Citations de Giulio Macaione (23)
Je suis le genre de fille qu'on regarde avec curiosité, mais qu'on n'approche pas.
Petite,on n'arrêtait pas de se moquer de moi. Avec le temps , j'ai appris à vivre seule...à me réfugier dans mon monde.
C'est peut-être pour cette raison que je me suis mise à dessiner. L'art est devenu ma plus grande passion.
Réprimer sa propre créativité c'est comme s'enfermer dans une cage.
Je reste là, immobile et impuissante, à regarder la mort.
A la sentir.
Et même si je l'ai déjà regardée dans les yeux, elle me fait encore peur.
La vérité, c'est que je n'ai plus envie...
Je n'ai plus envie de me battre pour qu'on m'écoute, alors que tout le monde se fiche de ce que j'ai à dire.
On m'a toujours dit de me taire, on m'a toujours repris depuis que je suis enfant.
A la fin, on finit par ne plus avoir envie.
Mon maître zen disait aussi que le seul moyen d'être vraiment heureux, c'est de vivre le moment présent et de ne pas se préoccuper du futur.
Évidemment, il est mort pauvre et célibataire.
Je me sentais écrasée par l'horizon limité de notre village, mais en réalité, ces limites étaient rassurantes, et nous avions la vie devant nous.
À l'enfant que j'étais,
à l'enfant que je suis,
à l'enfant que je serai.
La chose la plus pénible dans la mort de quelqu'un que l'on aime, c'est que le monde ne s'arrête pas. Les circonstances nous poussent à continuer de vivre, mais il est plus difficile de trouver des raisons de le faire. Quand o,n a vraiment aimé quelqu'un, son absence devient un vide qui nous accompagne toujours, un voile qui nous obscurcit la vue. Et on avance à tâtons. On essaie de marcher malgré tout.
(pages 32 et 33)
« Venise, moitié femme, moitié poisson, est une sirène qui se défait dans un marécage de l’Adriatique »
Citation de Jean Cocteau
Comme vous le savez, chers lecteurs, une morte ne peut pas se défendre. Et je n'aurais pas grand-chose à dire de toute façon.
Lorsque vous disparaissez, ce que vous entendez dire à votre sujet vous marque profondément.
Mais ce sera le seigneur qui me jugera...
Avec toutes les prières que j'ai récitées dans ma vie, j'ai bien le droit à quelques péchés.
Mais à vous, je peux raconter ce qu'il s'est vraiment passé. (p.127)
Si tu fermes les yeux, tu peux déjà sentir ma présence.
N'abandonne jamais celle que tu es. Et ne renonce pas à l'amour, même quand il te semblera impossible.
Qui brûle pour une passion comme toi a une place infini pour l'amour.
(page 190)
Mais aujourd'hui aucune dispute, aucune annonce de fiançailles, aucune rupture ou autre révélation ne pourront m'empêcher d'être sur le devant de la scène. Eh bien oui : aujourd'hui, c'est le jour de mon enterrement.
Venise, moitié femme, moitié poisson, est une sirène qui se défait dans un marécage de l'Adriatique.
(page 11)
- Tu fais une grosse erreur.
- Ouais, mais j'ai 17 ans, j'ai le droit de me tromper.
La chose la plus pénible dans la mort de quelqu'un que l'on aime, c'est que le monde ne s'arrête pas. Les circonstances nous poussent à continuer de vivre , mais il est plus difficile de trouver des raisons de le faire.
J'ai transmis à mes enfants l'importance de la famille. J'ai été une mère sévère, mais aimée.
Mon atout? Ma cuisine évidemment!
Le secret de ma cuisine? Mon basilic.
Attrape toute ta tristesse et laisse-la quitter ta poitrine pour inonder ton corps. Transforme-la en mouvement ! Et respire. N'oublie pas de respirer.
(page 182)
- Je veux encore me sentir vivante, Luigi. Je veux profiter de tout, tant que j'en ai la force. Je suis venue ici pour le faire, mais ... Je ne suis plus une jeune fille ...
- Tu es mieux que ça. Tu es une femme.
- Je porte les marques de tout ce que j'ai vécu ...
- Porte-les avec fierté.
(page 85)
Stella di mare tra le lenzuola
La nostra barca non naviga, vola, vola, vola
(Stella di mare de Lucio Dalla chanté par Stefano pour Marina)