Gareth P. Jones

"Lorelei et Ovide avaient grandi dans un environnement particulièrement hostile. Par miracle, ils étaient sortis indemnes d'une multitude d'électrocutions, explosions, incendies, lancers de couteaux de cuisine et tirs à balles réelles. Maintenant que tous ces attentats qu' ils avaient fomentés l'un contre l'autre appartenaient au passé, ils pouvaient enfin envisager un avenir plus paisible. "P.24
"Malgré tous ses efforts, elle n'arrivait pas à chasser de son esprit les paroles du père Whelan. Ses parents étaient des assassins, avait-il affirmé [...] Était-ce possible qu'elle ait aussi hérité des pulsions meurtrières de sa famille ?"P.201

« – Les chats ont neuf vies. Nous, on n’en a qu’une. Après tout, on se fiche de savoir qui a commencé. L’important, c’est qu’on soit tous les deux d’accord pour arrêter. »

- Ça sent la mort partout, déclara Lorelei. Ce tableau, cette pièce, le manoir. Toutes les personnes qui figurent sur ces portraits sont mortes, tous les peintres qui les ont faits sont morts. On a treize ans, Ovide. treize ans ! On devrait s'amuser, sortir avec des amis, rigoler, vivre notre vie. Au lieu de ça, on reste englués dans ce musée morbide.
- On ne choisit pas sa famille, répliqua calmement Ovide.
- Non, mais on peut choisir qui on a envie d'être.
(p. 312)

- Comment fait-on pour capturer des abeilles ?
- De la même façon que n'importe quel animal : avec beaucoup de patience et un bon sens de l'observation.
(p. 234)

- La mort n'est pas un échec. La fugacité de l'existence ne la rend que plus belle

- Parfois, il faut oublier ce que l'on a pas pour se souvenir de ce que l'on a.

Les souvenirs sont tout ce qui noue tient compagnie dans notre solitude.