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Critiques de Gail Simone (74)
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Wonder Woman : Année un

Il y a bien longtemps que j'ai lu ce comics publié lors d'une édition spéciale par urban comics en version poche.



On est ravi de ne pas retrouver une histoire reprenant le mythe de Diana, vous savez cette jeune princesse Amazone qui renonce à ses privilèges par amour et qui devient une super-héroine. Mais si, c'est l'origine de Wonder Woman

En effet, dans ce comics, on a le droit à une relecture plus contemporaine, servie par un graphisme époustouflant, mettant en avant le côté naïf et drôle du personnage. Et cela en 4 histoires plutôt mal sélectionnée mais ensemble, elles se fusionnent pour donner le meilleur.



Bref, un comics rafraîchissant et surtout très beau dans la lecture !
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Secret Six, tome 1 : Friends in Low Places

Quelques pages suffisent toujours à Gail Simone pour nous attacher même aux personnages les plus obscurs. Ici, après 10 ans et un reboot de DC, elle recrée l'équipe des Secret Six.



Toute l'équipe, dysfonctionnelle à souhait, où chaque membre est individuellement détraqué, apprend à se supporter. L'humour, la tension sexuelle et l'empathie les soude.



L'histoire n'a pas vraiment de fils conducteurs, c'est vraiment plutôt une étude de personnage qui prend constamment une direction inattendue. D'abord, ils sont tous kidnappés pour former une équipe. On ne sait ni par qui, ni dans quel but. Puis, ils se cachent dans une maison de banlieue à l'américaine où le comic prend un ton de sitcom. Mais ça ne rend pas la BD inintéressante pour autant. Au contraire, crois permet à Simone de prouver que le comic est aussi un médium où la psychologue et les relations entre les personnages peuvent être plus importants que les superpouvoirs et les apocalypses quotidiennes.
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The Variants : Jessica Jones Vs Jessica Jones

L'une de mes autrices de comic préférée qui écrit l'un de mes personnages favoris de Marvel, ça ne déçoit pas.



Deux intrigues se mêlent ici :



Dans la première, on apprend que cela fera 10 ans depuis les évènements avec Killgrave.



En gros, pendant huit mois, dix ans plus tôt, un type avec le superpouvoir de faire faire aux gens tout ce qu'il veut est entré dans sa vie. Il l'a forcé à être en couple avec lui et à obéir à ses moindres désirs. Bref, une allégorie du viol, des relations toxiques, et des pervers narcissiques manipulateurs. Jessica Jones vit avec des séquelles depuis. C'est son origin story.



Bref, l'anniversaire approche et les souvenirs de cela la tourmente. Elle entre en contact avec une autre victime de Killgrave, en prison, qui la prévient qu'il lui avait posé une espèce d'alarme mentale pour pouvoir reprendre le contrôle sur elle après 10 ans, la forçant à tuer sa famille.



Jessica Jones a donc peur que la même chose lui arrive et qu'elle attaque Luke Cage et leur fille.



La deuxième intrigue, qui donne son titre à la mini-série, concerne le multivers. Des doubles de Jessica Jones venues d'autres univers se mettent à apparaître pour une raison inconnue. Toutes avec différentes histoires et personnalités. (Elles sont toutes paumées, évidemment.)



Je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi le livre est bon ni de quoi c'est une allégorie sans spoilers, donc je vais m'arrêter là. Mais c'est excellent, trust me.
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Clean Room, tome 1 : Immaculate Conception

Du grand Gail Simone!



C'est rafraîchissant de voir ce qu'elle peut faire avec une plus grande liberté de création, en dehors des canons Marvel/DC. Je m'attendais à lire une histoire de science-fiction. Je me suis retrouvé à lire de l'horreur qui vacille entre l'étrange et le gore. Je n'aime pas l'horreur de manière générale et, pourtant, j'ai adoré.



C'est l'histoire de Chloé, une journaliste qui enquête sur la gourou d'une secte/groupe de développement personnel. Un truc à l'intersection de Keith Raniere et de Gwyneth Paltrow.



Sa motivation est simple : son ex-conjoint s'est suicidé quelques mois après avoir rejoint le culte. Elle veut les faire payer.



Tout ça avec une palette de personnages variés, complexes et brillants.
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Batgirl, tome 1: The Darkest Reflection

En 2011, après un énième reboot, DC décidait de brasser les cartes pour le personnage de Barbara Gordon. Elle était une hackeuse en chaise roulante nommée Oracle depuis The Killing Joke (1988). Ils ont décidé de lui redonner l'usage de ses jambes et de la renvoyer patrouiller les toits de Gotham en reprenant le titre de Batgirl. Après 23 ans pour le lecteur, et 2 ans pour le personnage.



La décision était risquée. Oracle était aimée des fans, et comme les personnages en situation de handicap sont déjà sous-représentés chez les superhéros, les critiques étaient légitimes.



Il fallait bien quelqu'un avec le talent, l'intelligence et la sensibilité de Gail Simone pour faire accepter cette transition et aborder le sujet dans les pages même du comic.



Gail Simone a le don de trouver ces enjeux qui constituent habituellement les angles morts des aventures de la Bat Family, et de les explorer avec brio.



Peut-être que ce dont Gotham a réellement besoin, nous laisse-t-elle comprendre, est de plus d'organismes communautaires, et de moins de milliardaires voulant jouer les héros.
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The Variants : Jessica Jones Vs Jessica Jones

The Variants : Jessica Jones contre Jessica Jones vaut le détour pour les fans de la détective privée. Cette mini-série offre une histoire originale et captivante, qui explore le concept du Multivers et du féminisme. Elle bénéficie du talent de Gail Simone, une scénariste qui sait mêler humour, action et émotion.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Plastic Man

Gail Simone est l'une de mes autrices de comics préférée, en plus d'être la meilleure troll de Twitter.



Mais même son talent indéniable ne parviennent pas à faire de Plastic Man un personnage intéressant.



C'est un type qui peut s'étirer et changer de forme, comme Reed Richard des Fantastic Four. Sauf qu'il est con. Et bon, puisque c'est aussi souvent un connard que personne ne prend au sérieux, on nous met une histoire de lui qui traine avec des enfants pour nous le rendre sympathique.
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Bingo Love, tome 1

Mignonne petite histoire de deux grand-mères lesbiennes qui se retrouvent après avoir été séparées de force pendant l'adolescence.



C'est avant tout une histoire d'amour qui débute en 1963 et se rend juste dans les années 2030.



C'est plutôt court, je ne peux pas en dire plus dans spoiler.
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Red Sonja

L'illustration de couverture de ce tome donne le ton. En quelques traits, Jenny Frison, qui signe toutes les magnifiques illustrations présentes de l'intérieur, concentre toute la froide détermination et la personnalité de Red Sonja dans son seul regard. En posture de guerrière, l'épée ensanglantée dressée au dessus de la tête, Red Sonja nous apparaît dans toute sa splendeur, toute sa fougue et toute son agressivité. Il est fort dommage que l'on ait pas confié à Jenny Frison, le soin d'illustrer la totalité de ce volume. Non pas que les graphismes de Walter Geovani soient mauvais, mais le talent de cette illustratrice l'éclipse complètement. En quelques lignes et quelques poses, Jenny Frison a sû synthétiser toute l'énergie de la diablesse.

C'est à ce jour ce que j'ai lu de mieux sur Red Sonja.

Gail Simone nous propose une histoire qui va mettre en valeur les talents guerriers de Sonja, aussi bien que sa personnalité et son esprit. Dans un scénario bien construit oscillant entre deux périodes (et même trois si l'on compte les flashback sur sa jeunesse et l'épisode traumatisant qui a fait d'elle ce qu'elle est), Gail Simone explore le passé et le présent de Red Sonja, la façonnant telle une incarnation des fléaux. Red Sonja sème la mort à grands coups d'épées. Elle même confrontée à la mort, elle se relève pour mieux assouvir sa vengeance et déjouer le complot qui l'a amené six pieds sous terre. l'occasion pour l'autrice de montrer que la diablesse n'est pas qu'une simple barbare à la personnalité sauvage aveuglée par sa soif de vengeance envers la gente masculine.

Dans cette histoire portée par une femme, on notera que les hommes ne sont jamais à leur honneur. Ils sont lâches, brutaux, traitres, déloyaux, profiteurs, sans esprit, manipulateurs, lorsqu'ils ne sont rien de plus que des moins que rien. En revanche, les femmes, elles, sont fortes. L'histoire tourne autour de Red Sonja, d'Annisia (sa soeur de sang et de guerre) et des deux jumelles, rescapées d'un village détruit, qui s'élèvent, se forment, s'endurcissent jusqu'à devenir des guerrières accomplies, puis des reines. Quatre figures féminines qui portent haut les valeurs de la féminité. Mais la féminité dans ce qu'elle a de sauvage, de proche de la nature. Red Sonja fut une chasseresse avant d'être la diablesse indomptée et indomptable.

Au delà de l'aspect violent qu'incarne Red Sonja, c'est toute sa sensibilité et sa fragilité que j'apprécie ici, et que l'autrice a su mettre en valeur, même si elle prend quelques facilités pour parvenir à ses fins. Mais le message passe et c'est le plus important.

Soyez prévenus, écartez vous car la Reine des Fléaux va tout ravager sur son passage.

Il existe deux tomes supplémentaires, aujourd'hui non encore traduits en français et c'est bien dommage car cette série vaut le coup, pour autant qu'elle continue sur la lancée amorcée par ce premier tome.
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Wonder Woman : Année un

J'ai trouvé par hasard cette édition à petit prix dans les stocks de l'hypermarché près de chez mes parents. J'ai aimé le fait que ce soit un récit complet et accessible aux lecteurs de tous bords. Les dessins sont de qualité, les thématiques abordées (bien que classiques) intéressantes. Je le recommande vivement :)
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Wonder Woman : Année un

C’est surtout à travers Batman, le chevalier noir, que je connais l’univers des superhéros DC, mais grâce à l’opération Urban comics de l’été dernier, je me suis dis que je pourrai approfondir les autres entités de ce monde. C’est Wonder Woman et ses liens avec l’antiquité qui ont en premier attirés mon attention. Je me suis donc plongée avec curiosité dans la lecture de Wonder woman année un.



Ce comic book est une bonne porte d’entrée dans les aventures de la superhéroïne puisqu’il retrace son apparition, son arrivée dans le monde des humains. On commence donc le voyage sur l’île de Themyscira où on découvre le peuple des Amazones, une société guerrière et matriarcale qui vénère les dieux antiques. Elles vivent sans les hommes et en dehors du reste du monde. Or, bien évidemment, le « masculin » va faire son entrée dans ce cocoon par l’intermédiaire d’un avion américain rempli de soldats, qui va venir bouleverser l’équilibre de cette utopie féministe. Diana, la fille de la reine des Amazones avait pressenti ce bouleversement ( un serpent près d’un arbre apparu par magie l’avait mordu quelques jours plus tôt et depuis les cauchemars la hantent) et c’est elle qui va prendre en charge les soins de l’ultime survivant dont elle ne comprend pas la langue. Cette rencontre va l’amener à quitter définitivement son peuple et découvrir la civilisation moderne aux côtés de Steve Trevor.



Voila pour la trame de Wonder Woman année un qui retrace donc les premiers pas de Diana dans le monde des hommes. C’est une découverte et un mystère pour les deux côtés. La communication est impossible à cause de la barrière de la langue mais aussi du fait des écarts entre les deux civilisations qui créaient de grandes incompréhensions et interrogations. Cette acclimatation est assez bien traitée, notamment par le fait qu’on a en parallèle les impressions de Diana et puis celles de Steve et des autres humains dont l’amazone fait la connaissance. On retrouve la thématique de la crainte de l’étranger, de l’inconnu avec un aspect belligérant des humains qui est mis en avant par rapport au pacifisme de celle qu’ils appelleront bientôt tous Wonder Woman.



On découvre aussi le docteur Minerva, une archéologue qui va servir de passerelle entre ces deux mondes inconciliables. L'épisode centré sur ce personnage est particulièrement intéressant et bien réalisé. Elle est aussi le moyen pour le scénariste d’introduire les fameux méchants ! J’ai apprécié toute l’ambiance mystique avec les liens entre les dieux antiques, notre réalité et l’impossibilité de croire en l’existence d’un peuple tel que les amazones.



L’intrigue pour découvrir et se débarrasser des vilains n’a ensuite rien de bien novateur et transcendant. Ce récit est un bon moyen de comprendre l’univers de Wonder Woman mais cela ne m’a pas fait tomber amoureuse du personnage. D’autant, qu’elle a finalement très peu la parole et passe souvent pour un gros bras très naïf, voir simple d’esprit. (A ce propos, les dessins qui dans l’ensemble sont très satisfaisants ne sont pas toujours à l’avantage de l’héroïne. Elle n’est pas sexualisée mais elle ne transpire pas non plus l’intelligence…) Il est dommage qu’elle soit décrite plus par la vision des autres que par elle-même. Donc rien de révolutionnaire mais cela permet de bien introduire le personnage.



A la suite de ce récit l’éditeur nous propose trois autres histoires mettant en scène la guerrière antique. Je suis moins convaincue des choix proposés et de la manière d’éditer ces « suites ».



« La vérité » : L’intrigue est prenante et bien plus stimulante que l’origin story de Diana. Les méchants ont plus de profondeur et les enjeux sont bien plus passionnants. Mais là encore, j’ai remarqué que ce n’est pas le personnage principal qui mène le récit. Wonder Woman intervient mais tout se passe du point de vue des autres protagonistes. Néanmoins, j’ai dévoré les pages pour découvrir ce qu’il adviendrait de la petite Celeste et de sa maman. Mais malheureusement, ce tome ne propose pas la conclusion de cet arc ce qui est terriblement dommage et frustrant. A quoi bon nous donner deux autres extraits sans terminer celui-ci ? Un bon récit mais malheureusement morcelé et incomplet.



Pour les deux dernières propositions, nous découvrons la rencontre entre l’amazone et les deux grands héros : Batou et Superman. Les dessins sont superbes mais cela ne va pas plus loin. Et enfin, Wonder Woman doit dans le dernier acte se débarrasser à elle seule de tous les vilains de Gotham. Pour le coup, j’ai beaucoup plus de réserve sur les graphismes…



Un comics intéressant si vous voulez découvrir le personnage mais qui n’a malheureusement pas de récit assez abouti pour nous emballer et nous donner envie de creuser plus loin.


Lien : https://www.mouton-curieux.f..
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Red Sonja

Voilà l'un des opus sur cette divine rousse qui m'a probablement le plus séduit.

Cette histoire confronte Red Sonja à de réelles difficultés au-delà de l'aspect guerrier.

Ce fut une belle surprise scénaristique.



Le scénario de "Red Sonja - la reine des fléaux" de Gail Simone :



J'aime beaucoup cette aventure de Red Sonja scénarisée par Gail Simone.

On ressent bien toute la passion de cette autrice pour ce personnage.

On y retrouve beaucoup de composantes de l'univers de Conan, mais surtout elle confronte notre héroïne à des difficultés particulièrement dures et humaines.

Ainsi, l'idole rousse sera touchée dans son orgueil le plus profond, elle subira une humiliation des plus insupportables pour une guerrière de son rang.

Et plus encore, elle échouera à sauver l'homme qu'elle a admiré qui l'a libéré bien des années avant, et pour enfin finir à être condamnée à mourir seule isolée et bannie du royaume.

Mais le pire reste encore la trahison qu'elle a subi de sa complice de toujours, la fameuse Dark Annisia, qui est à l'origine de toute cette décadence...

Mais heureusement pour nous, quelques alliées, face à cette adversité, vont nous réveiller notre amazone !

J'aime vraiment ce récit car nous croyons vraiment à la fin de l'héroïne, il la pousse dans ces retranchements les plus extrêmes, met en avant son intimité sentimentale plutôt "pudique", et il révèle son côté remarquablement empathique.

L'autrice nous expose aussi le mécanisme originel qui a poussé cette fille à devenir l'une des combattantes les plus redoutées d'Hyrkanie.

C'est brillant, superbement réfléchi et particulièrement agréable à lire.



Le dessin de "Red Sonja - la reine des fléaux" de Walter Geovani et Adriano Lucas:



Le dessin de Walter Geovani et les couleurs de d'Adriano Lucas sont superbes.

Le style est évidemment réaliste et le trait épais mais cependant très délicat.

Les artistes ont su parfaitement faire ressortir la force des personnages principaux.

Les expressions des guerrières sont dures et menaçantes, les vilains ont de belles gueules de sournois et de traitres, et les bons cœurs ont des visages d'anges et d'innocence à l'exception du bon roi Dimath sur lequel on lit toute l'expérience vécue de combattant.

L'alternance des plans est admirable, les gros plans et les pleines pages sont déments, les perspectives et effets de vue sont parfaitement calculés et procure l'effet d'admiration escompté, les compositions sont travaillées à la perfection.

Le rythme d'enchainement de toutes ces cases variées affirme une fluidité sans égale: ça va vite mais cela ne nous essouffle pas, bien au contraire, on a qu'une envie et c'est de connaître la suite.

Les couleurs sont magnifiques, superbement choisies et bien contrastées, et toujours adaptées à la situation et à l'environnement.

Les dégradés réguliers provoquent chez moi un sentiment d'apaisement et je m'émerveille constamment.

Mais le travail qui m'a vraiment le plus frappé c'est ce jeu d'ombres et lumières extraordinairement étoffé, associé à ce nuancier de couleurs en dégradé, cela force l'exaltation à chaque scène.

Bref, je suis absolument ravi par ce travail de fourmi et de sa précision.



Nous retrouvons aussi en fin d'album les habituelles variantes de couverture des volumes de Red Sonja chez Graph Zeppelin, mais pour cet album il réside une petite particularité.

En effet la femme est mise à l'honneur, ainsi ce ne sont que des couvertures réalisées par des illustratrices qui complètent les pages de cette histoire.

Et ce n'est pas peu dire que cette galerie finale ne manque pas de sensibilité !






Lien : https://www.7bd.fr/2021/03/r..
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Wonder Woman : Année un

Ha ben là je dit oui ! Le dessin est sublime. Le personnage est hyper attachant. Elle est badass comme il faut cette wonder woman ! J𠆚i adoré l’histoire. J𠆚i vraiment passé un super moment. Petit bémol qui ne me fait pas dire que c𠆞st un sans faute : il manque des parties de l’histoire à la fin il me semble. Du coup on a une impression de travail « bâclé » parce qu’il fallait vite rendre tout ça. C𠆞st dommage mais c𠆞st pas non plus paralysant dans l𠆞nsemble.
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Red Sonja

Graph Zeppelin réhabilite donc cette héroïne trop longtemps enfermée dans une imagerie barbare quelque peu décérébrée et c'est bien dommage ! Un volume reprenant les Red Sonja de Frank Thorne devrait bientôt arriver, je vous conseille de ne pas le louper !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La Cible de Deadshot

Au retour d’une mission pour la Suicide Squad, Floyd Lawton apprend le kidnapping de son fils. Les ravisseurs promettent de libérer l’enfant s’il honore un contrat vieux d’une vingtaine d’années. Alors qu’il remonte la piste de cet enlèvement, sa thérapeute cherche à découvrir ce qui le pousse à agir de la sorte. Les deux pistes mènent inexorablement au même endroit...



Cette collection d’Urban Comics qui s’attarde sur les pires vilains de l’univers DC, propose donc un nouveau recueil reprenant trois récits dédiés au personnage de Deadshot. Le plat de résistance est une mini-série en quatre épisodes écrite par John Ostrander et sa femme Kimberly Yale, et mise en images par Luke McDonnell. Le numéro #214 de Legends of the Dark Knight, signé Christos N. Cage et Phil Winslade, et l’épisode #15 de Secret Six, imaginé par John Ostrander et dessiné par Jim Calafiore, viennent compléter le portrait de cet adversaire méconnu de Batman, qui n’a jamais réussi à sortir de l’ombre d’autres méchants tels que le Joker, Double Face ou l’Épouvantail.



La première histoire invite à suivre deux enquêtes en parallèle : l’une suit la chasse à l’homme impitoyable d’un Deadshot bien décidé à éliminer tous ceux qui se mettent en travers de son chemin tandis que l’autre, cherchant à explorer le traumatisme qui a transformé Floyd Lawton en tueur. Si ce thriller particulièrement sombre, violent, et parfois malsain révèle avec brio les origines de cet ancien justicier devenu un assassin professionnel sans pitié, mettant ses talents de tireur d’élite au service du plus offrant, les aventures suivantes sont plus anecdotiques, voire même légèrement redondantes. Dans Lâches et Superstitieux, Batman tente de l’empêcher d’abattre un comptable véreux sensé témoigner contre un mafieux influent. Cette histoire courte permet de découvrir la motivation principale de ce héros qui met un point d’honneur à mener à terme chacun de ses contrats, tout en explorant sa relation avec le Chevalier Noir. Le dernier chapitre, Contrôle, plonge un peu plus en profondeur dans le passé de celui qui n’est plus effrayé par sa propre mort et qui se moque de celle des autres.



Si les deux derniers épisodes , datant respectivement de 2007 et 2009, ont une allure plus contemporaine, le graphisme de Luke McDonnell a en revanche assez mal vieilli. Si les couleurs criardes et l’esthétisme vieillot hérité des eighties peuvent rebuter, l’auteur parvient néanmoins à installer une ambiance noire, adaptée au scénario sans concession de John Ostrander.



Un tome entièrement à sa place au sein de cette collection Némésis et qui ravira ceux qui veulent en apprendre plus sur ce mercenaire implacable aux tendances autodestructrices.

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Wonder Woman : Année un

Suite de mes découvertes DC de l'été avec ce tome de WW(merci à Urbain Comics d'ailleurs). Je n'ai que peu de connaissance sur cette héroïne, à part une vague apparition filmique. Ici, on a le récit de la rencontre de notre monde et Wonder Woman. C'est assez banal comme récit, on retrouve pas mal de poncifs du genre (incompréhension de langues, découverte d'un nouveau monde...)

L'ensemble reste moyen et j'avoue avoir du mal avec ses supers qui ne présentent pas d'aspérités.

Niveau dessin, le trait est assez soigné, cela reste assez dynamique.
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La Cible de Deadshot

3 récits dans cet album d'abord une série parue dans les années 80. Dans cette première histoire qui couvre les 3/4 de l'album il y a une enquête de l'ancienne psy qui fait des recherches sur les origines de Deadshot et en même temps celui-ci traque les kidnapeurs de son fils. Vraiment passionnant de découvrir ce qui a fait que Floyd Lawton est devenu Deadshot.

Le deuxième récit, plus court, je dirais sorti courant 2000 vu les dessins. Il a un contrat pour abatre une cible à Gotham ville ou un célèbre chauve souris veille. Comme vous l'aurez deviné Batman va être sur sa route et va devoir user de tout ses stratagèmes pour contrer Floyd. Et enfin le troisième très court récit au dessins plus récent cette fois-ci. La rencontre avec un révérend au court de laquelle il lui confie que tuer est une pulsion presque une passion. En résumé un album ou Deadshot n'est pas vraiment le personnage principale mais plutôt un psychanalyse de ce personnage complexe. Attention la couverture est vachement trompeuse sur le dessin contenu dans l'album.
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Fantastic Four, tome 2 : M. et Mme Grimm

Accompagné par une équipe de dessinateurs qui mettent leurs différents talents au service de cet événement éditorial, Dan Slott a réussi son pari à nos yeux et propose aux lecteurs un récit intéressant sur un événement attendu de très longue date.
Lien : https://www.actuabd.com/Fant..
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Fantastic Four, tome 2 : M. et Mme Grimm

Ce tome fait suite à Fantastic Four by Dan Slott Vol. 1: Fourever (épisodes 1 à 4) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il comprend le numéro Wedding Special, l'épisode 5 de la série, mensuelle, initialement parus en 2019, ainsi que l'épisode 8 de la série initiale de 1961, paru en 1962.



Wedding Special - Girls gone wild (20 pages, scénario de Gail Simone, dessins et encrage de Laura Braga, couleurs de Jesus Aburtov) - Rikki est venue chercher Susan Richards et Alicia Masters dans le quartier général des Fantastic Four à Yancy Street, pour les emmener à l'enterrement de la vie de jeune fille de cette dernière. Arrivent également Argo et Delia, 2 autres artistes appartenant au même collectif qu'Alicia et Rikki. Une fois sorties, elles retrouvent Jennifer Walters, Medusa et Crystal qui les attendent devant une immense limousine, conduite par un certain Liosk. Elles se rendent dans un grand club, avec de la musique et des jeunes hommes à la belle carrure et peu vêtus.



Conscient de ne pas forcément être très à l'aise dans l'écriture de l'enterrement d'une vie de jeune de fille, Dan Slott laisse cette partie à une scénariste confirmée, une femme avec plus d'expérience en la matière que lui. Gail Simone utilise la trame attendue : sortie avec les copines, irruption d'une jalouse, affrontement contre des méchants (il s'agit d'un comics de superhéros), et déviation vers des bons sentiments pour finir. Le lecteur ne retrouve pas forcément un degré de sensibilité émotionnelle qu'il associe avec ce genre d'événement. Il sourit en découvrant la nature de la jalousie, moins évidente qu'une simple rivale. La fin sert d'ouverture pour montrer que le mariage peut ne pas se limiter à un repli sur deux individus. Laura Braga effectue une mise en images professionnelle, avec un bon niveau descriptif, un combat clair sans être mémorable, avec des personnages féminins qui donnent l'impression de minauder, pas toujours de façon naturelle. 3 étoiles.



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Wedding Special - Father figure (8 pages, scénario de Dan Slott, dessins de Mark Buckingham, encrage de Mark Farmer, couleurs de Matt Yackey) - Ben Grimm sacrifie à la tradition, à la fois pour apaiser sa conscience, à la fois pour tout faire selon les règles vis-à-vis d'Alicia : il se rend à la prison haute sécurité The Raft, pour demander la main d'Alicia à son père Phillip Masters.



Le lecteur reconnaît plus la sensibilité de Dan Slott dans ces 8 pages. Ben Grimm reste un individu attaché aux traditions, et prenant ses responsabilités même si ça lui coûte. Il n'entretient pas beaucoup d'espoir quant au résultat, et il fait preuve d'une forme d'humilité impressionnante en demandant une faveur à un des ennemis mortels des Fantastic Four. L'entretien évite la dramatisation facile, pour montrer la tension entre les 2 individus, pour mettre en lumière la différence de caractère et d'état d'esprit entre Ben et Phillip, le souhait d'éviter de déclencher des représailles d'un côté, un mode de réflexion égocentrique de l'autre. Le scénariste réussit à surprendre le lecteur par l'issue de la conversation. Les responsables éditoriaux ont réussi à confier cette séquence à Mark Buckingham. Il est d'abord moins baroque que dans la série Fables (de Bill Willingham), mais le merveilleux affleure à bon escient dans quelques cases, et certaines cases portent en elles des réminiscences de Jack Kirby. 5 étoiles.



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Wedding Special (3 pages, scénario, dessins et encrage de Fred Hembeck, couleurs de Megan Wilson) - Pour l'occasion, peut-être à la demande de Dan Slott, les responsables éditoriaux ont fait appel à Fred Hembeck, caricaturiste parodiant les superhéros. Phillip Masters s'adresse au lecteur face caméra pour évoquer la vie de sa fille adoptive, sa rencontre avec Ben Grimm, son remplacement par un skrull. Ces 3 pages font office de résumé succinct de la relation entre Alicia et Ben, sur un ton bon enfant, sans vraiment être drôle.



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Épisode 5 (scénario de Dan Slott, dessins et encrage d'Aaron Kuder pour 20 pages, Michael Allred pour 18 pages, Adam Hughes pour 18 pages) - Les derniers préparatifs vont bon train. Comme à son habitude, Reed Richards exaspère son épouse Susan, en refusant de quitter ses expériences qui ne peuvent pas attendre. En outre, il délègue l'organisation de l'enterrement de la vie de garçon de Ben à Johnny Storm, car il n'a pas non plus le temps de s'en occuper. Ben Grimm a une faveur à demander à Susan Storm (dessins de Mike Allred) : l'aider à répéter la danse, et ils se souviennent des débuts des Fantastic Four. La soirée de l'enterrement de la vie de garçon arrive (dessins d'Adam Hughes) : un peu de catch, des gâteaux assez grands pour contenir une stripteaseuse et bien sûr une partie de poker avec les potes. Enfin, la cérémonie se déroule, à Benson en Arizona, uniquement avec la famille proche, pour éviter l'irruption d'individus mal intentionnés et dotés de superpouvoirs.



Après le numéro spécial de préparatifs du mariage, le lecteur n'est que moyennement confiant sur un autre épisode à rallonge. Il n'échappe pas à un retour sur les origines des Fantastic Four, mais racontée d'une manière originale. Cette fois-ci, elles sont présentées du point de vue de Susan Storm qui évoque son ressenti vis-à-vis de Ben Grimm, sa transformation, la première fois qu'Alicia Masters a rencontré les membres de l'équipe. Les dessins faussement naïfs et rétro sont parfaitement adaptés pour évocation d'une époque révolue, tout en faisant ressentir l'état intérieur des personnages, avec une approche descriptive plus développée que les épisodes originaux qui sont évoqués. Le lecteur cède avec plaisir à la séduction de ce regard sur le passé, qui n'est ni mièvre ni fade. Il est tout aussi honoré d'être invité à l'enterrement de vie de garçon de Ben Grimm. Adam Hughes s'est pleinement investi dans ses 18 pages, avec un impressionnant degré de finition, une grande inventivité dans la mise en page, des personnages très vivants, et une sensibilité toute en nuances. Dan Slott est en meilleure forme que Gail Simone : l'amitié entre les invités est plus palpable, les festivités et les imprévus sont à la hauteur de The Thing, et la bonne humeur génère un sourire chez le lecteur.



Vient ensuite le moment tant attendu, mais aussi tant redouté : la cérémonie de mariage. Là encore, Dan Slott fait preuve de finesse. Au lieu d'un événement newyorkais avec des centaine d'invités, et des supercriminels inéluctables, il met en scène une cérémonie plus intime, loin de tout. Aaron Kuder réalise des dessins descriptifs, avec ce qu'il faut de dramatisation, mais sans exagération lourdaude. La cérémonie recèle quelques surprises, à commencer par le comportement de Reed Richards qui est le témoin de Ben. Le scénariste réussit à combiner émotion et danger, tout en contournant les clichés habituels, et en transcrivant l'émotion générée par une telle cérémonie. Tout en regrettant quand même qu'il ne s'agisse pas d'un événement plus médiatisé dans l'univers partagé Marvel, le lecteur participe à une cérémonie de mariage adulte et touchante. 5 étoiles.



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Fantastic Four 8 (1962, scénario de Stan Lee, dessins de Jack Kirby, encrage de Dick Ayers, couleurs de Stan Goldberg) - Ben Grimm vient de rentrer au Baxter Building emmitouflé dans ses habits pour essayer de passer inaperçu dans les rues de New York. Reed Richards, Susans Richards et Johnny Storm lui interdisent l'entrée du laboratoire de Reed. Devant ces cachoteries, il prend la mouche et ressort dans la rue pour s'en aller. Il est suivi par Susan Richards qui s'est rendue invisible et qui essaye de le ramener à la raison. Peu de temps après, Mister Fantastic et Human Torch doivent intervenir pour sauver un homme qui veut se suicider depuis le sommet d'un pilier du pont de Brooklyn.



C'est tout naturellement (mais aussi pour augmenter la pagination) que le tome se termine avec l'épisode dans lequel apparaît pour la première fois Alicia Master s et son terrible beau-père Puppet-Master. Le lecteur replonge dans une autre époque. Ben Grimm était soupe-au-lait, prêt à prendre la mouche à la moindre réplique de travers, terriblement susceptible. Le mode opératoire de Puppet-Master laisse rêveur : comment a-t-il fait pour avoir des répliques miniatures de tous ces lieux dans son appartement ? Sa stratégie pour infiltrer les Fantastic Four laisse dubitatif : déguiser sa fille adoptive en Susan Richards, et penser que les autres ne s'apercevront pas qu'elle est aveugle !!! Non, mais sérieux là ? De temps à autre, le lecteur peut déjà percevoir la force créatrice de Jack Kirby dans certaines cases, imaginant des visuels épatants.
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Clean Room, tome 3 : Waiting for the Stars ..

Une excellente série de comics, particulièrement perturbante. Levant le voile sur la réalité derrière les histoires d'aliens, de possession ou de folie, elle nous offre une perspective particulièrement trash des choses. Très graphique, dans un genre proche de la science fiction et de l'horreur, l'intrigue joue sur la peur primale. Réservée à ceux que la violence graphique n'effraie pas, certaines case sont difficiles à oublier !!! l'histoire nous offre des personnages féminins assez hors du commun, très fortes et loin des clichés, certaines étant de véritables garces, nécessité faisant loi ! C'est glaçant, scotchant, parfois dégoûtant et très prenant
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