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Citations de Gérard Bocholier (79)


Gérard Bocholier
Les enfants de la Terre

"S'il vous plait, disait l'étoile,
Laissez-moi briller encore,
Il n'y a que mille siècles
Que j'ai bondi dans un rêve.

Laissez-moi bien regarder
Cette planète aux cieux bleus,
Ces beaux enfants de la Terre
Qui ne veulent pas dormir.

Lorsque je me sens trop seule
Dans le noir désert des astres,
J'aime errer sur leur sourire
Et m'apaiser dans leurs yeux."
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Plus fidèle que la brise
Au jasmin les senteurs d'ombre
Aux vergers après l'automne
Tu ne quittes pas ma main

Chaque instant que je reçois
Bel inconnu comme un hôte
Porte en secret ton visage
De grâce penché sur moi
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Gérard Bocholier
Art poétique

Un sentier s'aventure
La nuit parmi les dunes
Pour tenter ce que j'ose
A ma table immobile

S'orienter sur un phare
Prendre un relais d'images
Avancer d'un poème
Se trouver pour se perdre

Semer quand le vent souffle
Un sable de lumière

(" Les étreintes invisibles")
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Au temps des bergers
Soupirent les chênes
On comprenait tout
Sans bouger beaucoup

Le destin des sources
Les folies du vent
Dans l’amour des belles

Et nos présages
Du bout des branches
Glanés au ciel
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Le chemin tombe des collines
Sur l’herbe verte comme un fou
Se roule sur la terre humide
Ronronne au soleil déjà roux

Se cache derrière les saules
Suit la rivière pour rêver
Et puis la quitte d’un air drôle
Pour se perdre au ciel étoilé.
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Il s’acharne à bâtir
Sur l’infime et le frêle

Les tourmentes bientôt
Noieront son ouvrage

Le temps de dire adieu
On ne distingue plus l’image
Qu’il peignait sans relâche
À la poursuite du jour
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Il faut si peu de choses…



Il faut si peu de choses
pour qu’il y ait un signe :
éclair de soleil,
échappée de vent,
frisson d’herbe sur un tertre.
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Instant sublime…



Instant sublime que le plus simple événement
nous réserve dans son surgissement d’arc-en-ciel !
Je songe à ce commencement qui étincelle dans un regard
    rencontré,
dans une lueur qui fraie son passage parmi les feuilles,
à ce qui annonce la venue du Vivant
d’un parfum d’herbe, d’un chant d’oiseau,
à ce qui chante la Présence
sans jamais prononcer de nom.

Il faut que le poète accepte cette présence
« auprès de laquelle la sienne n’est rien »,
comme l’écrit si justement Daniel-Rops.
Il faut lui laisser toute la place, qu’elle illuminera.
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Extrait 6
 
 
Il suffit de si peu
Retrouver la clairière

Savoir qu’attendait là
Une source perdue

Accueillir son absence
Se serrer dans sa peur
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J'ai besoin de la nuit
Pour m'ouvrir à l'averse
Des plus infimes grâces.
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Les feuilles quittent l’arbre
Peut-être pour mieux vivre
Pour sentir d’autres souffles
Tenter d’autres lumières

Retrouver leur demeure
De terre et de mémoire
Sans rien perdre du ciel

J’écrivais des poèmes
Serait-ce un peu pareil ?
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La ciel afflue
Au fond des puits

L'air est plus bleu d'avoir suivi
Les veines d'encre de la terre

...

(p.27)
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Extrait 3
 
 
Juste ce qu’il faut d’ombre
Pour heurter cette porte

Juste assez de défaite
Pour traverser ce seuil

Dans le cœur desserré
Le silence et rien d’autre
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Extrait 2


Tant de poings nus
Pour tant de chaînes

Si l’on avance
L’air se dérobe

Tous les appels
Les cris se perdent

Le vide avale
L’espoir qui reste
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Extrait 1


Ô vieux silence
Comme tu trembles

Tes mains serrant
Leur poids d’argile

Leur poids de sang
Terre invisible

Où toute nuit
Se pétrifie
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La lumière qui soudain coule
Du ciel lavé de ses ténèbres
Longtemps retournées par l’orage
Porte un peu de bleu à ses tempes
Un oiseau salue le prodige
Ce sourire qui passe et tente
De chasser les peurs les alarmes
De la mort qui roule ses foudres
Encore au fond du paysage
Par espérance violente
Son aiguille au cœur si poignante
Qu’on voudrait renaître et mourir
D’un cri perdu et retrouvé
Dans un pur noyau de silence

p.23
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Je fais confiance aux rencontres
Que ton amour m'a choisies

Aux doux regards d'éclaircies
Que je croise sur ma route

Ces visages inconnus
Reflètent tous ton visage

Et les braises de leur coeur
Serrent ton feu infini
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Les guêpes le jus des grappes
Les touffeurs d’un seuil d’automne
Sur les cèpes à nu des voiles
Mordorés qui se déploient

Ce fut la précieuse offrande
Déposée dans mon berceau
Et comme déjà l’annonce
D’une intime et dure absence
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Reconnaître la présence du mystère…



Reconnaître la présence du mystère
dans les plus humbles parcelles du monde
comme au plus intime de chaque être,
faire en sorte que l’écriture
l’atteste par son accueil,
par ses efforts patients ou aventureux
pour devenir poème.
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Les habilleuses des morts
Se hâtent la nuit venue
Tant que les membres sont tièdes
Et la douleur indicible

Contre le mur un torrent
De jasmin en fleur ruisselle
Présage le frais de l’aube
Annonce résurrection
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