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Critiques de Georges Salinas (7)
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Le murmure des âmes perdues

Merci à masse critique non-fiction, aux éditions « Mareuil éditions », ainsi qu’à l’auteur Georges Salinas que j’aurais plaisir à redécouvrir dans ces prochains écrits. J’ai même l’intention d’acheter son premier roman « le chat d’Oran ».



Tout au long du livre, nous suivons des policiers à la poursuite de trafiquants. Ce roman est parsemé de petits chapitres qui se lit rapidement. Ce qui nous donne un sentiment d’action perpétuelle. J’ai été prise par ces actes entrecoupés de l’univers familial de ces policiers. Ce qui les rend plus humains.



Ce qui m’a le plus intrigué, c'est de savoir que cet ouvrage s’inspire de faits réels. Parfois j’ai eu des doutes, mais étant donné que M. Salinas est un ancien chef de la BRI (Brigade de recherche et d’Intervention) durant les attentats de 2015. Je n’ai eu qu’à m’incliner avec tout le respect qui est dû à ce métier.

C’est cela que je retiendrais de ce roman, le combat de ses officiers, risquait sa vie pour arrêter des criminels qui eux, non aucune pitié.



Le dernier chapitre est sur le 11 septembre 2001, un hommage, un rappel… Il a suffi de quelques lignes pour que mon corps soit parsemé de frissons.



En conclusion, un très bon polar comme je les aime.

Et un écrivain que je vais suivre de très très près.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Le murmure des âmes perdues

Ça y est on y est. Non, pas à mon trophée Mr Olympia 2022 (en toute franchise j’étais à deux doigts mais j’avais un poil négligé mes ischio j’suis dég), mais bien à mon retour, enfin vite fait. Et vous savez bien pourquoi. Effectivement j’suis pas contre vous faire une bise, ou bien deux ou même trois (j’veux pas fâcher les bretons c’est el sangre) mais en l’occurrence ce n’est pas ça. C’est ce satané gong. Celui des 30 jours pour rédiger la critique du Masse Critique. A quelques heures du clap de fin il bourdonne dans mes oreilles. Ah oui et avant que j’oublie keur aux éditions Mareuil pour m’avoir envoyé ce joli exemplaire en grand format. Bon allez on n’a plus le temps pour les conneries, en avant.



J’vous le dis direct, ça va moucher rouge car j’suis un cogneur, un mâle, un vrai, vous me connaissez. Levons le voile tout de suite : le bilan est mitigé. Mais attaquons avec les points forts car j’aime finir par un petit paragraphe (ou deux) au vitriol, c’est toujours l’occasion de lâcher deux ou trois âneries et j’aime rire. Le bon vin aussi d’ailleurs. Mais je digresse. Je disais donc, le début était prometteur, très même. Découverte du milieu du trafic de drogue, de la pègre moderne et j’en passe façon enquête policière : le petit émerveillé devant les Grands Scorsese qui sommeillait en moi s’est soudainement réveillé. En un mot ? Passionnant.



Sauf que cette prometteuse première partie va soudainement céder la place à une seconde plus, comment dire, bordélique. Imaginez deux secondes passer des Affranchis à un Michael Bay. Vous visualisez la scène ? Vous troquez d’un coup une orchestration méticuleuse pour un joyeux bordel d’explosions et de crissements de pneus de tous les côtés. Eh bien ici c’est un peu pareil. Overdose de péripéties, d’actions faussement nerveuses, à tel point qu’on finit le bouquin en sueur comme après avoir un footing. En gros, à éviter de lire avant le biberon de 22h ou vous êtes mort(e). En revanche, pour griller les calories en trop accumulées à cause des raclettes hivernales avant la période estivale c’est le nec plus ultra.



Je passerai sur la chute de la fin afin de ne spoiler personne et qui est complètement parachutée et sortie de nulle part. Un peu comme un programme économique de dernière minute de la part de Zemmour. Vous voyez le décor ? Bref, c’est clairement dommage et on a ce sentiment de frustration qui fait rage en nous une fois la lecture finie car il y avait matière à faire un très bon bouquin, mais genre vraiment. Façon Norek vibes Et au final à vouloir trop en faire, Georges Salinas gâche un beau travail de retranscription sur le métier encore très secret et méconnu de brigadier à la BRI mais qui déchaîne de plus en plus les passions. Nul besoin de s’étaler davantage, vous avez bien saisi que le virage hollywoodien en plein film d’auteur était un peu malvenu.



J'vous laisse j'ai un double appel sur la ligne babyphone. Bises.
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Le chat d'Oran

Voici un livre… viril. Georges Salinas, vétéran de la BRI (Brigade de Recherche et d’intervention) s’est vu confronté de plein fouet aux attentats du Bataclan et de l’Hyper Cacher. Cet événement fulgurant l’a doublement touché. Par sa violence et son arbitraire, bien sûr, mais aussi parce qu’il venait frapper aux portes de son propre passé. Fils de policier en poste en Algérie dans les années 60, l’auteur a été nourri de violence et de peur. Le terrorisme était ancré dans ses gènes avant même le 11 septembre.

Alors, bien évidemment, on peut trouver quelque manichéisme dans ce livre, surtout dans sa première partie qui se déroule à Oran.

La seconde partie montre plus d’objectivité. De retour à Paris, le chat d’Oran (dont on sent qu’il doit beaucoup au père de Salinas) affronte dans un duel intime son ennemi juré, Ahmed, militant du FLN. Les événements vont conduire ces deux hommes vers une fin troublante.

Il est indéniable que le sujet est parfaitement maîtrisé. Les arcanes de ce qui était déjà une guerre y sont décryptées avec minutie et intelligence. Personnellement, j’y ai appris beaucoup.

Cet ouvrage inaugure une trilogie consacrée au terrorisme.

A lire l’article paru dans le Monde du 26 février 19 (voir lien). Passionnant et qui apporte un éclairage intelligent sur un premier sentiment de lecture que l’on pourrait croire mitigé.
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Le chat d'Oran

Polar sur fond de guerre d'Algérie, un thème qui commence à prendre de l'ampleur dans la littérature française, entre 50 et 60 ans après la fin du conflit. Dans ce roman, on suit Antoine Delarocha, pied noir, et donc sa vision des faits. Même s'il n'est pas un jusqu'au-boutiste, qu'il n'aime pas plus l'OAS que le FLN, il est forcément partisan puisque pour lui l'Algérie doit rester française et que les gens comme Ahmed sont des terroristes ; et puis, il est flic et obéit aux ordres. C'est le point de vue d'un pied-noir qui sent qu'il va devoir bientôt quitter ce pays qu'il aime pour un autre qu'il ne connaît pas. C'est forcément une lecture tronquée, on ne lit rien sur la torture, presque rien sur la vie des Algériens considérés comme des terroristes. Jusqu'à quel point, lorsqu'on défend son pays occupé, est-on un terroriste ou un résistant ? Jusqu'à quel point est-on un occupant, un tortionnaire ou un homme qui défend le pays dans lequel il est né, son mode de vie, sa famille menacée ?



Toutes ces questions m'ont accompagné pendant ma lecture de ce roman policier, écrit par Georges Salinas, ex-chef-adjoint de la BRI, intervenu avec son équipe, notamment au Bataclan et à l'Hyper Cacher.



Pour le reste, eh bien, c'est un roman qui file vite, qui ne laisse pas de temps mort et qui dresse des portraits d'hommes et de femmes en plein doutes quant à leur proche avenir. Si le travail d'Antoine Delarocha lui prend beaucoup de temps, il n'en oublie ni sa femme ni ses garçons qui sont menacés et qui vivent mal la violence quotidienne. Son enquête prend une nouvelle tournure lorsqu'il est question d'un futur terrible attentat qu'il va tout faire pour déjouer. C'est un roman mené tambour battant, qui m'a tenu compagnie pendant un long voyage en train entre Nantes et Clermont-Ferrand, de presque 7 heures de rail, qui sont donc passées vite. Plutôt une bonne surprise.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le chat d'Oran

Antoine est ce qu'on appelle un "pied noir". Il vit avec sa femme, Marie et leurs trois garçons dans un quartier d'Oran où les algériens et pieds noirs vivent en parfaite harmonie. En 1961, une guerre va éclater et qui mettra à mal cette bonne entente, cette guerre va semer la zizanie et va signer un moment de terreur en Algérie. Tout le monde se méfie de tout le monde, les amis sont devenus des étrangers, des personnes dont il faut se méfier...







Antoine est policier. Il travaille au Centre de Renseignements et d'Action, la CRA. Là-bas, on le surnomme "le Chat" car il a une fâcheuse tendance à faire un pied de nez à l'ange de la mort qui veut le prendre avec lui ! Ses missions sont souvent dangereuses mais il sait faire attention mais avec sa mission en cours, rien n'est moins sûr...







Avec ses collègues, ils vont devoir déjouer un attentat que prépare le FLN. Ils vont devoir démonter tout le réseau, identifier tous les membres de cette organisation. Parmi les partisans, il y a Ahmed, un professeur et un bon père de famille. Rien ne laisserait penser qu'il fait parti du FLN et encore moins qu'il est un élément crucial de cette organisation. Grâce à lui, Antoine et ses collègues auront des renseignements très utiles et en échange, ils lui offriront protection à lui et à sa famille.







Cette mission est une mission à haut risque et il n'y a pas que les policiers qui seront en danger mais aussi leur propre famille. Ahmed et Antoine vont être liés ensemble bien plus qu'ils ne pourront se l'imaginer...







Grâce à ce livre, j'ai appris un pan de l'histoire de France que je ne connaissais pas du tout. C'est quand même dingue de se dire qu'un malentendu peut faire autant de dégâts ! On suit avec indignation ce conflit qui a opposé toutes ces personnes qui vivaient en parfait harmonie auparavant. Puis, on apprend comment les français considéraient les pieds noirs.







L'auteur donne le ton d'entrée de jeu. La trame de l'histoire est intéressante et prend tout son sens au fil des pages. Les personnages sont intéressants et ont chacun leur point de vue, leur vision des choses. On se dit que finalement ni l'un, ni l'autre n'a tort, tout part d'une erreur...







La plume de l'auteur est vive, fluide, très agréable à lire. On ressent un grand travail d'écriture dans ce livre qui est bien retranscrit, on comprend que l'auteur se livre beaucoup, et personnellement, j'ai beaucoup aimé !







Tout ça pour vous dire que je me demande ce que va nous réserver le tome 2.
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Le murmure des âmes perdues

Les romans sont des oeuvres basés sur l'imaginaire et la fiction. Parfois ils nous renvoient à la réalité de l'actualité.



Avec le murmure des ames perdues de Georges Salinas on retrouve François Delarocha que l'on avait decouvert à la fin du premier roman de l'auteur le chat d'Oran. Dans ce premier roman on avait suivis le père Antoine dans une Algérie tourmentée et juste avant son indépendance.

Cette fois on se retrouve en juin 2001 à Paris alors que nous avions quitté François Delarocha en novembre 2015. Les dates sont importantes.

Par sa plume vive et fluide Georges Salinas nous entraîne dans le milieu poreux entre le banditisme et le terrorisme et notamment le financement de ce dernier par l'argent du trafic de stupéfiants. Il ne faut pas perdre de vue que cet écrivain était l'adjoint d'un autre fameux auteur de polar au sein de la BRI PP en 2015.

De manière très fine l'auteur construit son intrigue autour de faits bien réel tel que l'attentat du Drakkar le 23 octobre 1983, ou le masacre de Sabra et Chatila en septembre 1982.

Ainsi que le 11 septembre 2001 où la pensée de François Delarocha était la suivante : "... Il comprit alors que ce n'était pas un tragique accident, mais qu'une guerre mondiale venait d'éclater, une guerre des plus terribles qu'elle ne finirait jamais." Des mots profond toujours d'actualité.

En definitif une lecture divertissante et instructive.
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Le chat d'Oran

Algérie 1961.

Salines décrit très bien l'atmosphère de l'époque avec les angoisses, les incompréhensions, les convictions.

A travers les sentiments et les engagements des héros, on découvre leur amour pour une même terre, l'Algérie.

L'auteur met en avant le sens du devoir de ses héros mais aussi leur amour filial.

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