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Citations de Gabriel Simon (44)


Est-ce que je ne viens pas de foutre le bordel dans l’histoire du monde ? Autour de moi, rien ne semble avoir bougé, mais comment savoir ?

Mon cœur se met à battre la chamade, tempo 180, allegrissimo con fuoco.

Gigamerde et mégafuck !

OK, top 5 des raisons qui prouvent que je n’ai pas bouleversé l’ordre des choses :

5. Tout d’abord, le big bang. Ça, pas de problème, c’est attesté.
L’univers est encore là. Plutôt pratique, je dirais.

4. Oui, mais les dinosaures, l’humanité, l’évolution ?
Pas de stégosaures à l’horizon. Une chance ! Déjà que dans les rues de New York, c’est la jungle…

3. La découverte de l’Amérique, ça, c’est clair, c’est acté.
Je ne suis pas dans un tipi avec une plume dans les cheveux, même si j’aime le style.

2. OK, mais quid des événements depuis 1963 ?
Je coche mentalement et à toute vitesse ce qui défile devant mes yeux : les ordinateurs, les imprimantes, les téléphones portables, Hello Kitty. Hello Kitty ?! Recentrons-nous !

1. Et… et si ce que j’avais dit à Max avait tout changé et que finalement… Kennedy ne mourrait pas ?!

Des fourmillements me prennent. Je ne sens plus mes mains. La dernière fois que ça m’est arrivé, c’était lors de ma grande audition de clarinette, à l’âge de 16 ans. Là, c’est autrement plus sérieux.

Reprends-toi, bordel, Emily, reprends-toi !

Je saisis mon téléphone au fond de mon sac. Pas le temps de réfléchir : j’appelle Serena. Ça décroche direct, ouf !

– Allô Emily ? fait-elle d’une voix douce et mélodieuse.

– Kennedy, il est mort ? lui lancé-je tout à trac, haletante.
– Hein ? Bonjour quand même. Emily, tout va bien ? Tu sembles… bizarre.
– Se-re-na, Kennedy, il est mort, oui ou non ? la coupé-je, dents serrées.
– Je comprends rien, Emily, tu commences à me foutre les jetons…
– C’est super important, l’interromps-je. Réponds-moi, je t’en supplie ! me surprends-je à hurler presque.
– Oui, bien sûr qu’il est mort ! Enfin, ça fait un bon moment, hein. Si tu viens de l’apprendre, je
crois que t’as pas mal de rattrapage à faire côté faits historiques.
– Donc il est bien mort ! m’exclamé-je avec un ton de soulagement. Et ça s’est passé quand ?
– Ben, Emily, tu me poses de ces questions, tu…
– Quand, Serena ?!
– Le 22 novembre, à Dall…
– Bordel ! Oh oui, putain de Dieu, merci, merci, merci, trop génial, Kennedy est mort, c’est la plus belle nouvelle du monde ! Tu es extra, Serena !
– Euh… si tu veux. Mais tu sais, si ça te fait autant kiffer, les gens qui crèvent, sache qu’il y en a d’autres, hein : Marilyn Monroe, Elvis, Tupac, Michael Jackson.
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Quoi ?! Mais il est en train de m'embrasser ?!
Immédiatement, une onde électrique parcourt ma peau de membre en membre. Je suis figée, immobile. Nos ouches se sont déjà quittées. Ça a duré, quoi, une seconde ?
Une seconde d'éternité...
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En ouvrant les yeux, je maudis mon horloge biologique interne. Le réveil de Max indique 8h43 : je suis réglée comme un robot pour le boulot. C’est bien trop tôt pour un samedi de 1963 ! La nuit a été folle, hallucinante, extraordinaire… Sexe + Love = que désirer de plus ?

Et pas n’importe quel sexe…

Max m’a prise si intensément, si passionnément. J’ai éprouvé des choses que je n’avais jamais ressenties auparavant. Bon, OK, Max est un amant hors du commun, ça, c’est vu, acté, tamponné, merci au revoir, personne ne pourra le contredire. Mais il y a plus que ça. Il se passe quelque chose quand nous nous étreignons qui nous emmène très haut. Une vibration qui nous lie et qui dépasse de très loin ce que j’ai pu vivre jusqu’à présent.

Je suis donc comblée !
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Tout s’emballe et devient frénétique. Je ne distingue plus rien de net. L’effervescence est à son comble quand soudain nous atteignons l’orgasme. Nos cris se mêlent, nos regards se harponnent et ne se quittent pas. L’exaltation est immense. Je tremble, je tressaille et je gémis, sans contrôle et sans fin.
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De temps en temps, la Fée du Bosquet Nord doit faire des sacrifices. C’est comme ça dans les contes, il y a toujours des embûches. Ce n’est qu’à la fin de l’histoire qu’on se marie, et qu’on a tous les marmots. En l’occurrence, le sacrifice du jour est un arbuste très joli, tout fleuri : un Leptospermum de son petit nom.
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Ça y est, je suis prête. Papier peint orange, me voici ! Je me redresse et ouvre fièrement la porte.
– Mike ?!
Je reste interdite face à mon collègue, fraîchement revenu du Ricky Burger du coin, sacs kraft à la main.
– Emily ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu vas b… ?
– Mike ! l’interromps-je. Mais qu’est-ce que tu fiches là ? En mille…
… Neuf cent soixante-trois ! m’exclamé-je intérieurement. Je regarde de tous côtés : c’est mon hall habituel. Le buzz des smartphones rythme la pause déj’, et mon Sullivan inc. familier ronronne tranquillement sous ses néons.
– En mille quoi ? reprend Mike.
– En mille, en mille… Euh… En plein dans le mille, Mike !
– Quoi ? Mais qu’est-ce que tu rac…
– Alors, combien de Ricky Burgers aujourd’hui ? tenté-je pour changer de sujet.
– Bah, trois, comme d’habitude, répond-il un peu perturbé. Mais je ne comprends pas ce que tu voul…
– On se prend un café tout à l’heure ? J’ai un boulot mooooonstre, donc je cours, je cours, hein. À tout’ !
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Je lui souris tandis qu'il m'attire vers lui. La porte de la cabine s'est refermée, et les moteurs commencent à gronder. Nous n'interrompons pas nos baisers lors du décollage : nous n'interrompons pas notre étreinte lors du vol ; nous n'interrompons pas l'amour que nous faisons par-delà les nuages.
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Se réveiller au côté de l'homme qu'on aime, quoi de plus beau ?
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- Je t'aime aussi, parviens-je à articuler.
Nos lèvres se joignent de nouveau en un baiser intense, profond...
... amoureux !
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- Jonas ? bredouillé-je.
- Oui ?
- Je... je crois que... je... je... t'...
Non, ce n'est pas le moment. Pas ici. Pas comme ça.
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- Il faudra que je te laisse un Post-it sur tout bureau, lui chuchoté-je.
- Et que veux-tu écrire dessus ?
- "Penser à mettre des préservatifs dans la Lamborghini !"
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Et il s'éloigne comme si de rien n'était. Comme s'il ne savait pas ce qu'il me... Comme s'il ne savait pas...
... l'effet qu'il me fait.
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OK, information n°1 : M. Gallagher n'est pas du main. Information n°2 : il est gaulé comme un dieu !
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l y a des choses que je n’aurais jamais imaginées, même dans mes fantasmes les plus fous.
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Pourquoi penser à l’avenir ? Nous avons maintenant appris que l’idée même du futur est quelque chose de très relatif. Est-ce que cela ne nous montre pas que la seule chose qui compte, c’est le présent ?
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Dans ce monde, certaines personnes s’aiment et se correspondent tellement qu’on les appelle des « âmes sœurs ». Cela signifie que leur amour est plus fort que tout ; en tout cas plus fort que le temps.
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– Ah tu es là, petite crapule ! lui chuchoté-je. Tu m’as fait une de ces frayeurs.
Je m’accroupis pour l’attraper, et vois son nouveau jouet qu’il prend manifestement beaucoup de plaisir à mordiller.
– Des bouts de lacets ! m’exclamé-je pour moi-même. Mais où as-tu bien pu trouver des lac…
Je m’interromps en relevant la tête, lacets mâchonnés entre les doigts, et reste interdite. Je parviens tout juste à bafouiller un :
– Bon… Bonsoir monsieur.
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Phileas Tate, intendant et majordome de Jonas Gallagher, est le stéréotype même de sa fonction. Visage sec et allongé, bouche pincée surmontée d’une très fine petite moustache à deux branches, tempes grisonnantes et calvitie supérieure avancée. On y ajoute le costume gris aux rayures verticales anthracites, la chemise blanche et le nœud papillon, et j’en suis presque à me demander où est son haut-de-forme, et s’il a bien garé la calèche à côté de la Lamborghini.
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– Surtout pas ! Une liaison, c’est une vraie relation. Quelque chose dont je ne veux pas, point, affirme-t-il vivement.
– OK, OK, j’ai compris. Mettons qu’on soit sex friends ? Qu’en pensez-vous ? C’est un terme qui fonctionne dans un contrat ça ? Enfin, un contrat à durée déterminée, bien entendu.
– Sex friends ? Nous étions déjà « friends » ? Première nouvelle ! s’exclame-t-il.
– On va pas juste dire « sex », non ? Ça fait idiot. Même si ce côté-là, ça roule du tonnerre. On n’a qu’à rajouter le« friends » à partir de maintenant ? Bonne idée, non ?
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– Vous n’êtes pas encore mon employée, glisse Jonas avec une pointe de culpabilité.


– Donc c’est ça la limite ?


– Je pense qu’on peut se mettre d’accord là-dessus, répond-il d’une voix sérieuse tout en s’asseyant.


– C’est-à-dire ?


– Que d’ici à ce que vous travailliez pour moi, nous pouvons nous permettre des choses.


– Vous voulez parler d’une sorte de pacte ? lui demandé-je.


– Appelons ça un contrat.


– Ah c’est vrai que vous êtes plutôt versé dans le business, répliqué-je.


– Dans un contrat, il y a des clauses, et chacun doit s’y plier.


– Et que mettons-nous dans ce fameux contrat ? Qu’on est sex friends ? Qu’en pensez-vous ? C’est un terme qui fonctionne dans un contrat ça ? Enfin, un contrat à durée déterminée, bien entendu.


– Sex friends ? Nous étions déjà amis ? Première nouvelle ! s’exclame-t-il.


– On va pas juste dire « sex », non ? Ça fait idiot. Même si de ce côté-là ça roule du tonnerre. On n’a qu’à rajouter le « friends » à partir de maintenant ? Bonne idée, non ?


Il me lance un regard perplexe et méfiant.


– Bonsoir, moi c’est Lula, et toi ? lancé-je avec un sourire, en me rasseyant et en lui tendant la main, toujours totalement nue.


Il hausse un sourcil.


– Tu veux que je te donne encore du « M. Gallagher » après t’avoir suc…


– OK, stop, stop ! Vous avez gagné ! Enfin, tu as gagné Lula ! Enchanté, moi c’est Jonas
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