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Citations de Georges Ayache (16)


(à propos de Thomas Jefferson) : Brillant et d'une culture éblouissante, il fut digne des grandes figures des Lumières européennes. Il avait voyagé, lu, réfléchi, œuvré comme législateur. Au fond, il était préparé comme personne à la fonction présidentielle (...) Modèle du "père fondateur", il devait imposer pour longtemps sa vision d'un gouvernement fédéral sage et modeste et interpréta lui-même son avènement présidentiel comme une sorte de "révolution" qui ramenait les États-Unis à leurs principes républicains de 1776. 
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Victime d'une tentative d'assassinat alors qu'il prononçait un discours à Milwaukee, (Theodore) Roosevelt lança à son auditoire abasourdi : "Je ne sais pas si vous rendez compte qu'on vient de me tirer dessus !" avant de poursuivre son discours, long de quatre vingt-dix minutes, avec une balle logée dans la poitrine.
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(à propos de Calvin Coolidge) : Sa réserve devint légendaire et lui vaudrait bientôt le surnom ironique de Silent Cal. Plus tard, il persisterait dans cette façon d'être en déclarant, avec un sens irréprochable de l'économie verbale, que "si vous ne dites rien, vous n'avez pas besoin de le répéter".
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"To be is to do”—Socrates.
“To do is to be”—Jean-Paul Sartre.
“Do be do be do”—Frank Sinatra. [de 'Strangers in the night']
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(à propos de Stephen Grover CLEVELAND) : Sans l'avoir spécialement recherché, Grover Cleveland aura cumulé les originalités : premier démocrate à accéder à la présidence des États-Unis après la guerre de Sécession, seul président à s'être marié à la maison Blanche et, surtout, seul président à avoir été élu pour deux mandats non consécutifs. Il resterait cependant moins marquant pour son bilan politique effectif que pour sa personnalité.
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Les membres du Rat Pack n'étaient ni des révolutionnaires ni même des contestataires. Ils ressemblaient au fond à ces Américains plutôt ordinaires auxquels les gens pouvaient facilement s'identifier. Des gars doués qui refusaient le monde à coups de verre de Bourbon et de plaisanteries douteuses. De vrais larrons en foire, généreux parfois, salauds quand l'occasion se présentait.
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(à propos de Calvin Coolidge) : Ni visionnaire à la Roosevelt, ni idéaliste à la Wilson, il représentait cependant mieux qu'aucun autre cette Amérique profonde, invisible, qui ne vivait pas dans les années 1920 - les fameuses Roaring Twenties - à la manière trépidante de ses élites insouciantes et privilégiées. Il était de cette Amérique-là, cette majorité silencieuse honnête mais sans imagination, figée dans ses valeurs traditionnelles jusqu'à en paraitre étriquée. Cette Amérique même qui devait s'effondrer quelques années plus tard dans le cataclysme de la Grande dépression.
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(à propos de Calvin Coolidge) : Il susciterait ainsi l'ironie de plus en plus acide des commentateurs, le plus célèbre d'entre eux, Walter Lippmann, allant même jusqu'à le consacrer "génie de l'inaction" : "Aucun homme n'a autant travaillé à l'inactivité, avec une telle force de caractère, avec un tel sens du détail, avec un dévouement aussi consciencieux à cette tâche".
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(à propos de William Harrison) C'est l'arme à la main, contre les Anglais et contre les tribus indiennes, qu'il bâtit sa carrière militaire ainsi qu'une réputation de popularité qu'il sut exploiter habilement sur le terrain politique pour parvenir jusqu'à la présidence. Là, il devint l'homme des records. A soixante-huit ans, il était le plus âgé à accéder à la Maison-Blanche (seul Ronald Reagan, cent quarante ans plus tard, ferait mieux). Long d'une heure et quarante minutes, son discours d'inauguration resterait le plus long de tous ceux prononcés par un président investit. Malheureusement pour Harrison, sa présidence - qui dura trente jours, douze heures et trente minutes - resterait, elle, la plus brève de l'histoire américaine.
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Longtemps après cette véritable tragédie antique, JFK demeure une icône de l'Amérique et suscite à ce titre respect, admiration et nostalgie. Parce qu'il était trop jeune pour mourir. Parce que cette élégance qu'il irradiait ne devait pas, ne pouvait pas succomber face à la vulgarité, face à un médiocre de hasard aux habits de meurtrier. C'est parce que l'assassinat de cet homme hors du commun relevait de l'inacceptable que s'est construite autour de lui une légende dorée et que sa présidence reste perçue comme un moment béni dans l'histoire de l'Amérique. Un pays au faîte de sa puissance, porté par une euphorie conquérante qui rendait impensables les années de plomb et la crise de confiance - du Vietnam au Watergate - qui devait s'ensuivre.
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Conversation avec Mitterrand
-Vous êtes ici mon Général à la suite d'un concours de circonstances peu ordinaires.Mais vous pourriez tout aussi bien ne pas être là. Vous auriez pu ne pas naitre ou encore mourir plus tôt.
-Que voulez-vous dire Mitterrand?
-Nous sommes entrés depuis peu dans la vie insolite et périlleuse des pronunciamientos réservé jusqu'ici aux républiques sud-américaines.Ord, d'après vous,nous n'aurions pour faire face à ce genre de tragédie qu'un seul recours : vous-même, mon Général.Mais vous êtes mortel ...
-Je vois où vous voulez en venir ...Vous vulez ma mort ...Vous êtes un homme politique , M .Mitterrand.C'est bien il en faut . Mais en certaines circonstances les hommes doivent savoir se hisser au niveau des hommes d'Etat .
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Le Pat Rack affichait sans complexe sa frivolité et son sens particulier du mauvais goût. La prétention et la gravité étaient reléguées en permanence au vestiaire.
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« Sa richesse, le cinéma italien la tient aussi de sa diversité inouïe. Au fond, il aura su embrasser tous les genres, du comique le plus pur – la fameuse comédie « à l’italienne » – à la réflexion philosophique la plus sophistiquée en passant par le drame sentimental, la tragédie sociale, voire le western ou le péplum. Cette diversité, l’âge d’or de ce cinéma aura su l’incarner à travers une pléiade prodigieuse de talents et de créateurs. »
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Bien des décennies après, Kennedy est encore l'incarnation de ces Happy days qui n'en finissent pas d'aviver notre nostalgie. A la fin des fifties, les teenagers adulaient Elvis Presley ou James Dean, mais tout le monde se retrouvait pour admirer JFK. L'homme était tellement gâté par la nature que c'en était presque matière à scandale. Jeune et beau, aussi riche qu'intelligent, il était bercé par la chance. Mieux encore, sa modernité charismatique et séduisante esquissait une Amérique novatrice et généreuse : celle de la «Nouvelle Frontière». Cela ne s'était plus produit depuis Franklin D. Roosevelt. Cerise sur le gâteau, en ces temps avant-coureurs de la communication de masse, il était merveilleusement télégénique : une «gueule», une «présence», comme on le dit généralement des monstres sacrés du cinéma dont il aurait pu être un jeune premier.
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Les apparitions de JFK étaient impatiemment attendues et commentées, ses voyages à l'étranger une sorte d'événement. L'homme de la rue, à New York, dans le Kansas ou l'Oregon, se sentait fier de l'avoir pour président. Jusqu'aux journalistes, pourtant blasés par nature, qui restaient sidérés par ce véritable OVNI de la politique.
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En mai 2017, John Fitzgerald Kennedy aurait eu cent ans. Pour lui, on le sait, l'histoire s'est interrompue brutalement un après-midi ensoleillé d'automne, à Dallas. Il en a été un peu de même pour ces générations tétanisées d'effroi et d'incrédulité en apprenant, par la radio ou par la télévision, l'incroyable nouvelle de son assassinat.
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