AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gavriel Howard Feist (27)


Ox apprit ce jour-là que l'arrogance de la jeunesse était l'ennemi de la prudence.
Commenter  J’apprécie          30
- La poussière, c'est comme le sexe, répliqua Kathleen avec un adorable accent britannique tout en pivotant sur les talons pour lui faire face. Un petit coup de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal.
Commenter  J’apprécie          20
La nuit promettait d'être... distrayante.
À cette idée, un sourire fendit la barbe d'Eliezer.
Commenter  J’apprécie          20
À peine l’eut-il prise dans ses bras qu’une silhouette apparut sur le sentier. Mesurant près de deux mètres, la créature se tenait sur des jambes arquées et courtaudes, penchée en avant sur de longs bras musculeux. Elle avait une allure simiesque, mais son corps était dépourvu de la moindre pilosité. Sa peau noire, aux reflets bleutés, semblait aussi épaisse que du cuir. Elle avait une mâchoire carrée, surmontée d’une large bouche s’ouvrant sur une impressionnante rangée de dents pointues. Enfin, ses yeux étaient comme deux rubis sous de proéminentes arcades sourcilières. Impossible de la confondre. C’était…

Une Bestiole !
Commenter  J’apprécie          20
- J’ai l’impression que votre épouse ne m’apprécie guère, lui confia-t-il.
- Je suis de plus ne plus enclin à lui donner raison, Keyran. Pourquoi faut-il toujours que tu te mettes dans des situations pareilles ?
- Il faut croire que j’ai un don pour m’attirer des ennuis.
- Un jour, cela te tuera pour de bon.
Keyran opina de la tête. Ce jour funeste avait bien failli arriver aujourd’hui même.
Commenter  J’apprécie          20
Pour Viztrihan, le calme qui régnait dans la rue n’augurait rien de bon. L’endroit était silencieux. Il aurait dû se délecter des cris d’horreur, des lamentations de désespoir et des gémissements d’agonie des habitants de cette cité. Au lieu de ça, seuls lui parvenaient les bruits de pas de ses guerriers et le crépitement des flammes alentour. Définitivement, ça ne lui plaisait guère.
Anikka regarda les envahisseurs passer devant elle, puis fit un discret signe de la main à ses hommes. L’ordre fut relayé par gestes et bientôt, tous les archers bandèrent leurs arcs. Le claquement des cordes résonna juste avant que les flèches ne traversent les rideaux de fumée pour atteindre leurs cibles. Chaque tir trouva à se loger dans la chair d’un elfe ou d’une Bestiole, le tuant sur le coup ou le blessant
Commenter  J’apprécie          20
- Pardon, mais je manque à tous mes devoirs. Je ne me suis même pas présenté. Je m'appelle Constantin, mais vous pouvez m'appeler le Piment.
- Laisse-moi deviner, se moqua Kathleen. Tu vas nous donner chaud si nous te prenons en bouche, n'est-ce pas ?
- Et ensuite, je vais vous déchirer le cul, se vanta l'intéressé.
Estomaquées, Jenny et Kathleen demeurèrent une nouvelle fois sans voix, puis l'Anglaise demanda à son amie :
- Encore une subtilité de la langue française ?
- Oui, mais là, j'avoue avoir un doute, répondit Jenny avant de faire face au Piment. Connard ? Ça prend une ou deux baffes ?
Commenter  J’apprécie          10
Le monstre avait une forme vaguement humanoïde, mais ses contours demeuraient incertains, comme s’il était nimbé d’une brume. Il se tenait sur deux jambes malingres, révélant ainsi un corps entièrement noir. Ses bras ballants s’achevaient par des doigts démesurément longs, mais le plus effrayant demeurait sa tête. Cette dernière était dépourvue de visage, seulement fendue d’une large gueule béante.
Eliezer avait voyagé dans de nombreuses contrées, peuplées de bêtes toutes plus dangereuses les unes que les autres. Il avait même traversé la Grande Barrière de Roche, ultime frontière avec l’Autre Royaume, un pays de magie et de sorcellerie. Et pourtant, il n’avait jamais rencontré pareille abomination. Il n’était même pas sûr d’en avoir déjà entendu parler. Pour ce qu’il en savait, ce monstre était unique en son genre.
Ça ne l’empêcha pas de frapper, interposant son arme entre le trappeur et la créature. Cette dernière poussa un couinement strident, tandis que le métal écrasait sa chair d’un coup net et puissant. Ce bruit, heurtant douloureusement l’ouïe, attira l’attention des autres trappeurs qui, brandissant des torches, se précipitèrent vers l’origine de toute cette agitation. Certains d’entre eux s’immobilisèrent en lâchant un juron, alors que d’autres contemplèrent avec effroi l’horrible bête qui se dressait devant eux. Leurs cognées et leurs couteaux de chasse leur parurent soudain bien insignifiants face à un tel monstre.
À la lumière vacillante des flammes, le corps mince de la créature se révéla couvert de petites écailles sombres et luisantes.
Commenter  J’apprécie          10
- Viens par ici, appela le nain ! Fais-moi voir ce que tu as dans le ventre... Et je ne parle pas du soldat que tu viens de bouffer.
- Eliezer, s'écria Anikka ! Ne fais pas l'imbécile !
- Je crois que c'est trop tard, lui confia Ashlynn.
Commenter  J’apprécie          10
- Je déteste qu'on m'observe par-dessus l'épaule, lui signifia Eliezer.
- Veuillez m'excuser, mais je me demandais ce que vous fabriquiez.
- Je pourrais bien sûr vous l'expliquer, mais il faudrait ensuite que je vous élimine afin de préserver mon secret.
Devant la mine déconfite de Floris, le nain éclata d'un rire joyeux.
Commenter  J’apprécie          10
Ils étaient six. Trois femmes, deux hommes et un nain.
L’espoir de la cité d’Eferveros.
Commenter  J’apprécie          10
Le feu crépitait au milieu du camp, tandis que les membres de la caravane se rassemblaient pour le dîner. La lumière du jour déclinait, allongeant les ombres de la forêt sur la clairière. La nuit serait bientôt là. Déjà, le ciel s’assombrissait d’ocre et de rouge.
Commenter  J’apprécie          10
Un copieux petit déjeuner occupait une table autour de laquelle quatre personnes étaient installées. Il y avait un homme, grand et massif, deux jeunes femmes, une brune et une blonde, et un nain à l’air renfrogné.
— Nous sommes désormais au complet déclara Kendra en prenant une pomme dans une corbeille. Keyran Jones nous servira de guide jusqu’à la Grande Barrière de Roche.
Elle croqua à belles dents dans le fruit et le mâcha un instant avant de se tourner vers l’intéressé pour achever les présentations :
— Il me semble que tu connais déjà le lieutenant Toshka, non ? La femme assise à côté de lui s’appelle Anikka. C’est sa sœur cadette, ainsi que la plus adroite des archères de la garde. Vient ensuite Ashlynn que tu connais également. Quant au nain, il s’agit d’un sapeur du nom d’Eliezer. C’est un grincheux, mais sa réputation n’est plus à refaire.
Jamais, Keyran n’avait trouvé de compagnie plus mal assortie. Il se demanda sérieusement s’il n’allait pas regretter sa décision.
Commenter  J’apprécie          10
« Elle courut à en perdre haleine, l’esprit en proie à la folie. Elle courut, trébuchant sur chaque dépression du terrain ou chaque racine affleurant du sol. Elle courut jusqu’à ce que ses jambes refusassent de la soutenir. »
Commenter  J’apprécie          00
« Pour la première fois depuis bien longtemps, entourée de ceux qu’elle aimait, la jeune femme eut l’impression d’avoir trouvé sa place. Jenny se sentait utile et épanouie. »
Commenter  J’apprécie          00
- C'est mon travail de ramener ceux qui s'égarent, de soutenir les plus faibles et de maintenir en place les plus forts.
- Si je résume, tu es un soutien-gorge.
Commenter  J’apprécie          00
- Malheureusement, il y aura toujours des attardés, inquisiteurs archaïques des bonnes mœurs et refoulés des choses du sexe. Quand j'ai fait mon coming-out, on m'a servi un discours apocalyptique, affirmant que si tout le monde faisait comme moi, la Terre, finirait dépeuplée. Et oui, malgré le réchauffement climatique, la pollution industrielle et la montée du fanatisme religieux, certains pensent encore que c'est l'homosexualité qui provoquera la fin du monde. Ceux-là ne méritent pas qu'on s'intéresse à eux.
Commenter  J’apprécie          00
Bon gré, mal gré, Jenny s'empara d'un préservatif dans son emballage métallisé et l'offrit à l'agent de police. Ce dernier considéra l'objet avec scepticisme.
- Une capote ?
- C'est aussi fiable qu'un test d'alcoolémie, expliqua-t-elle. Je m'en sers pour vérifier que je ne suis pas bourrée. C'est tellement compliqué à enfiler qu'il faut être sobre pour y arriver.
- Je croyais que vous ne buviez pas.
- Presque pas, mais ne jouons pas sur les mots.
Commenter  J’apprécie          00
En temps ordinaire, elle se serait contentée de pester derrière son volant, mais pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur à se laisser manquer de respect. Et puisque le Destin semblait prendre un malin plaisir à jalonner son existence d'emmerdeurs, Jenny se sentit en droit de les faire chier en retour.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis venue, j'ai bu, j'ai rendu... mais j'ai vaincu !
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gavriel Howard Feist (44)Voir plus

Quiz Voir plus

Les couples célèbres

Qui étaient "les amants du Flore" ?

Anaïs Nin et Henri Miller
Elsa Triolet et Aragon
Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre
Paul Verlaine et Arthur Rimbaud

9 questions
9409 lecteurs ont répondu
Thèmes : couple , roman d'amourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}