Claude Voilier

Minnie met les paquets en lieu sûr, à l'intérieur de la maison. Mais les chiens restent dans sa cour pour jouer. Ils aboient pour avoir du gâteau. Ils poursuivent des petits écureuils, des « tamias », et les obligent à se réfugier dans un arbre. Tout cela fait rire Fifi, Riri et Loulou.

C'est au cours du dîner que ses cousins et elle mettent ses parents au courant de toute l'affaire... Comme il faut s'y attendre, sa mère frémit en songeant aux dangers qu'a courus sa fille, et son père la gronde très fort.

"Mick ! Voilà le bout de corde que tu m'as demandé ! Attrape ! ... Mais pour fixer ton balluchon sur le porte-bagages, ce ne sera guère décoratif... Annie ! Tu rêves, non ? Emporter une valise pareille ! Il y a cent fois trop de choses là-dedans, ma pauvre fille !...
Oh ! là ! là ! Dagobert ! Cesse donc de te mettre toujours dans mes jambes ! Pas moyen de finir tranquillement nos préparatifs.
- Arrête de rouspéter, Claude ! jeta François en riant. N'es-tu donc pas ravie de partir ?
- Mais si ! Tu le sais bien."
Claude Dorsel serra les cordons d'un petit sac de marin qu'elle venait de remplir et sourit à son cousin :
"Si je bavarde tant, c'est parce que je déborde de joie. Te rends-tu compte ? Quinze jours de vacances au cap de Tempêtes ! Voilà qui coupe agréablement notre été à Kernach. Quelle veine ! Je voudrais déjà être là-bas."

Encadrés par les Jivaros, les captifs suivent une étroite piste qui serpente parmi les arbres. Annie a l’impression d’avoir marché un siècle quand, enfin, la petite troupe débouche dans un espace découvert ou se pressent des huttes de branchages. Le camp des Jivaros occupe entièrement la clairière dénudée. Au centre s’élève une construction plus spacieuse que les autres. La petite troupe s’en approche… Sur le seuil parait un Indien gigantesque dont le tête s’orne de plumes de toucan. C’est le chef !

La porte du poste de commandement vient de s’ouvrir derrière son dos. Julien apparaît. Lui aussi est armé…Claude a déjà compris.
-des pirates de l’air ! souffle-t-elle à ses cousins
Revenus de leur surprise, les autres passagers réagissent à leur tour. On entend des cris d’effroi, des exclamations de colère, des protestations indignées. Daniel se soulève sur son siège, comme prêt à s’élancer. Il regarde les trois autres moniteurs avec des yeux exorbités.

Un instant plus tard, les Cinq rentraient chez eux préparer leur départ. François et Annie étaient tout contents de savoir Pradier et la bande des fraudeurs en prison. Mais Claude et Mick pensaient déjà à de nouvelles aventures.
Et Dago aussi, je crois bien/ (p.186)

« C’est ainsi que le comte de Roquépine reçut un coffre renfermant des reliques d’or, des joyaux, des pierres précieuses ainsi que des pièces d’or et d’argent… Scrupuleusement, le châtelain aurait enfoui le coffre dans une cachette connue de lui seul. Là-dessus, les Templiers furent anéantis, leurs biens dispersés… et le seigneur de Roquépine mourut subitement, toujours détenteur du trésor… et emportant avec lui le secret de la cachette. »
Dans la foule des touristes, un homme à la voix puissante demanda :
« Et ce trésor ? On ne l’a jamais retrouvé ?

Allons ! Un effort ! Refaites vos calculs ! Mettez votre fameuse formule noir sur blanc, et aucun mal ne vous sera fait. Sinon, gare à vous ! Nous commençons
à nous impatienter. Cette situation ne peut s'éterniser, ne l'oubliez pas ! Dans deux jours, si vous n'avez pas cédé, nous passeront coûte que coûte la frontière... avec vous, professeur ! Et alors, nous vous remettrons à des gens beaucoup plus méchants que mon camarade et moi. Eux sauront vous obliger à révéler votre découverte, soyez-en sûr !

p 140

Tous les éléphants se retrouvèrent bientôt sur l'immense place d'Amber. Leurs passagers commencèrent à descendre les uns après les autres. Soudain, claude poussa un cri...

Un petit frisson court le long de l'échine de Claude. Intrépide, voire téméraire, elle est de nouveau prête à se lancer à corps perdu dans l'aventure.