[EMISSION] LES COUPS DE COEUR DES LIBRAIRES 15-01-2021
L'émission "Le coup de coeur des libraires est diffusée sur les Ondes de Sud Radio, chaque vendredi matin à 10h45. Valérie Expert vous donne rendez-vous avec votre libraire Gérard Collard pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici !
La familia grande de Camille Kouchner aux éditions Seuil
https://www.lagriffenoire.com/1068600--la-familia-grande.html
Mademoiselle Coco et l'eau de l'amour de Michelle Marly et Dominique Autrand aux éditions Fleuve
https://www.lagriffenoire.com/1069159-jeunesse-mademoiselle-coco-et-l-eau-de-l-amour.html
La Dame du Ritz de Melanie Benjamin aux éditions Albin Michel
https://www.lagriffenoire.com/1060860-divers-litterature-la-dame-du-ritz.html
le N°5 de Chanel. Biographie non autorisée. de Marie-Dominique Lelièvre aux éditions J'ai Lu
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1067722&id_rubrique=51
L'embaumeur - ou L'odieuse confession de Victor Renard de Isabelle Duquesnoy aux éditions Points
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La Pâqueline: ou les mémoires d'une mère monstrueuse de Isabelle Duquesnoy aux éditions De La Martinière
https://www.lagriffenoire.com/1069144-jeunesse-la-paqueline-ou-les-memoires-d-une-mere-monstrueuse.html
Comment cuisiner les lapins de Manon Gauthier et Michaël Escoffier aux éditions Kaléidoscope
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1033429&id_rubrique=4
Fais coucou ! de Giuliano Ferri et Julie Duteil aux éditions Minedition
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1062117&id_rubrique=4
Porculus (Edition de luxe) de Arnold Lobel aux éditions L'école des Loisirs
https://www.lagriffenoire.com/1067717-romans-porculus.html
Isabelle de Arnold Lobel aux éditions L'école des loisirs
https://www.lagriffenoire.com/1067718-romans-isabelle.html
La chute de Nixon de Georges Ayache aux éditions Perrin
https://www.lagriffenoire.com/1056192-romans-la-chute-de-nixon.html
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Vos libraires passionnés,
Gérard Collard & Jean-Edgar Casel
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(à propos de Thomas Jefferson) : Brillant et d'une culture éblouissante, il fut digne des grandes figures des Lumières européennes. Il avait voyagé, lu, réfléchi, œuvré comme législateur. Au fond, il était préparé comme personne à la fonction présidentielle (...) Modèle du "père fondateur", il devait imposer pour longtemps sa vision d'un gouvernement fédéral sage et modeste et interpréta lui-même son avènement présidentiel comme une sorte de "révolution" qui ramenait les États-Unis à leurs principes républicains de 1776.
Victime d'une tentative d'assassinat alors qu'il prononçait un discours à Milwaukee, (Theodore) Roosevelt lança à son auditoire abasourdi : "Je ne sais pas si vous rendez compte qu'on vient de me tirer dessus !" avant de poursuivre son discours, long de quatre vingt-dix minutes, avec une balle logée dans la poitrine.
(à propos de Calvin Coolidge) : Sa réserve devint légendaire et lui vaudrait bientôt le surnom ironique de Silent Cal. Plus tard, il persisterait dans cette façon d'être en déclarant, avec un sens irréprochable de l'économie verbale, que "si vous ne dites rien, vous n'avez pas besoin de le répéter".
(à propos de Stephen Grover CLEVELAND) : Sans l'avoir spécialement recherché, Grover Cleveland aura cumulé les originalités : premier démocrate à accéder à la présidence des États-Unis après la guerre de Sécession, seul président à s'être marié à la maison Blanche et, surtout, seul président à avoir été élu pour deux mandats non consécutifs. Il resterait cependant moins marquant pour son bilan politique effectif que pour sa personnalité.
"To be is to do”—Socrates.
“To do is to be”—Jean-Paul Sartre.
“Do be do be do”—Frank Sinatra. [de 'Strangers in the night']
(à propos de Calvin Coolidge) : Ni visionnaire à la Roosevelt, ni idéaliste à la Wilson, il représentait cependant mieux qu'aucun autre cette Amérique profonde, invisible, qui ne vivait pas dans les années 1920 - les fameuses Roaring Twenties - à la manière trépidante de ses élites insouciantes et privilégiées. Il était de cette Amérique-là, cette majorité silencieuse honnête mais sans imagination, figée dans ses valeurs traditionnelles jusqu'à en paraitre étriquée. Cette Amérique même qui devait s'effondrer quelques années plus tard dans le cataclysme de la Grande dépression.
Les membres du Rat Pack n'étaient ni des révolutionnaires ni même des contestataires. Ils ressemblaient au fond à ces Américains plutôt ordinaires auxquels les gens pouvaient facilement s'identifier. Des gars doués qui refusaient le monde à coups de verre de Bourbon et de plaisanteries douteuses. De vrais larrons en foire, généreux parfois, salauds quand l'occasion se présentait.
Conversation avec Mitterrand
-Vous êtes ici mon Général à la suite d'un concours de circonstances peu ordinaires.Mais vous pourriez tout aussi bien ne pas être là. Vous auriez pu ne pas naitre ou encore mourir plus tôt.
-Que voulez-vous dire Mitterrand?
-Nous sommes entrés depuis peu dans la vie insolite et périlleuse des pronunciamientos réservé jusqu'ici aux républiques sud-américaines.Ord, d'après vous,nous n'aurions pour faire face à ce genre de tragédie qu'un seul recours : vous-même, mon Général.Mais vous êtes mortel ...
-Je vois où vous voulez en venir ...Vous vulez ma mort ...Vous êtes un homme politique , M .Mitterrand.C'est bien il en faut . Mais en certaines circonstances les hommes doivent savoir se hisser au niveau des hommes d'Etat .
Longtemps après cette véritable tragédie antique, JFK demeure une icône de l'Amérique et suscite à ce titre respect, admiration et nostalgie. Parce qu'il était trop jeune pour mourir. Parce que cette élégance qu'il irradiait ne devait pas, ne pouvait pas succomber face à la vulgarité, face à un médiocre de hasard aux habits de meurtrier. C'est parce que l'assassinat de cet homme hors du commun relevait de l'inacceptable que s'est construite autour de lui une légende dorée et que sa présidence reste perçue comme un moment béni dans l'histoire de l'Amérique. Un pays au faîte de sa puissance, porté par une euphorie conquérante qui rendait impensables les années de plomb et la crise de confiance - du Vietnam au Watergate - qui devait s'ensuivre.
(à propos de William Harrison) C'est l'arme à la main, contre les Anglais et contre les tribus indiennes, qu'il bâtit sa carrière militaire ainsi qu'une réputation de popularité qu'il sut exploiter habilement sur le terrain politique pour parvenir jusqu'à la présidence. Là, il devint l'homme des records. A soixante-huit ans, il était le plus âgé à accéder à la Maison-Blanche (seul Ronald Reagan, cent quarante ans plus tard, ferait mieux). Long d'une heure et quarante minutes, son discours d'inauguration resterait le plus long de tous ceux prononcés par un président investit. Malheureusement pour Harrison, sa présidence - qui dura trente jours, douze heures et trente minutes - resterait, elle, la plus brève de l'histoire américaine.