Les Mandchous vont restaurer les palais, les marquer de leur sceau, mais jamais ils n'effaceront l'empreinte de Yongle, le fondateur.
La quatrième année de son règne [1404] , Yongle, troisième empereur des Ming, décide de transférer le siège du pouvoir de Nanjing (Nankin) à Pékin et d'édifier au coeur de sa nouvelle capitale un immense palais. Cette Cité pourpre interdite, où la dynastie mandchoue des Qing s'installera à son tour dès son avènement, en 1644, restera pendant cinq siècles le centre sacré de l'Empire.
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Ce couple divin constitue l'un des chefs-d'œuvre de Zanabazar. A l'élégance des postures et au raffinement des parures répondent l'intériorité et la retenue des visages. Le dieu et la déesse, personnification de symboles philosophiques, donc entités abstraites, sont représentés avec une extrême dignité.
Iconographiquement, un mandala est la projection en plan d’un édifice sacré. Au centre se trouve le sanctuaire où réside la divinité souveraine du mandala qui lui donne son nom. Le sanctuaire est entouré de galeries concentriques et clos par un mur d’enceinte percé de 4 portes, à chacun des points cardinaux. Les 4 portes représentent donc les 4 directions principales, et sont aux couleurs de ces directions : noir pour l’est, rouge pour le sud, blanc pour le nord et jaune pour l’ouest. Un symbolisme profond est attaché à chaque porte, associée aux éléments et à une famille de bouddha qui peut différer d’un mandala à l’autre. Le jaune représente la terre, le blanc l’eau, le rouge le feu et le noir l’air. Ces éléments sont reliés à des parties et des fonctions du corps, à des étapes de l’embryogenèse comme de la formation de l’univers et à des étapes aussi des processus inverses de la mort et de la dissolution des mondes. Le mandala unit le microcosme qu’est l’être humain et le macrocosme du monde dans un espace symbolique et orienté.
La falaise d'Ellorâ abrite plus de trente cavernes consacrées aux trois grandes religions : bouddhisme, hindouisme et jaïnisme. Elles s'échelonnent du VIIe au VIIIe siècle.
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Les témoignages artistiques les plus nombreux, concentrés dans la vallée de Kâthmându et ses abords immédiats, sont le fait de ses habitants, les Néwars. Dans les premiers siècles de notre ère, cette région connut, peut-être parallèlement à certains pays d'Asie du Sud-Est, un lent phénomène de colonisation pacifique venu de l'Inde.