Ukiyo.e / Estampe ou Edo's pop art. C'est le poster d'alors. Rien à voir avec l'oeuvre à destination de l'amateur d'art. Il satisfait les besoins d'une clientèle populaire et modeste. Dans la série des Ukiyo.e figurent, outre les fameuses estampes érotiques, les portraits des femmes d'Outamaro, les scènes de théâtre de Sharaku Tôshüsai, les "36 vues du Mont Fuji" de Hokusai - dont la célèbre vague - et les "53 stations du Tôkaidô". Tous ces tableaux bon marché suscitent l'admiration d'artistes occidentaux comme Van Gogh, Gauguin, Jacoulet, Whistler, Modersohn-Becker ou de Nittis. Ils contribuent à la vogue du japonisme et de la nipponophilie et sont en partie à l'origine de l'impressionnisme en peinture.
p. 303
Abstraction faite de la situation de son oeuvre au Japon et de son culte de la virilité, Mishima ne jure pas du tout dans le concert des voix qui, à partir du XXè siècle, à la suite de l'émancipation la femme, s'interrogent sur la redéfinition de la masculinité.
(p.63)
L’habitant éprouve depuis toujours le sentiment que son pays connaît quatre saisons bien distinctes. La poésie classique les chante, le haïku surtout, dont le lexique des saisons s’est même imposé en Hokkaidō, où le climat est pourtant aux extrêmes de la métropole.