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Citations de Gil Debrisac (18)


Mon cher Édouard, je n’ai que trente-sept ans, et avec toi j’ai l’impression de vivre comme une nonne ! Ton image de marque à la banque semble bien plus compter que la satisfaction de ta femme. Tu n’hésites même pas à t’absenter parfois une semaine durant pour aller conclure l’une ou l’autre affaires au bout du monde. Et moi, là-dedans ? (Incipit)
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Pour la première fois, elle a enfin une belle queue entre les lèvres. Elle glousse tant et plus, son cousin a fait surgir son clitoris, menu mais volontaire, se dressant fièrement sous les coups de langue avant d'être étiré lui aussi entre les lèvres expérimentées. Pour la première fois de sa vie de jeune fille, Rebecca sent monter en elle ce trouble intense, ce coup de chaleur fulgurant qui emplit autant son esprit que son corps et qu'on appelle plaisir. Elle a envie de crier, mais elle ne peut pas. Le gland de son cousin au bord des lèvres, tout trempé de salive et coloré de rose nacré, elle aperçoit un mince filet blanchâtre qui s'échappe par le méat de la queue qu'elle vient de sucer et reste collé à sa langue.
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Le beau Bertrand, futur avocat, veut rester maître de la situation, ne pas se laisser emporter par cette diablesse au corps de déesse. Et pourtant, la tentation est là. Le corps de vestale offert en sacrifice. Pas question pour autant de flanquer tout en l'air pour une gamine dévorée par ses hormones. Mais par la chaleur de son corps, par sa poitrine aux mamelons agressifs, les mouvements de son ventre, par son langage même, la garce se fait insistante.
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Silencieuse, féline comme une chatte, Rebecca s'est glissée, complètement nue, sous le drap de soie qui couvre à peine son cousin Bertrand, nu lui aussi. Les sens mis soudain en éveil par cette intrusion vénusienne, le beau jeune homme serre contre lui ce corps nu et chaud de la frêle jeune fille. Déjà, son sexe se raidit, se dresse comme un obélisque, se glisse entre les cuisses blanches de Rebecca qui colle sa bouche contre celle de son cousin. Un fin rai de lumière du jour naissant passe entre les pans mal fermés de la tenture.
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Plus besoin de mots, les nombreux échanges de regards avaient parlé pour eux. Bien sûr, elle avait déjà embrassé des garçons, mais ils étaient gauches, empruntés, des apprentis eux aussi en matière de relations amoureuses. Mais avec Bertrand, le baiser prenait une tout autre dimension. Lui, c'était un homme, il avait l'expérience. Et Rebecca, c'était de cette expérience masculine qu'elle voulait profiter pour gravir quatre à quatre les échelons d'une sexualité qui lui travaillait le corps et l'esprit. Les langues se nouaient dans un ballet effréné, tandis que la main de Bertrand pelotait son jeune sein impatient de recevoir enfin une véritable caresse.
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Seul le filet de tennis les séparait ; elle n'hésita donc pas, tout en appuyant son second baiser au coin des lèvres de son cousin, à presser aussi son bas-ventre contre celui du beau jeune homme qui venait de la laisser gagner de façon si subtile. C'est ainsi que, pour la première fois, elle avait senti ce que c'était, un homme qui bande. Ah, quelle sensation étrange avait gagné tout son corps d'adolescente ! Quelle chaleur agréable avait envahi ses joues de jeune fille bien plus délurée que ses congénères ! Délurée est un euphémisme. Combien de fois au cours de la partie ne s'était-elle pas penchée excessivement vers l'avant pour ramasser une balle, face à son beau cousin qui avait ainsi eu toutes facilités pour plonger dans le décolleté révélateur. Ou mieux encore, lui tournant le dos, elle s'inclinait sans plier les jambes plutôt que de s'accroupir, lui dévoilant ainsi ses fesses dénudées sous sa jupette blanche et son string en dentelle.
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Toujours est-il qu'à quatorze ans, elle attirait les regards des autres ados de son âge, mais aussi des hommes, jeunes et moins jeunes. Il faut dire que si elle n'avait pas encore atteint sa taille adulte, mesurant alors un mètre soixante pour quarante-cinq kilos, ce qui frappait chez elle, c'était le développement précoce de sa poitrine. Et elle n'en était pas peu fière, la jolie petite bourgeoise, de sa poitrine de quatre-vingt-cinq B dont toutes les copines crevaient de jalousie. Pas question de la cacher sous une tonne de pulls comme l'aurait souhaité sa mère ! L'hiver, passe encore, mais alors des pulls bien collants, choisis une taille en dessous. La petite garce, ses formes, elle tenait à ce qu'on les voie, qu'elles accrochent le regard des jeunes mâles qui lui tournaient autour au collège. Et l'été, c'était des T-shirts tout aussi moulants, décolletés même, sous lesquels elle savait déjà quel soutien-gorge choisir pour faire bomber ses seins, quitte à subir les foudres de ses parents qui, évidemment, voyaient là un accident dans la transmission génétique de la noble ascendance.
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C'est avec lui, qu'à quatorze ans bien sonnés, elle avait découvert le pouvoir fascinant que pouvait exercer une poitrine sur un mâle, mais aussi que ce qu'elle avait au bas du ventre, une jolie fente rose encadrée par deux lèvres sensibles au toucher, servait à bien autre chose qu'à expulser un môme porté durant neuf mois. Sans oublier cette petite excroissance de chair qui se gonfle si vite, se gorge de sang lorsqu'elle va la chercher entre deux doigts tout en séchant sur cette affreuse dissertation : « Les états d'âme d'Alain Fournier à travers l'écriture du Grand Meaulnes ». Qu'en avait-elle à cirer, de ce roman pour gentils ados ? Elle, elle venait déjà de lire en cachette Les Contes pervers de Régine Deforges, dont un film avait été tiré.
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Outre les joies, les jouissances que lui procure la lecture des romans de Clotilde et de Gil D..., la bourgeoise strasbourgeoise trouve dans les souvenirs une autre source de plaisirs délicieux, ceux où son corps et son esprit exultent de manière absolue, tout en revivant des scènes d'un passé où, déjà, Rebecca avait compris que le sexe serait un élément essentiel de son existence. C'est vrai que, pour une fille de famille noble, son adolescence fut parsemée d'aventures plus paillardes que coquines qui, si elles étaient parvenues aux oreilles de ses père ou mère, lui auraient à coup sûr valu une mise à l'écart, un reniement, voire un enfermement dans un pensionnat d'où elle ne serait sortie que pratiquement lobotomisée.
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Madame Müller est aux anges. Elle explose, il lui semble n'avoir jamais eu un tel orgasme. Ah, quelle agréable lecture que celle des ouvrages de son pornographe préféré. S'il savait ! Ah, oui, elle devient une véritable experte en masturbation, la belle bourgeoise madame Müller.
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Rebecca laisse venir un premier orgasme, les images qui défilent devant ses yeux deviennent plus nettes, les scènes plus obscènes, plus violentes. Elle enfonce l'imposant sexe noir plus profondément, il faut qu'il passe, qu'il entre tout entier, qu'elle l'engloutisse, l'avale goulûment, même si sa base élargit l'entrée de son con. Ah, voilà... Il doit rester là, la remplir, ne plus bouger. Rebecca respire plus fort, par saccades, aspire l'air tiède et humide de la salle de bains restée dans la pénombre, pas question d'être éblouie par les spots halogènes. Elle veut plus, elle veut tout, son corps réclame un envahissement total.
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Le hic, c'est qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle lecture. Elle ne relit pas Zola, ni Maupassant, ni Hugo ou même Maugham, non. Madame Müller lit les ouvrages de Henry Miller, de son amie Clotilde, auteure érotique éditée à Paris, et surtout elle dévore les romans pornographiques d'un autre écrivain à succès, un certain Gil D..., qualifié d'auteur sulfureux par les critiques et sa propre maison d'édition. Des lectures qui, il faut bien l'avouer, plutôt que d'apaiser les pulsions de Rebecca ne font que les accroître et la mettent fréquemment dans un état d'excitation insoutenable.
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Nager, un moyen efficace pour faire passer sa colère mais nullement approprié pour apaiser ce feu qui la dévore. Ces quelques brasses lui permettent juste de fatiguer son corps sainement, sans pour autant effacer de son esprit les idées inhérentes à une femme de son âge et encore moins les fantasmes engendrés par des manques de satisfaction sexuelle et l'oisiveté qui les accompagne.
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Ce luxe, ce confort, oui, c'est agréable, mais cela ne suffit pas pour apaiser sa soif de jouissance, pour calmer son sexe de plus en plus affamé. À trente-sept ans, elle a besoin de sentir une bite s'agiter dans son con trempé, la belle madame Müller. Elle veut aussi qu'on lui mâchonne le clitoris, elle a envie de sucer une bite raide, épaisse comme un manche de pioche, et pas uniquement à chaque nouvelle lune.
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Le sexe, bien sûr que ça m'intéresse, que crois-tu ? Que je n'aime pas voir une jolie poitrine, un beau cul moulé dans une jupe de cuir ou un jean ? Moi aussi, enfin... actuellement... mes journées sont épuisantes... N'oublie quand même pas que c'est grâce à mon travail plus qu'à ta fortune personnelle, et à mes absences prolongées, comme tu dis, que nous vivons dans un tel luxe.
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Son pantalon en skaï noir est tellement serrant que son sexe, gonflé par la pression du vêtement, apparaît en relief de façon obscène. Sans se soucier du regard de son mari, plongé de toute façon dans sa lecture favorite, madame Müller n'hésite pas à passer ses longs et fins doigts sur cette partie de son anatomie trop délaissée à son goût. Elle mord sa lèvre inférieure en appuyant l'index sur le skaï noir pour l'enfoncer sur toute sa longueur entre ses grandes lèvres. Un geste malheureusement interrompu par la voix de son mari, cherchant à se disculper auprès de son épouse.
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Tu sais très bien de quoi je parle. Au lit, c'est un désastre. C'est à peine si tu sais que j'ai des nichons à en faire pâlir plus d'une et un cul qui ferait les délices d'un photographe de mode. Quant à ma chatte, elle désespère d'une bite qui pourrait enfin me ramoner jusqu'au délire ; je me demande vraiment si tu sais à quoi ça sert !
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Ne fait pas l'innocent, Édouard. Tu sais très bien de quoi je parle. Au lit, c'est un désastre. C'est à peine si tu sais que j'ai des nichons à en faire pâlir plus d'une et un cul qui ferait les délices d'un photographe de mode. Quand à ma chatte, elle désespère d'une bite qui pourrait enfin me ramoner jusqu'au délire, je me demande vraiment si tu sais à quoi ça sert!
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