AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Georges Arnaud (70)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le salaire de la peur

On est souvent déçus quand on lit un roman ayant servi au scénario d'un film, les images desservant l'imaginaire de la lecture.

Et bien, si le film est un grand classique des films d'aventures, le roman décoiffe. Les personnages relégués dans un far west guatémaltèque, la touffeur, les bas-fonds, la condition des indigènes, les compagnies pétrolières dont la seule foi est le profit du crude...tous les ingrédients y sont pour une mayonnaise qui prend bien aux tripes. En route pour une mission impossible au volant d'un truck chargé de nitro lançé sur un route de tôle ondulée!
Commenter  J’apprécie          213
Le salaire de la peur

Guatémala, 1951.



Après diverses péripéties, un groupe d'Européens a échoué à Las Piedras, une misérable bourgade où règnent la misère et le chômage.



Un jour, un puits de pétrole est ravagé par un gigantesque incendie.



Une compagnie pétrolière américaine, la SOC, décide alors d'embaucher quatre hommes afin de convoyer 4 tonnes de nitroglycérine, réparties en 2 camions, jusqu'au puits de pétrole.



Quatre des Européens sont engagés : Mario, Jo, Luigi et Bimba.



Mais la tâche ne sera pas aisée, car les routes sont presque impraticables. Le moindre cahot peut donc être fatal...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
Commenter  J’apprécie          30
Le salaire de la peur

Un port sur la côte pacifique de l’Amérique centrale à l’atmosphère collante de chaleur et de saleté, où se côtoient autochtones misérables et aventuriers ruinés. A l’intérieur des terres, les Yankees exploitent sans partage la seule richesse locale : le pétrole. Lorsqu’un puits prend accidentellement feu, il leur faut pourtant trouver au port quelques hommes à la fois suffisamment courageux et désespérés pour convoyer la nitroglycérine dont seul le souffle de l’explosion, dévastateur, peut éteindre l’incendie. Appâtés par la promesse de gains conséquents, deux équipages s’élancent au volant de lourds camions sur une piste qui leur réserve les pires cauchemars, car chaque cahot peut entraîner une explosion fatale.

Chaleur torride, gémissements et défaillances des engins, peurs incontrôlables derrière les visages tannés de soleil et de poussière, épuisement et hallucinations, suspense insoutenable… Un excellent thriller à la mode des années 1950.
Commenter  J’apprécie          40
Le salaire de la peur

Surtout connu pour l’adaptation cinématographique, le roman n’a pas réussi à m’accrocher. Assez longuet, daté, le récit du trajet du camion transportant la nitroglycérine est plus intéressante visuellement que sur le papier.. Vite parcouru, pas d’intérêt particulier.

Commenter  J’apprécie          30
Le salaire de la peur

J'ai lu ce livre il y a 50 ans mais je sens encore la chaleur de la route. Je ressens encore les gouttes de sueur sur mon visage, sueur provoquée autant par la chaleur que par la peur.



En écrivant cette critique, j'ai le goût de relire ce roman de jeunesse.
Commenter  J’apprécie          112
Le salaire de la peur

Quelle vie que celle d'Henri Girard ! Ce jeune homme hautain, lettré, fils de famille, est accusé d'un triple meurtre (dont celui de son père) et sauvé de peu de la guillotine par Maître Garçon qui démonte point par point les faits qui l'accablent...

Acquitté, il hérite, dilapide le pactole, puis s'enfuit de ce pays qu'il méprise pour mener une vie dissolue, aléatoire dans toutes sortes de tâches précaires en Amérique du sud...

Rentré en France, le baroudeur rassemble ses souvenirs dans une série de livres exceptionnels de vérité, très crus, stylés, à l'hyperréalisme envoûtant, sous le pseudonyme de Gorges Arnaud. Il se lancera ensuite dans le combat politique prenant partie pour la cause anarchiste notamment. Il meurt à 70 ans en 1987 en Espagne.

Le premier de ses livres, considéré comme son chef d'oeuvre, "le Salaire de la Peur", sera vendu à deux millions d'exemplaires...Tout le monde connait aujourd'hui l'histoire depuis le film de Clouzot, qui, à notre sens, ne rend pas justice à l'essence même du propos, à sa métaphysique et à la satire du capitalisme qui salarie quelques paumés, promis à la mort presque certaine, pour éteindre un de ses puits de pétrole.

Le livre débute par un incident qui incendie un puits, il finit par un accident qui met un terme à l'exploit dérisoire de l'impétrant : la peur le maintenait en vie; en s'en libérant, il meurt.

L'écriture est miraculeuse, elle dit l'indicible, la peur devient un personnage qui se saisit du lecteur... le camion est un autre personnage : deux bêtes s'affrontent, le camionneur et la machine... La peur, vers la fin de ce voyage qu'on croit presque gagné, prend le visage et le corps d'une femme qui envahit tel un fantôme la cabine et le restant d'esprit de l'homme qui croit encore conduire... Il en jouit trop brièvement, accablé de fatigue et de peur. Un réflexe, il n'est plus que réflexes, il n'a plus ni intelligence ni imagination...

Il reste à l'auteur à dérouler l'épilogue de cette tragédie qui laisse le lecteur anéanti par la certitude qu'au jeu de cette roulette, quand on perd, c'est "le croupier qui a triché.'

Un chef d'oeuvre, dur et âpre qu'il faut lire et relire. Avec courage.
Commenter  J’apprécie          250
Le salaire de la peur

Cinq cents kilomètres à parcourir en camion sur des routes cabossées avec un chargement de nitroglycérine. Ils sont quatre à avoir accepté ce boulot, quatre à risquer leur peau en espérant décrocher le pactole et une vie nouvelle... Georges Arnaud nous raconte une histoire d'hommes, de vrais, perdus loin de toute société organisée. Dans leur camion, de quoi tout faire sauter. De la nitroglycérine au bout de laquelle dépend leur vie, avec comme promesse au bout du trajet, une somme d'argent bien rondelette qui fait miroiter un avenir radieux. Un roman qui sent la sueur et la peur.
Commenter  J’apprécie          121
Le salaire de la peur

Le salaire de la peur, en effet, le salaire est conséquent et bien mérité pour ceux qui arrivent au bout de leur périple. La peur est présente tout au long du voyage pour ces hommes. Mission suicide mais s’ils en réchappent, seule façon de s’en sortir, sortir de leur vie actuelle, de cet endroit où ils végètent.

Très bon livre, bien écrit, la tension est présente tout au long du récit. On voit la psychologie des personnages évoluer, les amitiés ne résistant pas à l’épreuve.
Commenter  J’apprécie          141
Le salaire de la peur

voilà un livre dont j'ai depuis le début l'impression de connaître l'histoire. Pourtant ce n'est pas une relecture et je n'ai jamais vu le film, mais l'histoire fait partie de la culture populaire commune. C'est un livre assez court, et simple à lire, j'ai bien ressenti toute la tension des chauffeurs, mais je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai eu peur. Quand à la fin je l'avais deviné, allez savoir comment...
Commenter  J’apprécie          40
Le salaire de la peur

Dans une chaleur aussi accablante que la moiteur qui l'accompagne, des individus largués par leurs propres aventures incertaines, éparpillés, repliés, coincés, reclus et prisonniers de leur choix ou de leur errance de vie cherchent l'ultime ressort à leur existence, la dernière opportunité capable de les sortir de l'abîme dans laquelle ils se sont plongés, se vautrent malgré ou à cause d'eux-même. Ici, la part de rêve ne peut plus être auréolée de couleurs, de poésie ou encore de tendresse. C'est le danger, le danger le plus évident, le plus radical qui leur tend les bras. Il se présente au féminin et s'appelle nitroglycérine. La messe est dite. Plus un seul tour de bras, plus un geste incontrôlé ne sera possible sans une réponse immédiate et définitive, leur mort. Scellées par le volant d'un camion et son chargement, les équipes n'ont pas d'autres choix que celui de briller par une prudence qui leur a peut-être manqué durant leur vie d'avant. Chacun devra pour une fois tenir compte de l'autre et mettre sa vie entre ses mains et vive versa; Cette tranche de vie là, brutale se présente à eux maladroitement tracée comme leurs parcours respectifs d'aventuriers. Les routes sinueuses et dangereuses se confondent à leurs expériences de vie. Les aventures hasardeuses d'hier se mêlent aux virages de cette route de fortune alambiquée aux mille et un pièges. Si les caractères de chacun semblent bien trempés, la peur va tous les ramener à l'essentiel. Jouer les gros bras ou les fiers à bras ne sert et ne servira à rien. Si une fois dans leur vie, ils n'ont pas su taire leur grande gueule, l'occasion ne va pas manquer de s'essayer à l'exercice et au réalisme de la mort. La moindre imprudence et tout sera fini. Cette mission se présente comme une addition. Au bout de la route, il y aura la possibilité d'un nouveau départ mais à quel prix, la somme de toutes les peurs. Faut-il encore l'atteindre. C'est prenant. On a l'impression que Georges Arnaud accomplie, dessine la voie d'une rédemption ou d'un purgatoire pour ses personnages. L'idée est excellente et la route annonciatrice de toutes les révélations. Il y a de l'action et de la psychologie. Tout ce petit monde joue avec sa vie et avec nos nerfs. Il ne manquait plus à ce livre qu'une adaptation cinéma pour lui donner l'expression optimale. Charles Vanel et Yves Montand forme l'une de ces équipes de casse-cou ou de trompe la mort efficace. Chacun déroule ses amertumes et son désir de s'en sortir. Chacun dévoile malgré-lui les limites de ce que le personnage peut prendre ou ne pas prendre. En noir et blanc, c'est tout simplement magique de noirceur. Excellent !!!!
Commenter  J’apprécie          251
Le salaire de la peur

Pffiiiooouuu
Commenter  J’apprécie          10
Le salaire de la peur

On a beau connaître l'histoire (deux gars transportent un chargement de nitroglycérine qui peut exploser au moindre soubresaut), on n'en est pas moins happé, oppressé, terrifié par ce roman sec et implacable, et c'est un soulagement d'en sortir même s'il est sans issue.



"Telle est la poétique du risque salarié". Poétique? Tu parles. On la cherche la poésie, dans ce coin désert du Guatemala dédié à la seule exploitation du pétrole, cul de sac où sont venus s'échouer des aventuriers des quatre coins du monde en mal de chance, bloqués là sans argent, sans travail et sans illusions.



Quand le puits de pétrole explose et qua la seule solution pour l'éteindre consiste à y insuffler une charge énergétique plus forte, la compagnie américaine ouvre quelques postes pour aller chercher à 500 kilomètres la nitroglycérine nécessaire à l'extinction. Quatre "élus" sont choisis; une chance qu'ils vont payer au plus fort, celle de se confronter à leur pire ennemi intérieur : la peur viscérale, animale de la mort subite.



Il faut des poumons larges pour lire ce livre qui vous tient en apnée tout au long du trajet qui ne laisse pas une seconde de répit à Gérard et Johnny. Il faut un coeur large aussi pour entrer dans la peau de ces deux hommes unis dans le danger et dans la volonté farouche de s'en sortir, mais aussi si dissemblables : l'un concentré en un point incandescent d'intelligence animale, l'autre dévasté par la peur qui est "là, massive, présente et stupide, prête à sauter".

Une histoire terrible et redoutablement efficace, qui renvoie le lecteur à ses démons les plus cachés.
Commenter  J’apprécie          404
Le salaire de la peur

Attention : ne pas confondre Georges Arnaud, l’auteur du « Salaire de la peur », avec Georges J. Arnaud, l’auteur de la « Compagnie des glaces » ! Mise à part leur quasi-homonymie, ces deux écrivains n’ont rien en commun : le premier (1917-1987) écrit des romans de littérature générale, souvent tirés de ses expériences. Il mène parallèlement une carrière de journaliste d’information et de grand reporter. Le second (1928-2020) écrit des romans policiers, des romans d’espionnage ou de science-fiction, et même des romans érotiques.

Cette mise au point effectuée, arrêtons-nous un instant sur « Le salaire de la peur ». Nous avons tous en tête les images du film de Henri-Georges Clouzot (1950) avec Yves Montand et Charles Vanel : c’est à la fois l’avantage et l’inconvénient des adaptations. Si la vision du réalisateur colle avec celle qui était la vôtre quand vous avez lu le bouquin, tout va bien. Si elle diffère, ben, il y a un gros risque de déception ; lequel peut être minimisé si vous acceptez qu’il puisse exister plusieurs interprétations d’une même œuvre. Cela dit, le film est un chef d’œuvre. Le roman aussi.

L’histoire se passe quelque part en Amérique centrale, pas très loin du Guatemala. L’auteur a pris soin, en exergue, de préciser : « Qu’on ne cherche pas dans ce livre cette exactitude géographique qui n’est jamais qu’un leurre : le Guatemala, par exemple, n’existe pas. Je le sais, j’y ai vécu ».

Le titre « Le salaire de la peur » aurait tout aussi bien s’écrire « Le sale air de la peur ». Car tel est bien le sujet du livre : « la tragédie se noue entre l’homme et sa peur que, fuyant sa prison, il emmène avec lui ». La peur dont il s’agit n’est pas seulement la peur physique devant un danger, elle est un tête-à-tête avec la mort : le salaire de la peur, c’est le coût du risque ; tout ce qu’on peut gagner, c’est la mort, ou un sursis.

Dans ce patelin qui n’existe pas mais où des gens ont vécu, une poignée de personnages au bout du rouleau, aventuriers, alcooliques, drogués, ayant perdu toutes leurs illusions, mais espérant une rédemption, attendent l’occasion de sortir de ce trou. Gérard Sturmer et ses copains vont tenter cette mission : convoyer un tank chargé de nitroglycérine sur une piste impraticable, pour aller éteindre un incendie dans un champ pétrolifère. La peur, la vraie peur, ils vont la connaître intimement et longuement : c’est une agonie qui se répète de minute en minute.

L’auteur raconte ce roman à la façon des romanciers américains : sans fioriture, le langage est cru, les situations souvent paroxystiques, pas beaucoup de grands moments de méditation ou de réflexion, c’est l’action en cours, pas plus. Et pas moins non plus, parce que c’est de ce terreau que naît le suspense, le rythme de l’histoire. Et c’est également de ce matériau que naît le sens de l’aventure : ici, l’homme est tout nu devant la peur de sa mort, il se révèle dans toute sa vérité, dans la grandeur comme dans la médiocrité.

Le film a pris quelques libertés avec le roman, mais en a gardé l’essentiel, même s’il appuie un peu sur le côté « hitchcockien » de l’aventure, en jouant avec les nerfs du spectateur autant qu’avec ceux des personnages. Le livre fait également participer le lecteur, mais de façon plus profonde : au cinéma, la peur est un phénomène physique, un élément de scénario, on a peu de recul pour en déterminer les conséquences morales, encore moins métaphysiques. Dans le roman, elle incarne un critère existentiel du combat de l’homme avec lui-même, qui plus est pour sa propre survie.



Commenter  J’apprécie          160
Le salaire de la peur

Avant d'être un film qui marqua l'histoire du cinéma, ce fût un roman lui-même mémorable.



Un récit brut et brutal, qui dit la vie inévitablement tragique de ces aventuriers dont l'Amérique du Sud fût - et reste probablement aujourd'hui- un terrain "de jeu" privilégié.



Georges Arnaud renonça au confort de sa naissance pour être de ceux-ci, complètement et véritablement, et vivre son absolu.



Son écriture est ainsi pleine de son vécu, dans le fond comme dans la forme, ce qui en fait toute la force.



C'est facile à lire, et ça se dévore d'une traite, sans fioritures.
Commenter  J’apprécie          50
Le salaire de la peur

J'ai lu ce livre en trois jours, poussée par l'angoisse de la chute. Je n'ai pas vu le film et ne le verrai sans doute pas. L'angoisse est tellement prégnante au travers la lecture... Je n'imaginais pas que l'on puisse écrire une telle histoire et générer tant d'émotions. Georges Arnaud nous emmène dans sa course folle au volant de ce camion diabolique.
Commenter  J’apprécie          102
Le salaire de la peur

Voici un de ces livres d'aventure "éclair", dont la noirceur luit sous le soleil sud-américain.

A la désespérance qui suinte du début du bouquin (ces "tramps" qui végètent dans un bourbier vénézuélien, voie de garage des perdants européens), succède l'atroce et épouvantable voyage avec ces deux camions chargés du pire des explosifs: la nitroglycérine.

La maîtresse de ce récit hallucinant, comme hypnotique, c'est cette peur que le lecteur ressent, vissé sur le siège du conducteur de ces bombes roulantes... Cette infecte trouille, qui emplit les protagonistes et les transforme, les réduit...



j'ai vu le film d' Henri-Georges Clouzot, bien après avoir lu le livre. l'adaptation est saisissante, avec les rôles-phare d'Yves Montant et Charles Vanel.



Commenter  J’apprécie          270
Le salaire de la peur

Une réussite captant parfaitement le contenu médiocre et crasseux d'un site misérable pourvu d'une poubelle humaine en fin de parcours attendant sous une chaleur accablante l'apparition d'une opportunité.



Une condamnation éternelle à tuer le temps dans un espace gigantesque, sans barreaux complètement démuni avec la faim, la lèpre, et les fièvres comme relationnel quotidien.



Constat alarmant sur un état dont l'occasion de l'anéantir s'avère encore plus négatif.



On quitte la perversité et l'oisiveté pour la lâcheté et la terreur sans espoir de découvrir la fin des tourments.



La misère intellectuelle et les incontournables transformations caractérielles d'esprits déchus de toute luminosité se débattant furieusement dans des évasions impossibles.

Commenter  J’apprécie          70
Le salaire de la peur

Lu à l'adolescence, ce récit haletant m'avait particulièrement marquée. Une atmosphère pesante, une chaleur écrasante, la peur vissée au creux de l'estomac au fil des pages.

Très beau film tiré de cet ouvrage qui a su restituer cet atmosphère si particulière.
Commenter  J’apprécie          21
Le salaire de la peur

Las Piedras en Amérique du Sud est un endroit où pour quelques dollars, des hommes perdus, échoués là diront nous,

sont prêts à tout ou presque comme affronter des kilomètres de pistes impraticables, au volant d'un camion en piteux état, pour convoyer de la nitroglycérine.

Oui, vous avez bien lu, de la nitroglycérine ! Qui au moindre écart, au moindre choc, vous offre un billet sans retour pour la mort. C'est donc la peur au ventre que les personnages arpentent les chemins peu praticables.

Une peur que le lecteur ressent lui aussi à la lecture de ce roman excitant et palpitant, tout comme la moiteur, l'atmosphère étouffante, la chaleur de la route mais aussi la crasse de ses personnages (on sent le livre coller sous ses doigts).

Une belle lecture, une belle aventure avec un goût de "oh non le roman est déjà fini ?"
Commenter  J’apprécie          83
Le salaire de la peur

Le salaire de la peur, c'est un livre de bonhomme, de mec viril. C'est un roman testosteroné qui se lit d'une traite, mâchoires serrées. L'histoire on la connaît, le camion, la nitroglycérine, une mission suicide, des hommes déterminés, engagés dans un baroud d'honneur contre la vie. Quoi d'autre à perdre. Pour ce qu'elle vaut. Un roman sans fioriture, à l'ambiance poisseuse, intense, puissante, qui se lit comme vivent ces hommes, avec l'énergie du désespoir. Incontournable.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Georges Arnaud (755)Voir plus

Quiz Voir plus

La pluie comme on l'aime

Quel auteur attend "La pluie avant qu'elle tombe"?

Olivier Norek
Jonathan Coe

10 questions
204 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}