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3.99/5 (sur 1012 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) le : 03/02/1899
Mort(e) le : 24/08/1966
Biographie :

Lao She, pseudonyme littéraire de Shu Qingchun, est un écrivain chinois.

Né dans une famille mandchoue de la capitale, il a été dés son enfance plongé dans une société en pleine évolution. Orphelin de père dès 1900, fils d'une blanchisseuse, Lao She est diplômé de l'École normale de Pékin en 1918. Il dirige ensuite une école primaire et devient inspecteur, avant de démissionner.
Sa conversion à l'anglicanisme lui permet d'enseigner en Angleterre. De 1924 à 1929, il est en effet chargé d'enseigner le chinois à l'École des études orientales et africaines de Londres.

De retour en Chine, marié à Hu Xieqing, il enseigne pour subvenir à ses besoins dans les universités de Jinan et Qingdao. Plusieurs romans paraissent au cours des années 1930.
À la suite du succès remporté par son fameux, "Pousse-pousse" (1937), il a pu se consacrer entièrement à son œuvre.

Durant la même période Lao She écrit un certain nombre de nouvelles. Le déclenchement de la deuxième guerre sino-japonaise l’amène à écrire des œuvres d'inspiration patriotique : de 1937 à 1945, il écrit de nombreuses pièces de théâtre, tout en commençant son roman "Quatre générations sous un même toit" (1949).

Lao She est l'un des tout premiers écrivains de sa génération. Doté d'une vive sensibilité tempérée par un exceptionnel sens de l'humour, il s'est révélé un auteur de romans prolifique : le "Fossé de la barbe du dragon" (1951), qui lui vaut le titre d'"artiste du peuple", et un roman autobiographique inachevé, l'Enfant du Nouvel An (commencé en 1961).

Entre 1946 et 1949, Lao She obtint une bourse du département d'état et alla vivre aux États-Unis. Il revint en Chine quand la République Populaire de Chine fut établie. Membre du comité éducatif et culturel du gouvernement, député au Congrès national populaire, il fut un personnage influent dans le domaine des arts et des lettres, défendant le système anti-impérialiste.

Mais quand la Révolution culturelle éclata, il fut publiquement dénoncé et critiqué comme beaucoup d'autres intellectuels. Il est persécuté physiquement et psychologiquement. On a prétendu qu'il s'était jeté dans le lac Tai Ping le 24 août 1966 tant il était désespéré. Cette affirmation est contestée.

Il a été solennellement réhabilité en 1978. Le prix littéraire Lao She, l'un des plus prestigieux de Chine, récompense des œuvres pékinoises.
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Source : Wikipedia
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Olivier BARROT présente le roman de Lao She, "Messieurs Ma père et fils". Ce roman s'inspire du séjour londonien de Lao SHE.


Citations et extraits (191) Voir plus Ajouter une citation
Lao She
Je me sens toujours plus chez moi lorsque j'évoque le passé que lorsque je dépeins le présent.
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Décidément, il suffit de craindre que quelque chose n'arrive pour que ça vous tombe sur la tête.
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A l’horizon grisâtre, perçait une lueur rouge. Les arbres, au loin, paraissaient plus noirs. Peu après, le rouge et le gris se mêlèrent ; le ciel devint couleur de raisins mûrs, avec par-ci par-là, des taches gris-violet et d’autres franchement rouge. Un point d’un jaune brillant se forma bientôt à l’horizon, donnant naissance à toute une gamme de couleurs chatoyantes. L’orient tourna au carmin, tandis que le reste du ciel virait au bleu. Soudain, les nuages s’ouvrirent, laissant le soleil darder mille rayons d’or. Une vraie toile d’araignée, tissée de lumière. Les champs, les arbres, les herbes passèrent du vert sombre à l’émeraude scintillant. Les branches de sapin se teintèrent de rouge et les ailes des oiseaux étincelèrent. Tout souriait. Devant le spectacle de cette aurore grandiose, Siang-tse eut envie de pousser des cris.
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Même enrobées de sucre, les paroles de consolation sont amères.
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Les japonais qui étaient pourtant des bâtisseurs émérites n'avaient malheureusement pas remarqué qu'ils bâtissaient sur du sable.
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page538
M. Guan avait une méthode bien à lui pour se faire des amis, consciente ou inconsciente. Il était toujours très cordiale avec les plus récents, certainement parce qu'il s'agissait là d'amitiés tout à fait intéressées, mais une fois le premier enthousiasme passé, cette cordialité disparaissait petit à petit, comme un petit pain cuit à la vapeur refroidit aprés être exposé au vent
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Quand on est corbeau et qu'on vit parmi les corbeaux, il vaut mieux avoir un plumage noir plutôt que blanc.
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«... sans mensonge, il n'y a pas de civilisation. Mentir est pour l'homme le plus noble des arts. Nous remettons tout en question sauf une chose : le mensonge est partout. L'histoire n'est que la transmission de mensonges. La presse n'est qu'une machine à diffuser le mensonge. Celui qui est doué pour le mensonge est le plus heureux des hommes car savoir mentir, c'est posséder la sagesse. Réfléchissez bien : au cours d'une journée, si on n'avait pas fréquemment recours au mensonge, combien de fois faudrait-il se battre? Et n'en va-t-il pas même dans la vie conjugale? Comment, sans l'aide du mensonge, un homme et une femme pourraient-ils se supporter pendant douze heures? [...]»

(dans «L'homme qui ne mentait jamais»)
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Dans le garage, il s'était fait, malgré sa nature taciturne, quelques amis. Une oie sauvage, même si elle ne cacarde pas, recherche tout de même la compagnie de ses semblables.
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C’est ainsi qu’une femme qui n’était jamais sortie de Peiping, au cours de ces années de tourments et de privations, se forgeait un caractère déterminé, courageux, responsable et que vaguement elle entrevoyait montagnes et océans. Son esprit s’était considérablement ouvert, son univers limité aux quatre murs de la cour se déployait vers ces paysages grandioses qui étaient peut-être son pays.
Page 232
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