Gabrielle Lord

Comment tu arrives à tenir le coup ?
- Facile. Je n'ai pas le choix.

On n'est pas toujours heureux de ce qui nous arrive, pourtant les événements difficiles ou pénibles se révèlent souvent positifs par la suite.

La gorge serrée par la culpabilité et la tristesse, j'ai senti les larmes me monter aux yeux. Derrière la vitre, le paysage s'est brouillé.

Il est impossible de maîtriser tous les événements de la vie, en revanche on est toujours responsable de la façon dont on réagit.

C'est quand la situation va très mal que le véritable caractère d'une personnalité se dévoile vraiment.

Debout derrière la vitre, j'éprouvais un sentiment de vide infini.

Je devais m'éclaircir les idées, me débarrasser de ma colère. Ce genre de fureur gratuite ne servait strictement à rien.

Je ne supportais pas d'être enfermé ici.

J'avais le moral à zéro.

Cet endroit était une véritable prison et personne ne viendrait me libérer.

La colère et la confusion accéléraient les battements de mon cœur qui résonnait au rythme de mes pas pressés.

Un sentiment de malaise a commencé à m'envahir.

Caché, invisible, immobile, j'ai attendu.

Tu finiras de toute façon par être pris, ce n'est qu'une question de temps.

Je me sentais seul. J'avais peur.

Quand la chance te tourne le dos, tu commences à fréquenter des gens différents.

Je me suis alors rendu compte que l'air embaumait les épices. L'odeur m'a ouvert l'appétit. Un appétit d'ogre !

Tu ferais exactement la même chose pour moi, je le sais. T'inquiète pas.

Je n'étais certain de rien.

Hé, Einstein ! Ça serait peut-être plus efficace si on le branchait non ?