Nationalité : France
Né(e) à : Amiens , le 20/03/1918
Mort(e) à : Montélimar , le 08/10/2004
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Né(e) à : Amiens , le 20/03/1918
Mort(e) à : Montélimar , le 08/10/2004
Biographie :
Georges Bayard est un écrivain français principalement connu comme auteur de romans pour la jeunesse, activité qu'il mena parallèlement à sa carrière d'enseignant de 1952 à 1988.
Il a publié quelques romans sous les pseudonymes de Georges Travelier (La Chanson du cabestan, 1957) et Jean-Pierre Decrest (À manipuler avec précaution, 1979).
Issu d'une famille modeste, il passe son enfance dans la Somme. Il étudie ensuite à l'École Normale d'Instituteurs d'Amiens dont il sort diplômé en 1937.
Survient la Seconde Guerre mondiale. Il est mobilisé en 1939 comme officier de réserve, rejoint la résistance après l'armistice et réintègre l'armée régulière en 1944. Ses faits d'arme lui vaudront la Croix de Guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance.
Il quitte l'armée en 1951, diplôme d’interprétariat anglais en poche, pour exercer le métier d'enseignant auquel sa formation le destinait. En 1952, il est nommé dans le Nord, puis à Antony (Hauts-de-Seine), où il accomplira le reste de sa carrière. Son épouse, Louise Marandet, par ailleurs artiste-peintre, y enseigne également.
Il rencontre le monde de la littérature pour la jeunesse quand il se voit confier la traduction de cinq aventures de Simon Black, héros créé par l'auteur australien Yvan Southall. Il publie ensuite de sa plume de nombreux récits et contes pour des périodiques pour enfants et adolescents tels que Benjamin, Le Journal de Tintin, Le Journal de Mickey, etc.
Après deux premiers romans historiques ("La Chanson du cabestan", 1957 et "Amérique an mille", 1959), il publie en 1958 chez Hachette "Michel mène l'enquête" puis "Michel et la falaise Mystérieuse". L'un et l'autre séduisent rapidement le public adolescent et ouvrent la voie à une longue série de succès.
S'y sont ajoutées par la suite celles des César et des Cécile chez le même éditeur.
Georges Bayard prend sa retraite en 1988 et se retire à Soyans (Drôme).
+ Voir plusGeorges Bayard est un écrivain français principalement connu comme auteur de romans pour la jeunesse, activité qu'il mena parallèlement à sa carrière d'enseignant de 1952 à 1988.
Il a publié quelques romans sous les pseudonymes de Georges Travelier (La Chanson du cabestan, 1957) et Jean-Pierre Decrest (À manipuler avec précaution, 1979).
Issu d'une famille modeste, il passe son enfance dans la Somme. Il étudie ensuite à l'École Normale d'Instituteurs d'Amiens dont il sort diplômé en 1937.
Survient la Seconde Guerre mondiale. Il est mobilisé en 1939 comme officier de réserve, rejoint la résistance après l'armistice et réintègre l'armée régulière en 1944. Ses faits d'arme lui vaudront la Croix de Guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance.
Il quitte l'armée en 1951, diplôme d’interprétariat anglais en poche, pour exercer le métier d'enseignant auquel sa formation le destinait. En 1952, il est nommé dans le Nord, puis à Antony (Hauts-de-Seine), où il accomplira le reste de sa carrière. Son épouse, Louise Marandet, par ailleurs artiste-peintre, y enseigne également.
Il rencontre le monde de la littérature pour la jeunesse quand il se voit confier la traduction de cinq aventures de Simon Black, héros créé par l'auteur australien Yvan Southall. Il publie ensuite de sa plume de nombreux récits et contes pour des périodiques pour enfants et adolescents tels que Benjamin, Le Journal de Tintin, Le Journal de Mickey, etc.
Après deux premiers romans historiques ("La Chanson du cabestan", 1957 et "Amérique an mille", 1959), il publie en 1958 chez Hachette "Michel mène l'enquête" puis "Michel et la falaise Mystérieuse". L'un et l'autre séduisent rapidement le public adolescent et ouvrent la voie à une longue série de succès.
S'y sont ajoutées par la suite celles des César et des Cécile chez le même éditeur.
Georges Bayard prend sa retraite en 1988 et se retire à Soyans (Drôme).
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la tante Gisèle annonça.
- ils parait que les gendarmes sont à l,auberge,
ils interroge le père sarazini
a cause des vols de sacs de
ciment. qui n'a jamais été
tirée au clair. il n'y a pas de
fumée sans feu.
gustou hausse les épaules.
- c'est bien le plus stupide
des proverbes, celui là. il
suffit que la pire des commères se mettent à raconter des sornettes sur le compte de quelqu'un pour
faire de la fumée comme tu dis. et ce n'est pas pour autant qu'il y aurait réellement le feu, pas vrai.
Michel estima que l, oncle
gustou avait raison.
- je suis de l, avis de l, oncle,
quand on ne sait rien, mieux
vaut se taire que de mal parler.
- ils parait que les gendarmes sont à l,auberge,
ils interroge le père sarazini
a cause des vols de sacs de
ciment. qui n'a jamais été
tirée au clair. il n'y a pas de
fumée sans feu.
gustou hausse les épaules.
- c'est bien le plus stupide
des proverbes, celui là. il
suffit que la pire des commères se mettent à raconter des sornettes sur le compte de quelqu'un pour
faire de la fumée comme tu dis. et ce n'est pas pour autant qu'il y aurait réellement le feu, pas vrai.
Michel estima que l, oncle
gustou avait raison.
- je suis de l, avis de l, oncle,
quand on ne sait rien, mieux
vaut se taire que de mal parler.
A la fin de l'après-midi, ils avaient confectionné un filet à papillon avec un morceau de tulle, obtenu discrètement de Maguy, et un fil de fer torsadé fixé au manche d'un balai!
« Demain, nous attraperons des crabes de terre, décida Marie-France, je suis sûre que le prof n'en a jamais vu.
- Ça va puer les crabes, une fois morts! protesta son frère.
- Penses-tu, bien enveloppés dans du plastique, au fond de nos musettes, ça ira.
- Justement, on devrait emporter une musette, ce soir, pour mettre la boîte. On aurait les mains libres. »
Sa sœur fronça les sourcils. L'idée ne venant pas d'elle, elle cherchait un argument pour la contrer. Mais elle finit par sourire.
« Tu as raison, dit-elle. On va bien s'amuser! »
Yves retourna vers la porte, faire le guet. Il était dix heures moins dix quand il entendit claquer une porte, à l'étage.
« Je crois que ça y est! fit-il. Tout le monde est monté!
- On y va, alors! »
« Demain, nous attraperons des crabes de terre, décida Marie-France, je suis sûre que le prof n'en a jamais vu.
- Ça va puer les crabes, une fois morts! protesta son frère.
- Penses-tu, bien enveloppés dans du plastique, au fond de nos musettes, ça ira.
- Justement, on devrait emporter une musette, ce soir, pour mettre la boîte. On aurait les mains libres. »
Sa sœur fronça les sourcils. L'idée ne venant pas d'elle, elle cherchait un argument pour la contrer. Mais elle finit par sourire.
« Tu as raison, dit-elle. On va bien s'amuser! »
Yves retourna vers la porte, faire le guet. Il était dix heures moins dix quand il entendit claquer une porte, à l'étage.
« Je crois que ça y est! fit-il. Tout le monde est monté!
- On y va, alors! »
Sur les indications de Michel, la bande alla se poster devant le plan lumineux du métro, non loin du guichet aux billets. Pendant que Daniel expliquait le fonctionnement de l'appareil à Cristina, qui s'amusait à appuyer sur les boutons du tableau et à faire s'allumer successivement toutes les lignes, Michel surveillait l'entrée….
Michel avait l'impression de rêver. Un grand brun évoquait Arthur, bien entendu; et il savait pertinemment qu'Arthur n'était pas revenu à Châteauneuf!
Qui donc avait pu réclamer la lettre? Et surtout savoir qu'elle était entre les mains du receveur?
La chose paraissait si invraisemblable que Michel sentit la tête lui tourner.
« Quelque chose ne va pas, mon garçon? » s'étonna le postier.
Michel dut faire un effort de volonté pour recouvrer ses esprits.
« Heu... non, merci, monsieur, la surprise, tout simplement. Je m'attendais si peu... En effet, je n'ai pas revu le grand brun qui a repris la lettre. Excusez-moi! »
Michel s'éloignait du guichet, lorsqu'une idée lui vint à l'esprit. Il revint vers le postier.
« Excusez-moi, monsieur, mais vous connaissez la personne qui s'est servie du photocopieur et y a trouvé la lettre? »
Etonné à son tour, l'homme réfléchit.
Qui donc avait pu réclamer la lettre? Et surtout savoir qu'elle était entre les mains du receveur?
La chose paraissait si invraisemblable que Michel sentit la tête lui tourner.
« Quelque chose ne va pas, mon garçon? » s'étonna le postier.
Michel dut faire un effort de volonté pour recouvrer ses esprits.
« Heu... non, merci, monsieur, la surprise, tout simplement. Je m'attendais si peu... En effet, je n'ai pas revu le grand brun qui a repris la lettre. Excusez-moi! »
Michel s'éloignait du guichet, lorsqu'une idée lui vint à l'esprit. Il revint vers le postier.
« Excusez-moi, monsieur, mais vous connaissez la personne qui s'est servie du photocopieur et y a trouvé la lettre? »
Etonné à son tour, l'homme réfléchit.
Michel et son cousin Daniel vont rejoindre martine a dunes sur mer pour les vacances.
- alors demande Daniel. il y en a encore
pour longtemps de cette balançoire?
on serait mieux a dos de chameau.
- ce n'est pas pas pour rien qu'on appelle
ça un tortillard.
- alors demande Daniel. il y en a encore
pour longtemps de cette balançoire?
on serait mieux a dos de chameau.
- ce n'est pas pas pour rien qu'on appelle
ça un tortillard.
"Col du Blanchon. Altitude 807 mètres.
[...]
Arthur déclara :
"Je ne sais pas si vous vous rendez compte ! A quatre mille mètres près, nous serions au sommet du mont Blanc ! C'est une performance, ça !"
[...]
Arthur déclara :
"Je ne sais pas si vous vous rendez compte ! A quatre mille mètres près, nous serions au sommet du mont Blanc ! C'est une performance, ça !"
Les deux cousins s'engagèrent dans une allée étroite du marché aux Puces, celui qui est connu sous le nom de marché Biron. Cette allée, en bordure du marché, ne comprenait qu'une seule rangée de stands. Des armes de tous genres, des instruments de musique vieillots voisinaient avec des casques à crinière, des armures-plastrons, des lanternes désuètes et des lustres à pendeloque de cristal. Des livres reliés de cuir sombre s'alignaient sur des étagères aux montants tarabiscotés. Des cabarets à liqueur côtoyaient des boîtes à musique.
"Un vrai conte de fées !" murmura Daniel.
-Je comprends qu'Yves et Marie-France se sentent à leur aise ici !"
Ils finirent par apercevoir les têtes blondes des jumeaux ; ils étaient en train d'examiner des armes africaines aux lames impressionnantes. Les "grands" restèrent un instant à contempler le spectacle des "petits", aussi vifs l'un que l'autre et débordants de curiosité et de gentillesse foncière.
"Un vrai conte de fées !" murmura Daniel.
-Je comprends qu'Yves et Marie-France se sentent à leur aise ici !"
Ils finirent par apercevoir les têtes blondes des jumeaux ; ils étaient en train d'examiner des armes africaines aux lames impressionnantes. Les "grands" restèrent un instant à contempler le spectacle des "petits", aussi vifs l'un que l'autre et débordants de curiosité et de gentillesse foncière.
On sentait, derrière le masque d'autorité bourrue, en dépit de l'aspect rébarbatif de la moustache en brosse, la douceur de l'homme fort, la véritable charité, celle qui est amour du prochain.
- vous me la copierez, Michel..vous et vos idées.
a la tournure que prennent les événements,
nous sommes prisonniers
de ce patelin pour longtemps.je ne sais pas si
vous vous rendez compte,
le championnat est dans trois jours, en admettant
que nous trouvions le moyen de partir... et je vois pas comment, je serai fraîche, moi en pleine forme.
- vrai, vous en faites une tête. ne me dites pas que le problème est difficile, s,
il n'était pas difficile, ce ne
serait pas un problème.
a la tournure que prennent les événements,
nous sommes prisonniers
de ce patelin pour longtemps.je ne sais pas si
vous vous rendez compte,
le championnat est dans trois jours, en admettant
que nous trouvions le moyen de partir... et je vois pas comment, je serai fraîche, moi en pleine forme.
- vrai, vous en faites une tête. ne me dites pas que le problème est difficile, s,
il n'était pas difficile, ce ne
serait pas un problème.
Ils [...] possédaient la même allure calme, tranquille des gens qui, connaissant le prix du temps et de l'effort, accomplissent en conscience leur tâche quotidienne, sans nervosité mais sans paresse.
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