecteur est laissé de côté. Ce n’est pas mal écrit, non, mais le témoignage perd de son intérêt s’il ne parvient pas à déclencher quelque chose chez son lecteur, à toucher une corde sensible.



En revanche, Frédéric Vion a su parfaitement retranscrire, il me semble, la Lorraine du XXe siècle et en particulier l’histoire de ses grands-parents maternels, immigrés italiens installés dans les usines du coin, alors en plein essor. C’est assez authentique et historiquement intéressant. Mais encore une fois, on reste en retrait.

Peut-être que l’explication de cette distance réside en partie dans la structure narrative du texte qui ne suit pas une logique chronologique. Frédéric Vion nous parle de ses ancêtres et nous dépeint certaines anecdotes du passé, mais pas vraiment dans l’ordre. J’aime assez les narrations complexes, la linéarité est parfois un peu trop simpliste, mais pour le coup, j’ai eu du mal à suivre et sans complètement m’y perdre, ça n’a pas aidé à ce que je m’attache au narrateur.



Difficile d’en dire plus sur ce premier roman qui m’a laissée sur le bord de la route. Le thème promettait un récit poignant, je n’y ai trouvé qu’un récit familial assez froid. Une occasion pour Frédéric Vion d’exorciser ses démons, ce qui a sans doute été assez salvateur, mais un rendez-vous manqué pour le lecteur, à mon humble avis.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Comment j'ai tué mon père

Autobiographie très courte de ce journaliste de Fraance 2, retraçant l'enfance avec un père pervers narcissique et violent, les années 80-90, et la période de plein emploi qui sera malheureusement suivie de la destruction des usines au profit de l'importation chinoise et tout le chômage qui en découlera.



Témoignage touchant qui m'a rappelé à mon enfance dans le Nord, avec ses magasins RADAR, ses usines aux 3/8, ses maisons sas salles de bains ni toilettes.
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Comment j'ai tué mon père

Une bien belle découverte où nous entrons dans l'intimité de la vie d'une famille. Un père très stricte, violent, et des enfants qui mettent des mots sur leur souvenir. Un livre très intéressant à lire et riche en émotion
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Comment j'ai tué mon père

Comment j’ai tué mon père de Frédéric Vion.

(Genre : Autobiographique).



Editions : Flammarion

Prix : 18€

Date de parution originale : 7 octobre 2015



Résumé : Comment s’en sortir quand on est un petit garçon dans une famille apparemment très ordinaire, mais que son père est un tyran domestique et qu’un monde s’écroule autour de soi ? Un père violent, une époque qui l’est aussi, et l’Histoire qui s’en mêle : tout concourait à démolir le narrateur… à moins qu’il n’arrive à se montrer plus résistant qu’eux.



Mon avis : Autant vous le dire tout de suite, je ne vais pas être tendre avec ce roman. Et je m’en excuse d’avance parce qu’il est en plus autobiographique. Je l’ai lu dans le cadre du Prix du livre numérique organisé par Youboox. J’étais pourtant tenté par l’histoire et par ce qu’elle pouvait apporter au lecteur. Tout en sachant que c’était en plus un journaliste qui l’avait écrit… je trouvais ça encore plus intéressant. La couverture est elle attirante et reflète bien ce que peut nous dévoiler le résumé. Au final je ressors déçu de ma lecture. Frédéric Vion est assurément un bon journaliste mais nous ne sommes pas tous nés pour devenir écrivain…



L’auteur commence dès le début par la présentation d’un père tyrannique aimant les armes à feu. Ça m’a beaucoup surpris qu’une personne d’autorité ait ce penchant. Surtout en ayant des enfants si jeunes… on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. C’est un début qui accroche et j’ai donc eu envie de poursuivre ma lecture. Même si ça peut paraitre déstabilisant, la curiosité était là et c’est le principal, n’est-ce pas ?



Autant vous dire que je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. Que ce soit le petit Frédéric ou même les autres membres de la famille. Le fait est que l’auteur remonte le temps et narre l’histoire depuis son arrière grand-père. C’est comme si j’avais sous les yeux une déclinaison de génération sans pour autant rentrer dans le vif su sujet. Alors oui certaines anecdotes choquent ou font sourire. Mais on en reste là. Les personnes ne sont pas assez mises en avant, ne sont pas développés et l’auteur s’y est perdu. Pour moi je lisais le bouquin sans y trouver un grand intérêt.



Heureusement que le livre est super court, environ 150 pages. Je lisais mais je m’ennuyais. J’ai trouvé que la narration descriptive alourdissait le récit. Si je me rappelle bien il n’y a aucun dialogue. Faire un choix aussi culoté ne marche pas pour ma part. Cela ne permet pas aux personnages d’interagir entre eux, de leur donner un peu de vie et d’humanité. Le récit est très froid, on reste à la surface et c’est bien dommage.



Frédéric Vion a par contre su m’intéresser pour le pan historique de la Moselle. C’est détaillé et bien décrit, les recherches sont là et on sent le travail. Sur le reste, c’est juste l’histoire en elle-même qui ne m’a pas plu. Peut-être que les choix de l’auteur n’ont pas été les bons. J’aurais vu ce récit d’une toute autre manière. Je suis aussi peut-être passé à côté, c’est possible. Mais je suis resté sceptique le manque de développement du thème principal.



En ce qui concerne la plume de l’auteur, je n’ai rien ressenti de particulier. J’ai eu l’impression qu’il couchait des souvenirs sur le papier et que ça lui faisait du bien de s’épancher sur tel ou tel sujet. Un peu brouillon, un peu mal fait… Et la fin m’a assez surprise parce que justement j’ai tourné la page et paf, plus d’histoire ! C’était fini alors que je pensais être à 80% du roman. Dommage pour moi, mais ce roman n’aura pas été une franche réussite.



Ma note : 5/10.
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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Comment j'ai tué mon père

j'ai décidé de lire ce roman car cela fait longtemps que je n'avais pas choisi une œuvre autobiographique.

D'autre part, ce livre a attiré mon attention, puisque dans le challenge un mois une illustration, il devait y avoir de l'eau sur la couverture. Le résumé m'a également interpellé.... Je m'attendais à plus de détails concernant ce père tyrannique, Je pensais qu'il y aurait plus de scènes difficiles, violentes… Cela n'a pas été le cas et finalement ce n'est pas plus mal. L'auteur nous raconte son enfance, dans un milieu difficile, un foyer où l'argent ne coulait pas à flot.

Une mère soumise à son mari par obligation, afin d'éviter les menaces et les coups ! Des enfants devant

faire toujours attention à ne pas attirer le regard de leur père sur eux. Frédéric Vion nous raconte

avec beaucoup de sincérité, l'histoire de sa vie et plus particulièrement celle de son enfance, car ce dernier

à aujourd'hui 40 ans et est connu dans le milieu journalistique puisqu'il en a fait son métier.

À travers ce récit j'ai découvert, une époque difficile, une famille venant d'un milieu ouvrier qui ont dû faire face a l'adversité. L'auteur nous décrit son mode de vie de l'époque, il nous parle de différents membres de son clan. Il évoque souvent des anecdotes venant de ses grands-parents. J'ai passé un bon moment, instructif parfois et cela m'a permis de réaliser que j'ai eu de la chance

de ne pas avoir connu, le milieu défavorisé, les privations, les brimades, la soumission…

Roman un peu trop court à mon avis, car certains passages aurait eu le mérite d'être un peu plus développés.



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Moments privés au Quai d'Orsay .Confessions d..

Une savoureuse incursion sous les ors de la République !



Le monde de la diplomatie, ses codes, la vie des ambassades et de leurs représentants.



Les auteurs, pour avoir fait partie du sérail, savent de quoi ils parlent.



Un mode de fonctionnement particulier, les voix impénétrables de l'Administration, et quelques déraillements.



Avec humour et un certain recul, Gabriel Alphand et Frédéric Vion nous emmènent dans un monde véritablement parallèle puisque pour y accèder même les passeports sont différents (noirs et non bordeaux).



Certains comportements déroutants, des moments rocambolesques et des situations épineuses qui doivent être désamorcées : un exercice périlleux qui laisse des traces !



Tour à tour on s'étonne, on s'amuse, on reste pantois.



Certains chapitres sont un régal : Pendant ce temps-là, à Paris (4), Pas d'agape à Prague, Conflit de ladies à New Delhi ou encore Alarme à Amman.



Des titres à la San Antonio, pour la rime et le rythme.



Un moment de lecture aussi sympathique que réjouissant, ponctué de quelques enseignements au passage (à méditer la méthode indienne pour se débarrasser des importuns).



Un seul regret : 212 pages c'est trop peu !




Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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Comment j'ai tué mon père

Dans les années quatre-vingt en Loraine, témoignage de l’auteur dont le père s’est montré tyrannique et violent. Un livre qui a dû permettre à l’auteur de se reconstruire.
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Moments privés au Quai d'Orsay .Confessions d..

Un écrit sympathique, qui livre une vision de l'intérieur du Quai d'Orsay, de certains de ses rouages, mais surtout de ses spécificités. Les nombreuses anecdotes rendent le récit vivant, léger et amusant. Un livre qui se lit vite, facilement, et qui permet d'en savoir un peu plus sur cette institution, sans avoir l'impression d'assister à un cours magistral. Aucun scoop cependant, et on le comprend : l'auteur étant lui-même diplomate, on ne peut pas lui demander de sacrifier sa carrière sur l'autel de la curiosité de quelques lecteurs...
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Comment j'ai tué mon père

C’est un premier roman, un roman autobiographique de cet auteur journaliste sur France 2. Il s’occupe, notamment, de la revue de presse de Télématin.

Le roman s’ouvre sur un 1er chapitre qui fait comprendre la dangerosité du père de l’auteur, policier de profession et qui possède tout un arsenal d’armes à la maison. C’est un père tyrannique aussi bien avec ses enfants, qu’avec sa femme.

A travers ce roman, le narrateur, qui est, en fait, l’auteur cherche à comprendre pourquoi son père se comporte ainsi. Pour se faire, il remonte l’histoire familiale jusqu’en 1900, année de naissance de son arrière-grand père paternel. Il remonte aussi la Grande Histoire de la Lorraine depuis les années 1900 jusqu’à la fin des usines sidérurgiques. Il raconte aussi l’arrivée en France et l’intégration de ses grands-parents maternels qui sont italiens.

Il raconte tout ceci pour tenter de se reconstruire, d’avancer.

Le roman est constitué de deux grandes parties. La première retraçant l’histoire de sa famille jusqu’à la mort de son père. La seconde traitant de l’après : comment vivre ou survivre à ce qu’il a vécu dans son enfance.



Le titre prend alors toute son ampleur : il est parfois très difficile de faire table rase du passé.
Lien : http://chezhoraive.blogspot...
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Moments privés au Quai d'Orsay .Confessions d..

Un livre très humoristique qui en plus vous fait voyager dans les ambassades de France dans le monde entier, et apporte beaucoup d'enseignements sur l'administration des affaires étrangères. Bien construit et facile à lire.
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Moments privés au Quai d'Orsay .Confessions d..

« - (le directeur) Pourriez-vous me dire qui sera le prochain premier secrétaire de notre Ambassade en Mongolie ?

- (la secrétaire) Ce sera M.Rossignol.

- Vous plaisantez ?

- Pourquoi ? Il y a un problème avec M.Rossignol ?

- Savez-vous comment se nomme l'ambassadeur en Mongolie ?

- Non… Ah, si ! C'est M.Perruche.

- Et qui est son premier conseiller ?

- C'est toujours M.Merle, je pense ?

- Donc je vous pose la question : à Oulan-Bator, c'est une ambassade que nous avons ou un séminaire d'ornithologie ? »



Conseiller technique au Quai d'Orsay, Gabriel Alphand a sillonné la planète et nos ambassades. Il en a ramené ce livre truffé d'anecdotes, à la fois étonnant et drôle.


Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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