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3.57/5 (sur 7 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1941
Biographie :

Gerald Locklin a enseigné de 1965 à 2007 à l'université de Long Beach, en Californie, et a publié plus de 125 recueils de nouvelles, poèmes et essais.

Ses influences sont aussi nombreuses que cosmopolites : Ernest Hemingway, John Fante, les réalisateurs français de la Nouvelle Vague...

Il fut l'ami de Bukowski, son aîné de vingt ans, avec qui il partageait un certain machisme conservateur et à qui il consacre une partie dans le recueil "Le dernier des damnés" (publié en français chez 13ème note, il rassemble des textes de quatre différents ouvrages parus entre 1996 et 2003).

Comptant aujourd'hui parmi les poètes les plus respectés de la côte ouest, Gerald Locklin continue à donner des lectures publiques auxquelles se pressent les fans.

site officiel:
http://www.geraldlocklin.org/
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Bukowski n’est jamais un écrivain délibérément politique parce qu’il a appris à se méfier des politiques, et ce, de quelque bord qu’ils soient, et pourtant, c’est bien le film le plus politique qui soit dans la mesure où il montre que « le monde ne tourne pas rond ». « La vie ne tourne pas rond ! Il y a quelque chose de pourri, et pas qu’au Danemark, mais partout ! »
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Tous les écrivains ont appris à écrire en imitant leurs pairs, et le style d’un écrivain émerge à la fin de ce processus, non pas au début. Le fait que Bukowski ait eu un grand nombre de maîtres n’enlève rien à son originalité. L'ironie, c’est que ce sont généralement les apprentis écrivains les moins originaux qui sont les plus réticents à écouter les autres.
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Alors que tout le monde se désole de voir tant d’artistes talentueux fauchés par l’alcool à la fleur de l’âge, Bukowski explique dans Souvenirs d’un pas grand-chose qu’au contraire l’alcool lui a permis de survivre. Il a échappé au suicide le jour où il a découvert que le whisky lui réchauffait les entrailles.
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Bukowski ne demandait pas grand-chose à la vie, et moi non plus. Un endroit et un peu de temps libre pour écrire. De l’alcool quand on en avait besoin. Les femmes avec lesquelles et sans lesquelles on ne pouvait vivre, et pour qui on n’était pas toujours des cadeaux.
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Il sait que la situation est trop belle pour durer indéfiniment. Sa femme trouvera bien un truc qui la mettra de mauvaise humeur ; les enfants voudront faire un truc qui le forcera à dire non ; à la fac un étudiant commencera à lui créer des ennuis ; l’un de ses éditeurs mettra la clé sous la porte et lui retournera ses manuscrits ; une ancienne copine sortira des bois ; le centre des impôts lui enverra un petit mot…
Mais ces choses-là font partie de la vie et, de toute manière, rien de tout ça ne s’est encore produit.
Il a l’air d’avoir appris avec le temps que la satisfaction ne peut naître que d’aspirations réalistes.
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Ils sont capables d’enseigner le latin ou la grammaire anglaise, et ils arrivent à te les coller dans la cervelle – ce sont d’excellents pédagogues – mais dès qu’il s’agit de laisser libre cours à ses pensées, dès qu’il s’agit d’histoire, de littérature, de philosophie, ils portent une camisole de force.
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Les poules auront des dents avant que notre société ne produise un autre écrivain aussi libre que Bukowski. Il n’est pas dans l’obligation de faire plaisir à qui que ce soit, et c’est donc sa liberté qui le différencie des autres écrivains. Voilà exactement ce qu’est censée être l’Amérique.
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Bob MacGregor aimait prendre des auto-stoppeurs. Ça lui faisait du bien. Il savait que ce n’était pas grand-chose, mais au moins ça lui donnait l’impression d’avoir fait quelque chose pour un autre être humain ce jour-là. C’était un truc tellement facile et qui faisait toujours plaisir.
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Quand on a perdu au Vietnam, on s’est fait confisquer les couilles. Bon, on peut toujours baiser, mais on n’a plus aucun pouvoir. C’est pour ça que les femmes dirigent le pays, maintenant, et que les hommes ne la ramènent plus, ne leur répondent plus.
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Leurs enfants étaient devenus le centre de leur existence, mais les enfants, de nos jours, coûtaient extrêmement cher, et l’on ne commençait jamais assez tôt à mettre un petit quelque chose de côté pour leurs études universitaires.
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