Gilles Plazy

Une jolie balade à Paris sur les traces des créateurs du mouvement surréaliste.

Gilles Plazy, historien d’art et biographe d’artistes comme Picasso ou Ionesco, connait son sujet. Il nous mène tranquillement par les rues et les quartiers qu'affectionnaient les poètes et artistes surréalistes tels qu'André Breton, Robert Desnos, Louis Aragon, et bien d’autres encore.

Des anecdotes, des citations, viennent émailler et illustrer cette songerie autour du mouvement surréaliste, soulignant ainsi le premier commandement du poète surréaliste : un engagement à vivre pleinement chaque instant, d’en faire une œuvre d’art. Tout doit être prétexte à créer.

A la fin du livret, on trouve une biographie succincte des principaux acteurs du mouvement surréaliste, ainsi qu'un index des rues et endroits cités.

Je conseille ce petit livre qui se glisse pratiquement dans une poche, pour faire un tour du cœur de Paris, sur les pas de ces artistes qui ont révolutionné les Arts. Jolie découverte. Je recommande pour les amoureux de l’histoire de l’art.

Et je remercie chaleureusement Babelio et leurs opérations Masse Critique, qui nous permettent de découvrir toutes sortes de littératures. Un grand merci également aux éditions Alexandrines pour ce petit livre intelligent.

Autant j’aime bien cette petite collection « Découvertes » de Gallimard, autant je n’ai pas beaucoup aimé cet ouvrage sur Rousseau, il m’a semblé lire une sorte de compilation de juxtapositions Evènements et de bribes de sa vie, de sorte que, à moins de déjà connaître assez bien cet artiste, il ne doit pas être simple pour qui le découvre de se faire une idée claire de sa personne et encore moins de sa démarche picturale.

Malgré tout, c’est truffé d’anecdotes et très plaisant à lire, d’autant plus qu’il y a une grande quantité d’illustrations et de notes.



A noter aussi une partie « témoignages et documents » en fin d’ouvrage : l’un concernant « Le procès » (en 1907 Rousseau est accusé d’escroquerie et incarcéré pour quelques jours à la Santé), un autre concernant le banquet offert par Picasso au Douanier Rousseau, un autre sur la polémique autour d’un portrait (Pierre Loti/Edmond Frank) et quelques autres aussi intéressants.

Petit, court, léger. Parfait pour glisser dans une poche, le livre de Gilles Plazy permettra aux lecteurs de se lancer sur les traces des Surréalistes dans les rues de Paris pourvu qu'ils aient en complément une carte de la capitale et élaborés au préalable un itinéraire.

Le livre passe en revue les lieux de Paris qui ont été marqué par Breton et ses acolytes, "quartier" par "quartier", et souligne à chaque fois tant les oeuvres qui s'y rapportent que les faits et gestes des Surréalistes: manifestations artistiques, lieux de résidences ou de réunion, errances...

Une bibliographie complète l'ensemble et donne des pistes pour élargir le sujet. Et bien entendu on trouvera deux index indispensables, l'un pour les noms, l'autre pour les lieux.

Merci à Babelio pour cette nouvelle lecture dans le cadre des toujours fructueuses opérations Masse critique, ce qui m'a permis ici de découvrir à la fois une collection (dont j'attends déjà avec impatience le volume qui sera consacré à Cendrars) et également un éditeur, les Editions Alexandrines, que je remercie tout autant pour l'envoi de ce charmant petit livre.

Marie-Hélène Prouteau. Ce recueil se présente comme une petite somme en six parties : « Et l'œil en lumière danse », « Alice l'œil ébloui », « Dur onyx dans la nuit », « Soleil androgyne », « Entre pierre et vent », « Ariane danse ailée ». Chaque partie est constituée sur le même modèle : douze poèmes-blocs faits chacun d'un unique paragraphe d'une vingtaine de lignes. Composition fort élaborée qui allie la forme travaillée rigoureusement des collages surréalistes et en même temps la liberté de poèmes sans aucune ponctuation. Avec l'épigraphe citant deux poètes, Maurice Blanchard et Jean-Pierre Duprey, le ton est donné : en ce recueil passe l'allant du surréalisme qui a beaucoup marqué Gilles Plazy. Dans ces pages Gilles Plazy a pour compagnons quatre figures d'expression germanique : Rainer Maria Rilke et ses "Élégies de Duino", Nelly Sachs, poète juive dévastée par la tragédie de la Shoah, la mystique Hildegarde von Bingen et Paul Celan déjà évoqué dans "Ciel renversé", poète juif écrivant dans la langue des bourreaux de sa mère, si important aux yeux de Gilles Plazy. Autre compagnon, Nietzsche et un certain esprit de légèreté présent dans les titres et les poèmes sur la musique et la danse. Plus loin, c'est René Char et "La Parole en archipel" qui sont convoqués dans des images à forte charge poétique : « Chansons précieuses sous les paupières jeunes filles oiseaux en flammes pourpre enneigée dans la nuit des boulevards les chiens de lune larguent les amarres de la déréliction lettera amorosa lettera amorosa ».




Lien : http://pierre.campion2.free...

Petite présentation du Paris Surréaliste. On se promène à travers Paris sur les traces des artistes: de la place dauphine à la tour saint jacques, Montmartre, la place Blanche, les grands boulevards, Montparnasse et Saint Germain des près. Des anecdotes sur la vie de Breton, Soupault donnent pleinement vie à cette période de l'histoire de l'art. On traverse ces quelques pages, un peu comme dans un rêve surréaliste.

Livre très intéressant sur Gauguin où l'auteur se place dans la tête de l'artiste. Gilles Plazy, peintre et poète, possède toute la connaissance nécessaire pour faire de cet ouvrage une nouvelle référence sur ce peintre abondamment commenté déjà. Où l'essai biographique rejoint la littérature.

Une belle découverte à faire partager ...

Bel ouvrage, simple car accès sur la photo, qui nous fait découvrir l'art occidental et son évolution. Des domaines aussi variés que la peinture, la sculpture ou l'architecture sont mis à notre portée à travers des œuvres cultes mais aussi des moins connues.

Henri Rousseau (1844-1910), dit le Douanier Rousseau, ne se résume pas à quelques toiles exotiques, vues et revues comme Le rêve, La charmeuse de serpents ou La Bohémienne endormie.



Son œuvre, bien plus riche, mérite que l'on s'attarde sur ses paysages, portraits, allégories, scènes historiques, de genre, natures mortes.



"Peu d'artiste ont été moqués durant leur vie que le Douanier, et peu d'homme opposèrent un front plus calme aux railleries, aux grossièretés dont on l'abreuvait. Ce vieillard courtois conserva toujours la même tranquillité d'humeur, et par un tour heureux de son caractère, il voulait voir dans les moqueries mêmes l'intérêt que les plus malveillants à son égard étaient en quelque sorte obligé de témoigner à son œuvre. Cette sérénité n'était que de l'orgueil bien entendu. Le Douanier avait conscience de sa force. Il lui échappa une ou deux fois de dire qu'il était le plus fort des peintres de son temps. Et il est possible que sur bien des points il ne se trompât pas de beaucoup." Guillaume Appolinaire.


Lien : https://www.babelio.com/livr..

Mon avis va être court puisque j’ai abandonné la lecture de ce livre. J’avais acheté cette biographie dans le sens où cela parle du parcours de Picasso et non pas que de ses relations avec les femmes mais, l’écriture et la construction du récit m’a ennuyé. En fait, l’auteur s’attarde sur certaines choses mais pas sur d’autres, par exemple j’aurai avoir plus d’approfondissements sur ses connaissances comme avec Apollinaire etc…

En bref, cette biographie est à mettre entre les mains de personnes qui ont beaucoup de connaissance sur les œuvres de l’artiste vu que l’auteur en parle en nous mentionnant les nom de celles-ci donc quand on ne les connaît pas et bien on est vite perdu.
Lien : https://meschroniquesdelectu..

Elles s'appellent : Fernande, Jacqueline, Marie-Thérèse, Eva, Olga, Dora, Françoise. Picasso les a toutes aimées, successivement et parfois simultanément. Dans sa peinture, se lit l'empreinte parfois furtive ou chiffrée de celles qui ont escorté l'artiste au cours de son existence. « Je peins, disait-il, comme d'autres écrivent leur autobiographie. » Pour autant, il serait absurde de vouloir, aujourd'hui, le prendre au mot, de réduire son œuvre à une facette de sa vie intime et à une illustration naïve de ce qu'il a vécu, subi ou rêvé. Ce qui est vrai, c'est que Picasso n'a cessé, sous divers masques, de se mettre en scène dans sa peinture. Il se farde, il s'expose, il s'émancipe et il transfigure en le revêtant d'un éclat obscur ou lumineux ce qu'il aime. Devant son oeil de sauvage, la plus belle des femmes sera moins une égérie qu'une proie, moins une muse qu'une chose. Qu'est-ce que la force ? Ce qui fait de l'autre une chose.

Un superbe documentaire sur la vie et les peintures de Douanier Rousseau. Très bon complément avec l'exposition en ce moment au Musée d'Orsay. Vous serez incollable ! sur ce génie de la peinture

L'intérêt de ce dialogue réside dans le fait qu'il complète grandement les deux livres de souvenirs de Vercors, La Bataille du silence (1967) et Cent ans d'Histoire de France (1981-1984). Le premier évoque en effet les années de guerre, le second recoupe en grande partie le premier, en s'étalant jusqu'au début des années 60. Enfance, années 20, années 60-90 sont donc largement passés sous silence. A dire vrai s'y appesantit pour offrir un panorama plus complet. Mais il ne faut pas s'attendre non plus à des détails et des développements poussés, ce qui est normal, car l'ambition de cet entretien tient dans la synthèse de la vie personnelle et professionnelle de Jean Bruller-Vercors.
Lien : http://vercorsecrivain.pages..

Pour son bicentenaire

Ne présente aucun intérêt pour qui est familier de l'oeuvre de Miller puisque l'ouvrage se limite à compiler le contenu de La crucifixion en Rose et du Tropique du Cancer