Gregory Maguire

Une réécriture intéressante du compte de Cendrillon, située dans une Hollande entre peintres et spéculation sur les tulipes. Des personnages complexes et intéressants, un texte poétique et évocateur, j'ai passé un.exvellent moment dans cette lecture, au rythme parfois assez contemplatif.

Autant j’avais adoré Wicked, autant Son of a Witch m’a laissé perplexe…

Pour certains passages, j’ai dû m’y reprendre à plus de trois fois car je m’endormais…

Liir, personnage principal et supposé fils d’Elphaba, est sans aucune personnalité, inintéressant, il se laisse porter par l’action…J’avais vraiment envie de rentrer dans le livre pour lui mettre des coups de pieds aux fesses pour qu’il réagisse…

Si Elphaba est vraiment sa mère, il n’a aucun trait de caractère en commun avec elle : pour moi, il est fade et sans intérêt, tout comme l’intrigue…

En bref, j’ai été déçue par Son of a Witch.

Dommage, car la fin de Wicked était pleine de promesses… Et je m’attendais vraiment à autre chose pour cette suite.

J'attendais beaucoup de la suite de Wicked, sans doute trop. Le livre n'est pas mauvais en soit, juste moins bon que le premier. Rempli de la même atmosphère étrange qu'on trouve au début du premier, mais on a cette fois du mal à s'en extraire. Le personnage principal met plus de 250 pages à attraper notre cœur et notre attention, et c'est long. Les actions de la fin semblent du coup bien précipitées. La fin laisser supposer une suite, ça s'interrompt comme en l'attente d'un tome 3 et laisse une impression de pas fini.

Maguire est connu pour revisiter les histoires classiques sous un angle très personnel. Beaucoup connaissent sa version de la sympathique Méchante Sorcière de l’Ouest dans Wicked (que cela soit parce qu’ils ont lu le livre ou vu la pièce de Broadway). Ici l’auteur s’attaque à la Fée des Dents qu’il imagine non pas comme une unique entité magique capable, en utilisant le même procédé que le Père Noël, de ramasser toutes les dents de lait cachées sous les oreillers du monde entier en une nuit, mais en une race de petits êtres disciplinés et très organisés malgré leurs désastreuses lacunes en maths.



Le mythe de la Fée des Dents n’est pas vraiment connu en France, nous avons la Petite Souris pour récolter nos dents de lait, alors c’est peut-être pour cela que le livre n’a pas été édité chez nous (sans parlé du titre intraduisible!) mais si lire en anglais ne vous fait pas peur, ce livre est une promenade agréable à travers un univers insolite joliment dépeint par le style léger et poétique de Maguire.



Car si je ne me suis attachée à aucun personnage en particulier ni ne suis ressortie de cette lecture en ayant l’impression d’avoir découvert un des secrets du monde, j’ai adoré la plume.



Fluide et imagée, subtile et parfois drôle. On dirait que ces mots sont des rêves d’enfants formulés avec un esprit adulte. Cela crée quelque chose d’un peu sombre dans ces pages malgré le fait que cela soit un récit pour la jeunesse. Un défaitisme qui teinte les pensées juvéniles par trop de maturité, de solitude, de réalité. Mais je pense que c’est ce qui rend la lecture de What-The-Dickens agréable à tout âge. Et heureusement il y a aussi de l’espoir « Not as visions, not as truth : as possibilities » comme dirait Dinah, non pas aussi clairement qu’une image, non pas comme une vérité tangible mais comme des possibilités. Ce qui est magnifique.



Et je pense que le tout est exacerbé par la mise en abîme de la narration. La multiplication des points de vue élèvent le récit d’un simple conte à une réflexion sur « Qu’est-ce qu’écrire une histoire ? », « Raconter une histoire, qu’est-ce que c’est ? ». Est-ce que l’histoire appartient au narrateur ? À celui qui écoute/lit ? Est-ce qu’en racontant l’histoire on la confie à celui qui écoute/lit, faisant perdurer l’espoir ? Étendant le champs des possibilités ? Il y a mille façons de raconter une histoire et mille imaginations pour la recevoir, une infinité de merveilles.



Alors c’est vrai, What-The-Dickens n’a peut-être pas fait tressaillir mon cœur mais il a mis mon cerveau en ébullition et pour cela, merci !
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J’ai toujours adoré le film du Magicien d’Oz et toujours rêvé de voir la comédie musicale Wicked. Quand j’ai appris que ce roman était une réécriture du classique de L. Frank Baum et à l’origine du succès de Broadway, il était impossible que je passe à côté !



Wicked raconte l’histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest, Elphaba, de sa naissance à sa mort, tuée par la petite Dorothée Gale. On découvre alors le monde d’Oz d’une toute autre manière, loin de la vision étriquée et biaisée de Dorothée, et c’est un monde profondément politique où la magie a finalement peu de poids face à la science. Elphaba, loin d’avoir toujours été une méchante sorcière, est une femme intelligente et révoltée par le devenir de son pays dirigé par l’usurpateur qu’est le magicien. Parmi les thématiques abordées, on y retrouve des problèmes liés à la religion, à la place des femmes dans la société, et au racisme : après tout, pourquoi les mondes imaginaires devraient-ils échapper aux problèmes de nos sociétés actuelles ? Gregory Maguire a pour moi écrit un chef d’oeuvre car tout est crédible et une fois le livre refermé, il est impossible de ne pas penser que ce roman est la réelle histoire du monde d’Oz.



Pour autant, n’allez pas croire qu’Elphaba est glorifiée et exempte de défauts, ou encore que tout ses méfaits ont été inventés. Elphaba est une femme dure, avec un caractère bien trempée et une certaine idée de la justice, qui peut friser la violence. En ayant à coeur le bien commun, elle est prête à tout, même à blesser les autres et elle-même. C’est le portrait d’une révolutionnaire, d’une savante et d’une femme que fait l’auteur : avec tous ses bons et ses mauvais côtés, ses désirs et ses peurs. Le tout est criant de vérité.



Aux côtés d’Elphaba, on retrouve bien évidemment Glinda la bonne fée, Nessarose la Méchante Sorcière de l’Est et l’odieux Magicien d’Oz. Les rapports sont inversés et c’est captivant de découvrir la face cachée de ceux que l’on pense connaître depuis l’enfance. Glinda se révèle naïve et obsédée par la beauté et elle-même ; on découvre Nessarose (qui est à peine évoquée dans le film et le livre original) et surtout, on découvre que le magicien d’Oz est un usurpateur plus grand que ce que l’on pensait. Un homme qui a prit le pouvoir de force pour instaurer son culte de la personnalité et mettre les royaumes à ses pieds.



J’ai absolument tout aimé dans ce roman, c’est une révélation aussi bien qu’un coup de coeur. Si vous avez aimé Le Magicien d’Oz, lisez-le, ça vous ouvrira une nouvelle dimension de cette oeuvre !



Attention tout de même, contrairement au conte original, nous sommes bel et bien dans un livre pour adultes ici, où la violence et la sexualité ne sont pas édulcorés. Ce roman, bien que je le conseille à tous et à toutes, n’est pas à mettre dans les mains d’enfants.
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j’ai abandonné Wicked et j’en suis toute dépitée : j’avais envie de lire ce roman depuis des années et la déception n’en est que plus grande ! Dès les premières pages , j’ai su : une écriture dense, empruntée, graveleuse et zéro magie (pardon mais je pensais qu’on allait parler d’une sorcière du Pays d’Oz…). J’ai persévéré quand même mais passé la 120ème pages et force est de constater que l’histoire ne m’intéressait toujours pas, je me suis dit : stop ! Tant pis…

Les sorcières. Elles sont tellement fascinantes. Certaines plus que d’autres. Dans le Magicien d’Oz, les deux sœurs, sorcières toutes les deux, occupent une place importante dans l’histoire. Dans Wicked, c’est la méchante sorcière de l’Ouest qui est mise de l’avant. Vous découvrirez sa vie en entier, depuis sa naissance jusqu’à sa mort.



Le Pays d’Oz… un pays magique, unique en son genre. Un pays d’un autre monde.



Elphaba naquis dans le pays Croquignon, d’un père pasteur, et d’une mère venant d’une lignée de haute instance. Dès ses premières secondes de vie, Elphaba se voyait promise à une vie difficile. Sa peau de couleur verte fut son premier malheur. Son intolérance à l’eau ne la quittera jamais. Jeune adulte, étudiante, elle réussit à se faire quelques amis. Elle travaille avec un professeur, une Chèvre, qui fait des travaux sur la distinction entre les animaux et les Animaux. Ces travaux suivront Elphaba jusqu’à la fin, elle en fera son obsession. Quelques années de rébellion, un amour disparu, des années de silence, la recherche du pardon, un balai ensorcelé, une tornade, Dorothy et son chien Toto.



Elle aura une vie intense, parsemée d’embûches, avec quelques moments de bonheur, mais beaucoup de souffrance.



J’ai adoré ce roman. À chacun des chapitres, c’est la découverte et l’étonnement. C’est absolument impossible de deviner ce qui s’en vient. Elphaba ne laisse pas indifférent. On la craint, elle nous fascine, on se met à l’aimer, à d’autres moments on l’aime moins. De l’empathie, de la pitié, du respect. Tout y passe. Ce n’est pas un roman de sorcellerie, loin de là. L’histoire de cette femme, elle est unique et douloureuse.



Ce roman a été inspiré du roman ‘’Le Magicien d’Oz’’ de L. Frank Baum.

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui rend le Magicien d'Oz moins mièvre. La sorcière est attachante à sa manière, bouleversante même dans son histoire tragique.

Même si la fin m'a paru receler quelques petites incohérences (par rapport au film), j'ai vraiment trouvé que ce roman apportait à l'intrigue que l'on connaît.

Ce roman commençait tellement bien ! J'ai immédiatement été prise par la plume de l'auteur et intriguée par l'histoire. Et puis ça s'est dégradé. Je termine donc cette lecture avec un avis très mitigé.



Tout d'abord, je trouve que l'histoire de la Méchante Sorcière de l'Ouest (dite Elphaba) est intrigante. On apprend à la connaître, petit à petit, et on la suit de sa naissance jusqu'à l'histoire de Dorothy dans Le Magicien d'Oz. Ce qui était à la fois une qualité et un défaut. J'ai aimé en apprendre plus sur Elphaba, la découvrir peu à peu, mais en même temps, beaucoup de passages m'ont ennuyé, et j'avais l'impression que l'histoire n'avançait pas, que l'auteur s'attardait trop.



De plus, il y a des sujets et des débats assez intéressants dans l'histoire (comme ce qui tourne autour de la peau d'Elphaba, ou des Animaux), sauf que parfois, étant perdue au milieu d'un passage ennuyeux, je suis passée à côté de certains aspects. Comme si mon cerveau lisait, mais que mon inconscient était parti ailleurs. Et à l'inverse, il y a eu des passages où j'ai été particulièrement prise dedans, pendant lesquels j'étais très curieuse d'en savoir plus.



Puis il y a les personnages. Dans l'ensemble, ils ont tous une certaine profondeur, qu'ils soient sympathiques ou non. J'en ai apprécié certains, détesté d'autres, et j'avoue avoir éprouvé différentes émotions face à leurs actions ou pensées. Je regrette seulement qu'on ne connaisse pas plus les pensées d'Elphaba. C'est un personnage assez ambivalent, et étant donné que c'est le personnage principal, j'aurais voulu être plus proche d'elle.



En conclusion, j'ai tout de même bien aimé cette autre perspective sur l'histoire de la Méchante Sorcière de l'Ouest. Cependant, il y avait beaucoup trop de longueurs, des passages ennuyeux, qui ont gâché ma lecture et m'ont donné envie de lâcher ce livre à plusieurs reprises. Et d'un autre côté, j'ai également été intriguée par cette histoire revisitée.
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Je ne peux guère développer mon avis : j’ai lu 120 pages, je ne ressentais aucune empathie, aucun intérêt pour les protagonistes, aucune curiosité envers le monde décrit. Ma lecture a pâti d’une impression d’épisodes décousus et du fait qu’on tournait autour d’Elphaba, la fameuse future sorcière, par le biais d’autres protagonistes, sans être réellement proche d’elle (cela aurait peut-être changé par la suite, mais je ne le saurai jamais). Malgré le regret de cumuler deux abandons dans le mois, je n’ai pas eu envie de m’acharner sur un roman qui me laissait totalement de marbre.

En tuant malencontreusement la Méchante Sorcière de l’Est et en dérobant une paire de chaussures sur son cadavre, Dorothy, que nous connaissons aujourd’hui sous les traits de Judy Garland grâce au film de 1939, est bien loin de se douter que ses ennuis ne font que commencer. Elle s’attire tout particulièrement les foudres de la Méchante Sorcière de l’Ouest et, en cherchant de l’aide auprès d’Oz, entendra les mots funestes du monarque. Dans le conte de F.L. Baum et le film de Victor Fleming, nous connaissons tout particulièrement l’histoire de Dorothy. Qu’en est-il de la Méchante Sorcière de l’Ouest ?



Paru en 1995 puis adapté au tournant du siècle en comédie musicale à Broadway, Wicked : la Véritable Histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest nous propose de découvrir l’envers du décor. Pourquoi la Méchante Sorcière est-elle si méchante ? Le Magicien d’Oz ne devient-il pas lui-même une horrible personne en demandant à une jeune fille de tuer sa rivale ? L’être humain est-il foncièrement mauvais ? Sans remplacer les classiques de la philosophie, le roman de Gregory Maguire tisse une réponse politique, éthique et sociétale à la question du mal.



Elphaba, la fille malaimée d’un théologien et de la petite-fille du monarque de Munchkinland, est une étudiante et activiste engagée. Dénuée de toute capacité à utiliser la sorcellerie, la jeune femme s’engage politiquement contre le Magicien d’Oz. En effet, ce dernier s’est hissé au pouvoir grâce à un coup d’Etat et stabilise son règne en diabolisant une partie des concitoyens d’Oz. Les Animaux, des créatures douées de sapience, se voient privées de leurs droits les plus basiques. On les oblige d’abord à emprunter des transports en commun différent. Ensuite, on les prive de leurs emplois ou de se réunis dans des lieux publics. Enfin, les Animaux sont pourchassés par des milices spécialisées puis sont jetés en prisons ou annihilés. Fable beaucoup plus sombre que le récit de F.L. Baum, Wicked ne se cache pas d’entretenir de nombreux liens avec le totalitarisme et l’histoire des années 1930. Ce récit nous permet ainsi de lire comment une activiste est amenée à être haïe par toute une population sans avoir sciemment voulu commettre le mal.



Plus prosaïquement, Wicked apporte plusieurs éléments de réponse aux nombreux trous qui émaillent le récit originel. Le lecteur apprend enfin l’origine des fameux souliers que la Méchante Sorcière de l’Ouest désire tant, comment le lion est-il devenu couard, d’où vient l’homme de fer-blanc, qui est Glinda, la gentille sorcière prête à aider Dorothy… En bouleversant l’archétype de la méchante sorcière, Gregory Maguire construit un personnage constamment situé à la frontière de notre interprétation et nous fait douter de notre connaissance du bien et du mal. Après tout, qui irait se prendre d’amitié, d’amour ou de fraternité avec une méchante sorcière à la peau verte ?

Au Pays de l'Est vit un bébé du nom d'Elphaba. Un bébé tout ce qu'il y a de plus normal à deux trois détails près ... Elphaba est née la peau verte et avec une dentition pointue et acérée très impressionnante. Rejetée par tous et victime de moqueries, la petite dont ses propres parents ne comprennent pas ses anomalies physiques va grandir et tenter de se faire une place dans le monde. Véritable électron libre, elle ne suivra jamais l'opinion publique et clamera toujours son avis haut et fort sur la politique ou la religion quoi qu'en pensent les gens ! C'est ainsi que nous allons la suivre de l'enfance à l'adolescence en passant par ses années universitaires et son passage à l'âge adulte.







Ce roman démarrait bien mais je l'ai terminé en diagonale ... Un bébé vert plutôt rigolo et attendrissant car rejeté par tous, des parents complètement loufoques et un monde peuplé de créatures très originales. Ça c'était la partie un, plutôt sympa, mais malheureusement plus j'avançais dans les parties plus j'ai perdu tout ces éléments. Elphaba était de moins en moins présente au profit de multiples personnages dont certains n'étaient même pas présentés (bonjour pour s'en sortir 😮) et ses rares interventions avaient pour sujet la politique et la religion de son monde. Cela ne m'a absolument pas intéressée car si je lisais ce roman c'était pour découvrir comment elle était devenue sorcière et pourquoi on disait d'elle qu'elle était méchante. Je n'ai toujours pas la réponse en refermant le roman ni le fait de savoir pourquoi on l'appelle Sorcière de l'Ouest alors qu'elle habite le Pays de l'Est. C'est peut-être moi qui ne suis pas assez à l'ouest pour comprendre haha !

Voilà un roman qui trainait dans ma PAL depuis des lustres ! Le Pumpkin Autumn Challenge fut enfin l’occasion de l’en sortir. Du Magicien d’Oz, je ne connaissais que le célèbre film de 1939. De Wicked, je ne connaissais que la comédie musicale qui l’a adapté. C’est donc en tant que novice que je me suis plongée dans le monde d’Oz, à la rencontre la Méchante Sorcière de l’Ouest.



Il est bien connu que pour un roman réussi, il faut un protagoniste réussi. D’autant plus quand l’œuvre est présentée comme une sorte de biographie fictive de la Méchante Sorcière de l’Ouest, antagoniste emblématique de la pop culture. Le pari est gagné. Elphaba gagne ici un nom, une histoire, des sentiments. Elle n’est plus cette caricature hideuse et sans âme, une simple menace pour Dorothy, un obstacle sur son chemin. Non, Elphaba est un personnage entier que l’on suit de sa naissance jusqu’à sa mort. Une héroïne imparfaite, pleine de nuances, que l’on voit évoluer aux différentes étapes de sa vie. Comment d’une enfant mal aimée par ses parents, elle a su s’épanouir dans sa solitude. Comment d’une jeune fille marginale et moquée, elle a su s’entourer d’amis à l’université. Comment par ses choix d’adulte, elle va de nouveau s’enfermer loin de ceux qu’elle aime. Et comment, Elphaba Thropp va devenir la Méchante Sorcière de l’Ouest, à cause d’elle-même et malgré elle-même.



Par ces différentes Elphaba, je pense que chaque lecteur aura sa période préférée. Pour ma part, il s’agit des années à l’université où Elphaba fait la connaissance de Glinda, Boq, Fiyero et toute la bande, tout un groupe de personnages secondaires et uniques en leur genre. Il se dégage de ces chapitres une certaines insouciance, propre à nos années de lycée et de fac, où plane déjà une menace sous-jacente : celle de l’âge adulte, des responsabilités face à la montée du fascisme. Qui osera se rebeller ? Qui préférera se taire ?



Tout d’abord, c’est à travers ce groupe d’amis que nous recroiseront le chemin d’Elphaba à l’université. Glinda, Boq et Fiyero sont les points de vue de plusieurs chapitres, et j’ai aimé cette approche. A travers le prisme de leurs yeux, nous découvrons les différentes facettes d’Elphaba. Après un événement marquant que je ne vous spoilerai pas, le roman prend un large tournant, subit une ellipse, à l’issu de laquelle nous nous retrouvons cette fois du point de vue d’Elphaba lorsqu’elle part en voyage à travers Oz. J’ai trouvé cette seconde partie plus lente, moins intéressante, et c’est ce changement dans le rythme et mon intérêt qui explique pourquoi ce roman n’a pas été un coup de cœur. Il n’en reste pas moins une œuvre solide, loin de la saveur plus acidulée de son adaptation à Broadway. Cette dernière est plus édulcorée, passant outre de nombreuses dénonciations de l’auteur.



Gregory Maguire a su se réapproprier le pays d’Oz pour en faire un univers complexe et vivant. Ici, vous avez un récit de fantasy qui n’est pas basé sur le folklore européen comme pour les œuvres les plus connues, mais typiquement sur une culture nord-américaine, par ses paysages et les peuples qui y sont dépeints. Il lui insuffle également une certaine gravité, un contexte géopolitique qui fait basculer Wicked dans des thématiques plus sombres. Fini le livre pour enfants ! Le roman aborde la question du racisme et de la ségrégation, le tout mêlé à une violence sous-jacente qui peut faire froid dans le dos. Elphaba n’est pas seulement une « sorcière », elle est d’abord une jeune femme qui se rebelle face à la montée d’un tyran, quitte à sombrer elle-même dans la violence de l’anarchie. Concernant le véritable adversaire, on est loin du Magicien d’Oz de la comédie musicale. Celui du roman est une réelle ordure, si je peux rester polie. Certaines scènes pourraient donc choquer des lecteurs trop jeunes, sans parler des sous-entendus sexuels (jamais rien trop explicites) assez dérangeant (viol et zoophilie par exemple).



Wicked est donc une réécriture intelligente du Magicien d’Oz qui ajoute une touche de modernité dans ses thèmes comme dans ses mœurs. Si l’on commence sur un terrain peu familier, l’auteur finit par relier les deux histoires, le prequel se rattachant à l’œuvre original en lui donnant de nouvelles couleurs. Je peux vous assurer qu’après votre lecture, vous ne verrez plus jamais la Méchante Sorcière de l’Ouest de la même façon.
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J'ai pris ce livre à ma médiathèque , attirée par sa très jolie couverture .

Je n'ai jamais lu l'histoire du magicien d'Oz , vaguement entendu parlé c'est tout

Il me manquait donc quelques éléments pour comprendre l'histoire de la méchante sorcière de l'Ouest .

J'ai quand même bien aimé cette histoire surtout le début l'enfance et l'adolescence d'Elphaba .

la géographie du pays d'Oz et les différents personnages m'ont plu .....un moment passé hors du temps actuel bien triste et flippant

La fin de l'histoire je n'ai pas trop suivi , pas compris , pas adhéré....pas grave

Dans l'ensemble cette histoire se lit bien , tous les personnages sont attachants et puis j'aime les mondes imaginaires qui me permettent de m'évader

Pour commencer, je ne peux dire qu’une chose c’est que cette lecture s’est révélée extrêmement longue et décevante.



Je m’explique j’étais au départ assez emballée par cette réécriture du Magicien d’Oz qui m’a fait penser aux réécritures des « Vilains » et « Twisted Tale » de Disney.



Cependant, plus j’avançais dans ma lecture, plus j’étais déçue et j’ai même pensé plusieurs fois à abandonner tout simplement.



Les raisons sont que la première partie du livre est vraiment peu intéressante et il ne s’y passe pas grand-chose. En plus, l’écriture de l’auteur est assez complexe et par moment difficile à comprendre ce qui n’arrange rien.



Heureusement, la deuxième partie du livre s’est révélée plus intéressante mais sans pour autant m’emballer.



Je me suis franchement ennuyée pendant cette lecture, ce qui ne m’est plus arrivé depuis un moment.



Comme vous l’aurez compris, j’ai lu ce livre très difficilement et sans réel intérêt et il était très dur d’avancer dans cette lecture. De ce fait, je donne à Wicked la note de 4 sur 10 car j’ai vraiment dû m’accrocher pour finir ce livre et qu’une grande partie de ses 490 pages ont été presque un supplice à lire. Mais comme la deuxième partie est tout de même intéressante et rattrape le début, je descends juste en dessous de la moyenne.
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Qui n’a jamais entendu parler du pays d’Oz et de la célèbre Dorothée aux souliers enchantés ?



Dorothée a triomphé du Mal : la Méchante Sorcière de l’Ouest n’est plus et le peuple se réjouit. Mais et si nous ne connaissions qu’une seule partie de l’histoire ? Pour quelles raisons le Magicien a-t-il envoyé une si petite fille tuer une dangereuse trouble-fête et surtout, comment Elphaba, une studieuse étudiante de Shiz est-elle devenue Sorcière ? Dans Wicked, Gregory Maguire retrace la véritable histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest, de sa naissance jusqu’à sa mort.



Reprendre l’univers créé par L. Frank Baum pour lui conférer une incroyable complexité politique et théologique, il fallait oser ! Le pari est relevé et pourtant, l’ensemble réussit. Gregory Maguire serait-il un véritable Magicien ?



Dans Wicked, Maguire réinterprète à sa manière l’histoire du Magicien d’Oz : il revient aux origines du conflit qui opposa le Magicien à Elphaba, une enfant née avec la peau verte, qui bien plus tard se fera connaître sous le nom de Sorcière de l’Ouest. L’auteur développe les personnages en leur donnant davantage de relief, il leur donne un passé, une famille, une histoire personnelle... Au fil des pages, on sent les personnages évoluer, devenir adulte, parfois, perdre leurs illusions : avec sa soif de justice, Elphaba est une héroïne de caractère, elle ne mâche pas ses mots et est prête à tout pour défendre ce en quoi elle croit. Maguire s’est approprié l’univers et les protagonistes du Magicien d’Oz, qui sous sa plume se transmutent.



Wicked est donc un exercice de style réussi avec brio. Bien loin du livre pour enfant, l’auteur réussit à rendre Oz et ses habitants beaucoup plus réel à nos yeux, tant et si bien que vous ne verrez plus jamais le monde d’Oz de la même façon.



Maguire pose aussi les bases d’une réflexion sur le Bien et le Mal, sur ce qui les distingue l’un de l’autre. La notion de Pardon est elle aussi abordée. Au même titre, l’Histoire "avec sa grande Hache" (comme disait si bien Georges Perec) et l’endoctrinement des masses sont dénoncés : dans Wicked, Oz devient la scène de sombres complots politiques, un monde véritablement dystopique, où tout se trouve manipulé, même le Destin.



Parfois, quelques longueurs se font ressentir dans l’intrigue, qui se veut plus contemplative qu’active, mais de bons rebondissements sont au rendez-vous ! J’ai été entièrement transportée par l’histoire de cette sorcière malgré elle et comme Elphaba, je me suis rebellée contre le Magicien et son système despotique.



Et si vous ne connaissez pas Le Magicien d’Oz sur le bout des doigts (ce qui était mon cas. Je n’avais vu que le film, dans une jeunesse pas si lointaine que ça, mais quand même ^^), rassurez-vous : Wicked peut se lire comme un roman fantasy indépendant. Les références sont bien là, tout en subtilités, mais elles ne restent pas indispensables pour comprendre et apprécier l’œuvre.



Etant fan de l’histoire de Wicked, ou plutôt de son adaptation en comédie musicale du même nom, j’ai été très heureuse de voir sortir ce roman chez Bragelonne, surtout que l'édition, brochée, est de toute beauté... Bref, un vrai bonheur qui m’a donné envy de m’attaquer aux romans d’origine !
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Voilà un lecture surprenante et décalée. Définitivement pour adultes ce récit est une fable, sur fond de conte social et écologique. On suit la vie de la Méchante Sorcière de l'Ouest, mais l'on pourrait suivre la vie d'une activiste de la cause animale, de la lutte contre la bourgeoisie établie, contre les discriminations physiques...Bref on y retrouve bcp de choses. C'est bien, très riche mais particulier (peut-être dû à la traduction mais pas convaincue), pas dans le style qui est fluide mais dans la construction qui oscille entre la parodie et la réécriture. Il y a quelques longueurs où l'on perd le fil de l'histoire, quelques lourdeurs. Ce livre est bien sur une curiosité.

Qui ne se souvient pas avoir vu, lu ou entendu le magicien d'Oz, avec la toute mignonne Dorothy et son petit Toto ? Qui n'a pas à l'esprit la vilaine sorcière se prenant assez méchamment un sceau d'eau en plein poire (oui, la première fois, je ne croyais pas qu'une telle conclusion était possible, du coup, cela m'avait choqué) et dire pour la plus célèbre adaptation cinématographique : "Je fonds, je fonds" (Repris dans plusieurs films et séries depuis) et disparaitre dans ce que l'on suppose être d'effroyable souffrance ?



Voici l'autre son de cloche, dédié aux adultes, on passe de l'autre côté du miroir (euh, c'est pas la même histoire) pour suivre le chemin de cette sorcière. On y découvre une jeune femme victime de son apparence, rejeté par les siens, mais brillante, intelligente et douée de compassion envers son prochain, une "humaniste" avant l'heure.

Elle rejette le comportement du tyran (le magicien a fait un coup d'état, il ne faut pas l'oublier) qui a réduit les droits de la population des Animaux (animaux mais qui parle, qui réfléchi, genre le lion) et des peuples défavorisés, détruisant des terres et des populations entières pour quelques poignets de rubis.

La sorcière se fait révolutionnaire, résistante, sorcière, s'engage à lutter contre le tyran au nom des peuples opprimés, voilà QUI EST LE SORCIERE.



En lisant, de très nombreuses images se sont accolées aux textes.

- Les scènes du Magicien d'Oz d'origine avec une petite réflexion : "Ah ouais, c'est vrai, on peut aussi voir bidule comme ça, sachant que trucmuche"

- Génocide : oui, la seconde guerre, les juifs serait les Animaux - désolé pour l'image qui peut s'avérer négative, mais il s'agit du peuple opprimé dont on a retiré peu à peu les droits, en utilisant la dévalorisation par la propagande, pour finalement les parquets, etc... Et les Qualdings, ce peuple nomade, les roms de l'histoire qui ont aussi été victime du système arien.

- Sur-industrialisation : Oui, la surexploitation des peuples et des terres pour une richesse qui n'existe que pour la parade. Les mines a ciel ouvert pour quelques pierres précieuses, l’assèchement des terres an amont, provocant sécheresse et pauvreté agricole en aval en toute impunité des puissants.

-Racisme : Étape logique suivante - on cherche un coupable et l'on est plus ou moins consciemment victime de la propagande quand on est pas carrément complice.

-Religion : Ferveur religieuse, guerre entre les différents mouvements, peuple décadent.

-Écologie : Oui, ces chemins de fer, cette route de brique jaune, détruisant le paysage au seul nom de l'urbanisme et à l'usage de la minorité et l'appauvrissement des sols, qu'est-ce que tous ces sujets si ce n'est un questionnement sur l'écologie ?



Tu l'auras compris, ce n'est pas parce que l'on parle du magicien d'Oz qu'il faut mettre ce livre entre les mains d'un enfant (je te conseille vivement de ne pas le faire avant les 13 ans de l'enfant). Mais le livre est brillant, autant parce qu'il évoque une grande histoire avec des personnages forts (et l'on peut très bien s'arrêter à ce degré de lecture), autant parce qu'il nous fait réfléchir sur la réalité de l'histoire, sur la ré-interprétation qu'en font les historiens et sur l'avènement des pires moments de l'histoire humaine où bien souvent à l'origine dune seul être : un monstre de mal.



Oui, j'ai adoré, en plus l'édition est toute mignonne, un peu lourde pour les transports en commun car relié, mais fascinante, passionnante, excellente.

Wicked c’est un livre particulier dans mon histoire de lectrice. On me l’avait conseillé, je l’ai demandé en cadeau un peu sur un coup de tête, je l’ai détesté. Sauf qu’il m’avait tellement marqué que des éléments de ce livre me revenait régulièrement à l’esprit. Un jour j’ai essayé de refourguer ce livre à une personne qui a eu la bonne idée de faire exprès de l’oublier. J’y ais vu là l’occasion de le relire et qu’est-ce que j’avais bien fait de le faire, parce que ce lire est une pure merveille.



Wicked c’est l’histoire d’Elphaba, la méchante sorcière de l’Ouest. On va découvrir à travers ce récit merveilleux toute sa vie, allant du moment où ses parents ont copulé à sa mort. On découvre une mère horrifiée devant un bébé tout vert avec des dents qui feraient pâlir d’envie Prunille Baudelaire et Dracula. Bébé qui va devenir une adorable petite fille, puis une adolescente pas très bien dans sa peau, prenant confiance en elle durant ses études jusqu’à devenir une femme forte, impliquée politiquement et qui n’hésite pas à protéger les plus faibles. Méchante la Sorcière de l’Ouest ? C’est ce qu’on a bien voulu nous faire croire, heureusement que ce roman est là pour rétablir la vérité à son sujet !



Je n’ai jamais lu Magicien d’Oz, mais je connais néanmoins très bien ce récit. Je pense qu’il est intéressant de le connaître pour apprécier Wicked, mais ce n’est pas non plus nécessaire. L’histoire du Magicien d’Oz va s’intégrer à la toute fin du récit et sera presque secondaire. A travers ce récit, on va découvrir le monde d’Oz. Ce récit parle de politique, de religions, de peuples amenés à disparaître parce qu’ils ont le malheur de vivre à côté de mines de diamants. On est plongé dans un univers complètement nouveau, on nous n’avons plus aucun de nos repères. Où animaux et Animaux ne se prononcent pas de la même manière et faire l’erreur est très insultant ou un acte politique. Parfois on est perdu, en particulier quand cela concerne les passages religieux. On suit à chaque fois le point de vue d’un personnage différent et eux-même ne comprennent pas ce qui se passe. Paradoxalement, ce sont ces passages que j’ai le plus apprécié, parce que j’avais l’impression d’être à la place du personnage. De voir la scène se déroulait sous mes yeux, de chercher à comprendre, de m’accrocher, mais c’était comme si l’écriture avait embrumé mon esprit et je ne pouvais pas comprendre. C’est un récit tout à fait fascinant, auquel il faut donner sa chance et peut-être avoir une deuxième lecture.



Ce livre a toutefois un gros défaut : il n’est plus édité. Donc si vous voulez le lire, il faudra le trouver d’occasion. Idem, il n’y a qu’une seule grosse édition, format couverture dure. L’édition est très belle et j’espère qu’ils le rééditeront un jour.



Vais-je aimer ce livre ?



Déjà il faut que vous arrivez à trouver le livre pour l’apprécier. Haha. (Ceci est un rire ironique.) Ce livre est pour tous les amoureux des univers bien ficelés, pour qui l’intrigue passe parfois au second plan par rapport à l’univers. C’est un livre où il se passe énormément de choses et en même il est très lent. Qu’est-ce qu’une action sur toute une vie ? C’est rien du tout sur le moment et puis on découvre que cette petite action peut tout changer. Wicked c’est ce livre. Un livre qui vous fait réfléchir, comprendre et voir le Magicien d’Oz d’un tout autre œil. Point important, c’est un livre avec des réflexions, mais où on ne se fait pas arnaquer à la fin de l’intrigue en mode : bon bha voilà ! En fait tout ça… Ce n’était qu’un rêve. Alors bisous bisous. Non là l’intrigue est parfaite, jusqu’au bout.


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Et si L.Frank Baum ne nous avait pas tout raconté dans son Magicien d’Oz ? Et si la Sorcière de l’Ouest, loin d’être une adepte de l’Orangina rouge était en fait simplement une gentille mal comprise et manipulée par le Destin? Et si c’était elle, la véritable héroïne du monde d’Oz et Dorothy une simple crâneuse ?



Vous l’avez compris, avec Wicked, Gregory Maguire prend totalement le contre-pied de la version originale. Il ...
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