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Citations de Gerard Donovan (72)


Je m'occuperai de lui. Il n'y avait aucune différence entre mon amour et leur amour pour lui. L'amour est l'amour. Un enfant prospère, du moment qu'on prend correctement soin de lui. Tout comme l'herbe croît sous n'importe quelle pluie.
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L'aurore courait sur les champs et piègeait la nuit danl les ombres des poteaux télégraphiques et sous les abris au bord de la route.
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Je débutais avec un bébé déjà né. Je devais le replacer dans le livre.
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Une enflure violacée grossissait à l'horizon : meurtrissure du crépuscule. Chaque jour se termine par une blessure.
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Je l'avais emmené avec moi pour donner quelque chose à aimer à l’amour qui était en moi.
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J’ai jeté sur mon ami le monde entier à coups de pelle et en ai ressenti le poids, comme si j’étais étendu à ses côtés dans ces ténèbres. p28
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Don Quichotte ?
Homme qui avait tant de connaissances dans la tête que cela forçait son esprit à s'envoler hors de son crâne.
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On avait écrit les mots suivants (...), précédant plusieurs points d'exclamation, signe de ponctuation dont mon père s'était souvent plaint, le traitant de béquille pour soutenir un mot faiblard.
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D'aucuns passent leur vie à faire des préparatifs, mais vient un moment où il ne reste plus qu'à attendre.
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Des paroles d'affection, de tendresse, d'amour, oui, elle m'en avait prodigué, et je pense que j'étais sensé lui rendre la pareille. Or, je n'en n'avais pas l'habitude, ne savais pas qu'un sentiment était plus ou moins fort selon le nom qu'on lui donnait, mais j'aurais dû en dire assez pour pour lui faire comprendre que j'appréciais sa compagnie, qu'elle me manquait durant son absence, et si c'était ça l'amour, alors tant mieux.
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Vrai, je l'avais traité comme un bébé, et d'aucuns trouvent ça anormal de traiter un animal comme un être humain, alors que tant de malheureux crèvent de faim. Commençons par nourrir ceux qui n'ont rien à se mettre sous la dent ! Sans doute ces gens-là nourrissent-ils ces affamés dès qu'ils en ont l'occasion, je n'en ai aucune idée. Grand bien leur fasse ! Libre à eux de faire ce qu'ils veulent dans leur monde, du moment qu'ils ne pénètrent pas dans le mien.
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[…] C’est vous qui avez tué mon chien ? Savez-vous que c’est moi qui vous ai meurtri ? Vous ne vous y attendiez pas. Vous avez été déjeté comme les autres et vous débagoulez du sang.
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[…] Avez-vous tiré sur ce chien ? ai-je demandé.
Il a continué de secouer la tête.
Avez-vous tiré sur ce chien ?
C’est alors que j’ai dit des mots que je n’avais pas prononcés depuis l’époque où je les avais appris auprès de mon père.
Vous êtes maillé de sang, ai-je déclaré, vous êtes pollu.
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[…] en compagnie de quelque chose qui s’était glissé par la porte et se tenait tout près. Sensation ou air vicié, qui imposait sa présence tout en refusant de s’identifier, se déplaçait de pièce en pièce, frôlant les meubles, faisait bruisser les rideaux, avant de pénétrer dans la salle de séjour, les bras croisés, comme pour dire : Bon. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
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[…] On combat l’hiver en lisant toute la nuit, tournant les pages cent fois plus vite que tournent les aiguilles, de petites roues en actionnant une plus grande pendant tous ces mois. Un hiver dure cinquante livres.
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[…] Mon père était un grand lecteur, et de longs rayonnages s’étendaient à partir du poêle à bois sur les murs de la salle de séjour jusqu’à la cuisine, ainsi qu’à droite et à gauche jusqu’aux deux chambres à coucher, bibliothèques de quatre étagères contenant tous les livres acquis ou lus par mon père, ce qui revenait au même, car il lisait vraiment tout. J’étais donc entouré de trois milles deux cent quatre-vingt-deux livres, […] rangés par ordre alphabétique. […] La bibliothèque couvrant les murs de tout le chalet et certaines pièces, plus éloignées du poêle, étant plus sombres et plus froides que d’autres, il y avait donc des romans chauds et des romans froids. Le nom de beaucoup d’auteurs de romans froids commençait par une lettre venant après J et avant M.
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Très beau récit sur la solitude et l'amour
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Je n'attendais rien, une épaisse couche de glace s'est glissée dans mon coeur.
Je l'ai sentie s'installer, gripper les soupapes et apaiser le vent qui soufflait dans ma carcasse. Je l'ai entendue se plaquer sur mes os, insérant du silence dans les endroits fragiles, dans tout ce qui était brisé. Mon coeur a alors connu la paix du froid.
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Aucun motif logique, aucune raison précise, aucun rêve ne m'avait poussé à agir ou n'avait fait naître un autre homme en moi. J'étais seul responsable de tous mes actes, de tout ce que j'avais fait ou n'avais pas fait, à chaque instant de ces derniers jours. Il était mon ami et je l'aimais. Un point c'est tout.
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L'absence d'un être arrive comme un nouvelle saison. Elle se manifeste d'abord par bribes et on la perçoit longtemps avant l'éloignement définitif
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