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Critiques de Guillaume Singelin (188)
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Doggybags, tome 4

Ah voilà !

Enfin mon Doggybags!



Chacun peut trouver son doggybags et pour l'instant celui-ci est le mien !



Comme nous avons pu agréablement le savourer en regardant le film The Triangle of Sadness de Ruben Östlund : sur l'île déserte, les dominants ne sont plus les mêmes, car l'argent ne sert à rien... Et on pourrait imaginer un autre dénouement, donc la surprise est de taille, à la limite de l'humour noir.



J'ai également adoré la seconde histoire qui prend une direction complètement différente de ce que l'on aurait pu concevoir, transformant l'épouvante en horreur inimaginable. Là aussi, c'est presque drôle.



Et la dernière, c'était n'importe quoi, avec un Ben Laden increvable...



J'ai bien aimé également l'intermède sur les espèces animales de l'Oregon.
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Doggybags, tome 1

Déjà un grand merci à Pixel_Noctis qui m'a fait découvrir ces comics grâce à ses nombreux billets.

Bien que très très bien dessiné, je n'ai pas été super emballée par les deux premières histoires mais la dernière m'a ému. Elle m'a rappelé mon adolescence, lorsque j'attendais que tout le monde soit couché, pour me lever en cachette et regarder Les Contes de la Crypte. Car la dernière histoire n'est autre que l'épisode légèrement différente : le Canyon de la mort (saison 3) avec Kyle Maclachlan dans le rôle du fugitif, qui est, incontestablement, un des meilleurs épisodes des Contes de la Crypte (pas le seul certes mais vraiment un des plus marquants). Surtout pour cette fin absolument horrible et qui me donnera à vie, l'image du vautour comme oiseau de la mort...

Alors plagiat ou hommage? Je dirais hommage car dès le début, les auteurs font référence aux Contes de la Crypte et souhaitent redonner goût à cette époque :" Nous ne prétendons pas ressusciter cette période bénie (maudite?) de la bande dessinée d'adultes. Nous avons juste essayé, avec nos modestes moyens, de rendre ses lettres de noblesse au genre, avec du respect et beaucoup d'admiration."

Et quoi de mieux que de recréer l'un des meilleurs épisodes?
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Frontier

Ben voilà! C'est Noël, je me suis fait un petit plaisir. Ayant acheté cette BD pour l'offrir, je l'ai lue rapidement avant que le vieux barbu me la chipe pour la mettre sous le sapin., ou dans des chaussettes ou des bas...

Eh ben, j'ai beaucoup aimé! mais vraiment beaucoup, beaucoup!

Au départ, je partais avec une légère appréhension, car c'est un gros pavé, une BD de près de 200 pages, ce n'est pas rien! Mais finalement, je ne regrette pas.



Un sacré bon récit : Frontier, C'est de la SF pur jus mais avec plein de clins d'oeil à ce que nous vivons aujourd'hui sur notre bonne vieille planète de laquelle nous avons encore un peu de mal à nous décrocher,

faute de vaisseaux adéquats et de sources d'énergie qui nous permettraient d'aller vadrouiller un petit peu plus loin que la Lune ou même Vénus :



Resssources pillées par de gros conglomérats souvent au prix d'une énorme pollution des terrains exploités, privatisation de tout ce qui peut l'être, forces de sécurité privées pour la répression, armée privatisée avec mercenaires, laboratoires privés pour d'étranges recherches autour de virus mutants, réfugiés économiques, planétaires et sociaux... ça vous rappelle quelque-chose tout ça?

Le récit rourne autour de trois personnages clés:

- Ji-Soo, Scientifique spécialisée dans l'archéologie spatiale, à la recherche des origines de l'univers.

- Alex, ouvrier spationaute spécialisé dans le touche à tout, mais un peu caractériel et à fleur de peau lorsqu'on lui parle d'expérimentation sur les animaux. Alex va adopter un de ces animaux, un petit singe, Gokü, qui le suivra partout dans son périple dans l'espace.

- Camina, une petite nana mercenaire qui va se recycler comme redresseuse de torts pour lutter contre l'injustice et pour la sauvegarde de l'humanité à la suite d'une mission qui va mal tourner pour elle et au cours de laquelle elle va perdre son bras et donc changer de perspectives pour faire bénéficier de ses talents de super soldate de l'espace.



Mais tout n'est pas noir, il y a aussi beaucoup d'espoir dans cet univers hyper pollué, et dont on ne donnerait pas un kopek sur son avenir!

D'abord, il y a nos trois "héros" dans leur quête qui s'avérera juste et pacifique, on y croise aussi des personnages qui luttent pour offrir des alternatives, des mondes où partage et solidarité sont les principaux axes de développement, des créateurs de super vaisseaux ZAD, bref, Non, tout n'est pas complètement sans espoir!



J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette superbe BD, bourrée d'inventions géniales, d'envie d'utopies, et complétée à la fin d'un petit bonus : Guillaume Singelin, auteur de cette super Bd, nous offre l'évolution de son projet à partir des ses crobards d'archives, ses envies, ses désirs depuis 2013, date à laquelle il a commencé à avoir des idées dingues sur cet univers SF qui verra enfin le journ en 2023!

Pour moi, c'est littéralement un coup de coeur! 💓

Allez Père Noël, faites leur plaisir! 😉

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Frontier

Club N°53 : BD sélectionnée ❤️

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un vrai coup de coeur !



L'histoire est intéressante et originale à la fois satire sociale et fable écologique.



Elle prend le temps de construire les personnages.



Mention spéciale au dessin et particulièrement au décors mélangeant le végétal aux environnements plus classiques d'un space opéra.



Sam

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Un très bel "space opéra" : le dessin est vraiment réussi, les couleurs sont douces.



L'histoire est bien menée !



Et quelle réflexion sur le capitalisme et ses conséquences désastreuses.



Barbara

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Un space opera sympathique avec trois personnages centraux qui se retrouvent réunis par le hasard, une scientifique stellaire, un mécano de l'espace et une mercenaire en zéro-gravite.



L'attachement aux planètes pour les uns, à l'espace pour les autres et une recherche de solace pour tous.



Le dessin de Benoit Singelin est vraiment sympathique surtout pour les représentations spatiales et les environnements ultra-détaillés, mais le scenario manque un peu de profondeur.



On pense en lisant Frontier, à des oeuvres comme Shangri-La de Mathieu Bablet ou Soon de Cadene et Adam, mais qui offrent une écriture bien plus intéressante et poussée.



Reste une BD fort sympathique qui plaira à tous les âges dans un beau format, Label 619 oblige.



Greg

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Après The Grocery, Guillaume Singelin est toujours aussi efficace pour nous mettre le nez dans ce qui déraille dans notre société.



Cette fois il se risque à la S.F mais c'est toujours aussi efficace pour faire passer son message.



Graphiquement je suis fan, le fourmillement de détails est incroyable, les couleurs et les ambiances des différents lieux sont très sympa.



Son style "petits bonhommes rondouillards" fonctionne bien.



Mon seul regret est que tout cela manque d'aventure.



Gilles

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Énorme coup de coeur !



Super graphisme et scénario très intelligent, c'est un vrai bonheur de suivre ces aventures spatiales.



Après Carbone & Silicium, une nouvelle oeuvre majeure de la S.F proposé par Label 619.



Clément

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A travers ce récit de science-fiction (Planet et Space opera) se cache une sévère satire sociale de notre monde actuel comme le capitalisme à outrance, les différents problèmes d'écologie, les migrations climatiques, la surconsommation…



Au niveau du dessin, cette BD donne envie de rejouer au playmobil® :), ce qui pour moi est le but recherché par Guillaume Singelin afin de nous faire comprendre que ces personnages ne sont que des jouets au service de cette société.



C'est justement le déclencheur de cette histoire où deux de ces playmobil® ne veulent plus rester dans ce système.



Aaricia

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Une BD qui prend son temps et se lit avec plaisir.



De la science-fiction intelligente !



David

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Graphisme, scénario, univers : une belle réussite !



Xel

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Frontier

Formidable ! un vrai coup de cœur !

Guillaume Singelin frappe un grand coup.



Des petits personnages, inspirés de mangas jeunesse, avec de tout petits pieds, des bouilles rondes, évoluent dans une univers de science-fiction particulièrement bien élaboré, avec une rigueur scientifique poussée, crédible et complexe, dans le genre de ce qui se fait actuellement dans la littérature de science-fiction de qualité. Le graphisme est poussé dans les détails, les endroits clos de stations spatiales sont soigneusement travaillés. Les couleurs sont posées avec beaucoup de délicatesse, les couleurs pastels dominent mais les éclats de couleurs ne sont pas absents pour autant, les illustrations en ou hors atmosphère sont rendues avec efficacité, et on s’y croirait presque alors que les personnages ont des aspect tout doux de littérature enfantine. J’adore ce contraste, dureté et douceur se mélangent pour une immersion profonde dans l’univers qu’il nous propose. C’est beau, c’est intense, c’est imaginatif, c’est riche, c’est parfait.



La thématique aussi est très réussie, la recherche spatiale est phagocytée par les grandes sociétés privées qui voient leur enrichissement avant tout. Nos trois personnages principaux évoluent en porte-à-faux dans ce monde extraterrestre outrageusement capitaliste et sans souci d’éthique, la recherche du profit s’en passe très bien, tout ce qui n’est pas interdit est permis. Il y a du space opéra (avec le personnage qui retape de vieux vaisseaux sur une planète perdue et la flibuste est revue à la mode du futur), du hard SF, de l’intrigue sociale, le tout débouche sur une réflexion sur nos modes d’évolution, sur l'humanité, sur les choix de vie, les orientations économiques, écologiques et sociétales. Les personnages aussi sont particulièrement bien campés, avec leurs doutes et leurs lâchetés, leurs faiblesses et leurs forces. Le tout parait même très crédible, pas d’entité supérieure, de supers pouvoirs, et autres artifices et facilités scénaristiques, c’est au contraire très réaliste malgré la magie de la vie dans l’espace.



On retrouve un lien de parenté avec Shangri-la de Mathieu Bablet, mais on pourrait aussi trouver des liens avec le roman de science-fiction actuel, c’est le genre d’histoire que j’aime découvrir, j’y ai trouvé tout ce que j’attends d’un récit de science fiction : de l’imagination, de la réflexion, de l’émotion, de l’intelligence. Et pour couronner le tout, il y a aussi tout ce que j’attends d’un roman graphique, de la richesse graphique, du grand spectacle, de l’invention, du rythme et de la densité.



C’est de la science-fiction qui offre de la réflexion, un récit envoûtant, plein de rebondissements, superbement construit avec des personnages formidables et c’est aussi un livre magnifique.
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Frontier

Une bande dessinée originale dans un univers habituellement marqué par les explosions de couleur et la débauche d'effets spatiaux (assez content de moi...)

Ici, pas du tout, c'est un space opera intimiste, un concerto pour trois héros plus attachants les uns que les autres.

Une longue promenade dans un univers graphique au début assez surprenant mais tellement travaillé qu'il force le respect.

Et puis, soyons honnêtes, c'est résolument optimiste et de nos jours, on en a bien besoin.

Comme vous le voyez, les presque deux cent pages sont passées sans problème et constituent une proposition des plus recommandable.
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Mutafukaz' Loba Loca, tome 1

Alors que je rangeais les comics dans la bibliothèque où je travaille, je suis tombée sur celui-ci. J'ai été intriguée par cette couverture et le résumé, d'autant plus que j'aime bien ce qui est publié chez 619 Label, en général.



Dans cette histoire, nous allons rencontrer Guada, une adolescente qui vit seule avec sa mère qui a du mal à joindre les deux bouts. Après une soirée décevante où on se moque d'elle, Guada va se rebeller contre les personnes qui s'attaquent à elle ! Ainsi, des éléments de son passé et de son présent vont s'entrecroiser...



Je l'ignorais jusqu'à présent, mais ce premier tome de la série Loba Loca est en réalité un spin-off de deux autres sagas, que je lirais sûrement plus tard. Dans tous les cas, même si je n'ai pas compris tout les enjeux de l'histoire, j'en ai compris l'essentiel. Ce premier tome est très court, si bien que nous n'avons finalement pas le temps d'en savoir beaucoup, mais ce format feuilleton me plaît !



Ce premier tome, en moins de 40 pages, a réussi à m'intriguer et me faire m'attacher aux personnages. C'est une saga qui parle de l'adolescence et de ses difficultés, mais aussi de secrets de famille et de mystères en tous genres... Le duo Singelin/Run fonctionne plutôt bien ! J'ai hâte de lire la suite !
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Frontier

Une bande dessinée de science-fiction cyberpunk, lumineuse et absolument magnifique avec des mégacorpos qui exploitent personnes et terres sans retenue, des voyages interplanétaires et des personnages hauts en couleur. Frontier est assurément une BD coup de cœur !



Dans un futur plus ou moins lointain, Ji-Soo est une exo-archéologue qui travaille sur la sonde spatiale la plus avancée de son temps. Malheureusement, avant qu'elle n'ait le temps de le lancer, son laboratoire est racheté par Energy Solution, une mégacorporation qui ne songe qu'à utiliser la sonde pour trouver des astéroïdes à exploiter (tiens, le monde n'a pas tant que ça changé).



Ji-Soo est vite mise au placard, vlam, envoyée de planète en planète pour finir sur une station spatiale où elle fait la rencontre d'Alex et de Goku, un adorable petit singe. Après avoir découvert certains secrets d'Energy Solution, ils s'échappent avec fracas et s'écrasent sur la planète Minerve, où évolue notre troisième larronne, Camina. Cette dernière est une ex-militaire, ex-mercenaire, reconvertie en recycleuse de déchets spatiaux.



Les problèmes de nos héros sont très terre à terre : si le laboratoire de Ji-Soo se vend à ce conglomérat, c'est parce qu'il a voulu être indépendant et finalement manque d'argent ; si Energy Solution rachète le projet de sonde, ce n'est pas pour la science ou la recherche, c'est affiché, c'est pour l'argent ; dans les stations, on est confronté aux problèmes d'accès à l'eau, de renouvellement de l'air, d'autosuffisance et de pérennité du projet humain dans l'espace.



N'ayant que peu de connaissances de l'art du dessin, je vais utiliser une terminologie très profane : c'est super beau. Chaque case est un concentré d'émotion, de beauté, de d'action. Le mouvement des vaisseaux et des stations dans l'espace sont bien dessinés. On arrive à sonder les sentiments et les doutes des personnages. Et cocasse pour une bande dessinée de science-fiction : les paysages terrestres sont superbes. Les lumières chatoyantes comme les couleurs souvent pastels, parfois profondes, rendent service à une histoire plutôt classique.

Les scientifiques révoltés que leur technologie soit dévoyée par l'argent, le petit être faible qu'on doit défendre contre des agresseurs trop forts quoiqu'il en coûte (profitons, il paraît que c'est bientôt fini), l'ex-soldat qui suit sa quête de rédemption. Le tout est néanmoins servi avec de subtiles personnages, idéalistes mais réalistes et nuancés.



Ravissante découverte !
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The Grocery - Intégrale

Une grande claque dans la gueule.

En fin de livre, on trouve un petit historique de la création de The Grocery, je remarque quelques dessins rudimentaires, ébauche de projet, le dessin est assez grossier, les personnages ont des têtes de têtards, c’est un style que Guillaume Singelin exploite avec beaucoup de talent. Mais pourtant, on est très loin de la simplicité, les décors sont très travaillés, chaque détail est pris en compte, créant un foisonnement, une effervescence de mouvement, de saleté, de vie, de mort. Les couleurs sont réalisées dans une sorte d’aquarelle perdue sous une accumulation de traits, la couleur semble passer en arrière-plan alors qu’elle apporte cette atmosphère usée, délavée, rappée de cet univers de banlieue désœuvrée, mal entretenue. Les références graphiques sont nombreuses, du manga au comics, du cinéma à la publicité, Guillaume Singelin s’inspire de la culture pop pour aller au delà, créer son propre univers, sa propre mythologie, celle qu'on retrouve en parallèle dans l’univers de Run, celui de la série Mutafukaz qui exploite aussi toutes ces références dans divers horizons.



The Grocery, c’est la petite épicerie d’un quartier minable de Baltimore, cela raconte l’Amérique dans tout ce qu’elle a de plus répugnant : traffic de drogue, guerre des gangs, pauvreté, crise des subprimes qui met les pauvres à la porte de chez eux, violence des prisons, système policier inhumain, privatisation de la police, injustice pour les plus pauvres, abandon des vétérans, racisme, violence, mur de séparation entre riche et pauvres, médias menteurs et abrutissants, malbouffe…



C’est un monde pourri, violent, cruel, une caricature, sûrement, mais bien glauque et génialement cynique, et c’est une histoire ébouriffante, une saga de quartier apocalyptique, avec des personnages hauts en couleurs, tous décalés, meurtris. Il y a Elliott, 12 ans, c’est le fils de l’épicier, qui pour faire comme tout le monde, vend de la drogue au carrefour avec les copains, Sixteen est un peu plus âgé, c’est le chef de la petite bande, mais ce qui se passe au dessus l’écrase totalement, Ellis One à échappé au couloir de la mort, il revient dans le quartier reprendre sa place, ultraviolent, sans cœur, et puis il y a Wash de retour d’Irak, il a tout perdu, sa grand-mère a été virée de sa maison à cause de la crise des subprimes. Autour d’eux fourmille une foule de gens qui erre dans le peu d’activité disponible, vendre de la drogue, consommer de la drogue, voler, se pouiller, s’entretuer ou tenter de survivre, un éventail de caractères bigarrés, tous des figures de tragédies, tous dépassés par un monde qui dérape et qui brûle tout, la machine est emballée, rien ne peut l’arrêter tant que l’avidité gouvernera le monde, plus rien ne maintient une société qui tombe en déliquescence. L’exploit des auteurs, c’est d’arriver à nous laisser un infime espoir auquel se raccrocher, mais qui seront les élus.



The Grocery est un récit d’apocalypse dans un monde ordinaire et presque réel, un monde à la morale dévoyée, les tueurs citent la Bible et où le libéralisme écrase tout. The Grocery c’est une grande saga romanesque dans un monde dégueulasse, un véritable uppercut dans la gueule, on en ressort totalement groggy, sonné, impressionné.



Je vous conseille de le lire sous sa forme intégrale pour profiter d’une immersion totale et prendre la mesure de sa puissance tragique et romanesque.
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Doggybags, tome 4

Dans ce tome 4 de "Doggybags" trois lieux, trois histoires différentes aux dessins graphiquement toujours aussi bons.



Pour ce tome 4, on retrouvera une histoire sur un trafiquant d'armes, une histoire sur le mythe de "La Dame Blanche" revisité par son auteur RUN et pour finir, la troisième histoire s'attardera sur la traque de Oussama Ben Laden avec au dessin Guillaume Singelin.



Ce quatrième tome la série des "Doggybags" est toujours aussi bon et toujours aussi jouissif et procurera un bon shoot d'adrénaline aux lecteurs habitués à la série.
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Mutafukaz'Loba Loca - Intégrale

La vie de Guada dérape, elle vit seule avec sa mère, et elle se fait virer du lycée pour avoir cassé la figure à sa harceleuse. Pour redémarrer, elle va chercher des traces de son père, elle découvre qu’il s’agit d’El Diablo, un catcheur mythique disparu depuis les évènements de Dark Meat City. Elle découvre l’univers du Lucha Libre et demande à Tigre, un des lutteurs proches de son père, de la former pour ce sport.



Cette série est un spin off de Mutafukaz, centré sur l’univers du Lucha Libre, le catch mexicain, l’action se situe une quinzaine d’années après les évènements de Dark Meat City.



Le dessin est inspiré du manga, grands yeux, mentons pointus, silhouettes exagérées, et du comics avec mise en page éclatée, cadrages dynamiques, inserts de fausses publicités, travail numérique de la couleur avec beaucoup de grain, de matière pour s’accorder à la rudesse de l’histoire. C’est un graphisme foisonnant, dense et détaillé, plein de petits détails, accentuant le monde un peu crasseux et sordide. Cette densité, on la retrouve dans l’ensemble de l’univers de Mutafukaz, les clins d’œils sont disséminés dans les pages, au lecteur de s’amuser à les chercher. Graphiquement, cet univers se sert des références étrangères pour en extraire le meilleur, il y a un style “Label 619”, il est d’une richesse extraordinaire, et impose sa propre ambiance, où l’avant-garde et le vintage se marient avec génie. Loba Loca est vraiment de très bon niveau, et ça vaut aussi pour le scénario.



Guada et Tigre se lancent dans une quête, initiatique pour elle, de rédemption pour lui, le duo est punchy, le rythme est endiablé (normal pour la fille d’El Diablo !), l’ambiance est crue, on aborde les thèmes des réseaux sociaux, du showbizz et du sexe, le tout dans une chaleur étouffante du sud des États-Unis. Parfois sordide, souvent violent, avec un humour pince-sans-rire, et des références au cinéma qui viennent ponctuer le récit, c’est brut et pertinent, on rit, on est ému, on a parfois le souffle coupé, ça décoiffe sec.

Bref, c’est excellent…
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Frontier

Sympathique dessin, surtout les personnages, et de belles planches sans texte. Un avenir possible avec l'Homme toujours en quête d'argent et de destruction. Après la Terre, l'espace, où tout est permis car aucune loi n'y est en vigueur : exploitation de ressources à l'extrême, mercenaires, agences de sécurité privées et quelques résistants tout de même...
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The Grocery, tome 1

Quand on y pense, un personnage de bande dessinée a la vie moins facile qu'un personnage de roman. Il peut faire l'objet de délit de sale gueule de la part de son lecteur, et c'est assez injuste.

Pour moi, le problème a été ici vite réglé : tout le monde, sans exception, est repoussant. En effet, Aurélien Ducoudray a doté tous les personnages d'une gueule de poiscaille pouvant tirer parfois sur le batracien. Pile le genre de bestioles dont rien que l'idée d'avoir à entrer en contact physique avec elles me déclenche un frisson de dégoût.

Sur ces bonnes bases qui ont remis mes pendules de la discrimination à l'heure, j'ai pu me focaliser sur ce Baltimore post crise des subprimes. Un coup de crayon qui ne manque pas de nous faire visualiser cruement la violence dans laquelle elle baigne. Il y a beau y avoir trois angles de vue - menés chacun par un personnage, par lesquels on aborde l'histoire - c'est la violence qui m'a le plus marquée. Il faut dire que le scénario n'est pas en reste. Dans cette ambiance typique yankees (vue d'ici), gangs, milieu carcéral, activisme, journalisme, communautés, trafics et politique se chevauchent de façon explosive. Ça saigne sévère et c'est pas les nombreux bonbons avalés par les gosses qui arrivent à édulcorer tout ça.

La série est en quatre tomes et si ma note sur le premier tome est moyenne, mon intérêt est monté crescendo, appréciant d'aller au bout du bout de cette histoire.
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Frontier

L'un de mes albums préférés du concours Alice et Clochette 2024.

On y parle d'exploration et de conquête spatiale, de profits, de luttes d'influence, d'épidémies et de communautés où on tente de reconstruire des modèles de microsociétés pour le coup rebelles et bien plus humanistes et écologiques que la norme ; un trio de l'étrange formé de Vi-Soo, une scientifique frustrée et désabusée, d'Alex, un ouvrier idéaliste et de Camina, une ex-mercenaire en quête de sens, va chercher et trouver des ressources afin de sauver un petit singe des griffes d'un laboratoire pharmaceutique et - au fond - donner une nouvelle orientation à leurs vies.



J'ai voyagé avec plaisir dans cet univers cyber-punk où les personnages très attachants ont des proportions si particulières. Mais le dessin, à la fois simple et très riche d'informations confère à cette ambiance technologique un petit quelque chose de captivant ; j'aime beaucoup les extérieurs qui sont très réussis ainsi que les ambiances dans les vaisseaux plutôt sales et où tout traine de partout ; mal rangés, éprouvés et usés, sans doute nauséabonds, on y perçoit facilement des relents résiduels de poussière, des odeurs de pieds ou d'aisselles mal nettoyés. Les auteurs ne cherchent pas à nous vendre du rêve, bien au contraire ; on se réveille à la porte de ce monde comme à la suite d'une longue convalescence un peu sonnés et flageolants.



Et l'Homme dans tout ça ? Pouvait-il devenir différent ?

Non. Les corporations sont toujours aussi avides de pouvoir et toutes en concurrence les unes avec les autres pour piller sur chaque nouvelle planète investie les ressources minières au détriment de l'écologie, des plantes, des bêtes et des êtres humains utilisés comme ouvriers, sinon comme esclaves.

Comme au vingtième siècle – et au vingt-et-unième – l'exploitation de masse entraîne la pollution des sols et de l'air respirable et le capitalisme sauvage est devenu la norme. Cette ultime ruée vers l'or a tôt fait d'anéantir toutes les actions de protections des zones vivables et des relations sociales.



Heureusement, un espoir subsiste.

Et le DOLPHIN type 619 et son équipage sont là pour le faire renaître !
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Frontier

L'espace d'une déception



Je ne lis plus qu'occasionnellement des bd, uniquement quand la rumeur m'en convainc, non par manque d'intérêt mais plutôt parce que je suis convaincu qu'il y a tellement de choses assez intéressantes que je pourrais y consacrer tout mon temps... et finalement le perdre.



Donc j'espère des chefs d'œuvre ou, tout au moins, des propositions assez radicales pour se distinguer du lot. La rumeur me promettait les deux pour Frontier.



C'est pour moi une déception même si l'album et d'un niveau très honorable. Les dessins sont très beaux mais j'ai trouvé le récit assez banal, dans un avenir spatial où les personnages se trouvent en quête de communs dans un univers de prédation capitaliste. Mouais, impression de déjà vu / lu...



Le côté radical de la proposition, c'est le graphisme, très beau. Mais il fait évoluer dans des décors très fouillés, d'apparence réalistes, des personnages campés en homoncules (des pets shop) asexués, petits pieds et grosses têtes qui ne m'ont pas convaincu.
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Frontier

Décidément plus je découvre le Label 619 chez Rue de Sèvres, plus je trouve de titres qui me correspondent. Ici avec une histoire complète en un volume signée entièrement de la main de Guillaume Singelin, j'ai retrouvé une SF futuriste et humaine, contemplative et réflexive, comme j'en trouve rarement, avec en prime un univers graphique des plus séduisant et apaisant.



La SF et moi, c'est une longue histoire d'amour, je crois que mes chroniques ici en témoignent. J'aime à peu près tous les genres qu'on peut y trouver et je l'expérimente aussi sous toutes ses formes : films, séries, romans, mangas, albums, documentaires, BDs. Beaucoup me poussent à réfléchir sur différents aspects de notre futur et de notre présent mais peu ont vraiment ce sentiment de réalisme que j'ai trouvé ici et peu ont un univers graphique aussi doux et apaisant tout en me grattant là où ça fait mal. C'est simple, je n'avais pas retrouvé cette ambiance depuis le superbe Cité Saturne d'Hisae Iwaoka et les textes de Becky Chambers.



Guillaume Singelin signe ici une oeuvre complète qu'il a laissé maturé pendant plus de 10 ans avant de nous la livrer ici sous cette forme. Il nous en livre d'ailleurs une partie des coulisses dans les cahiers de croquis qui clôturent le tome et nous montre les orientations auxquelles il a pensé au fil du temps, les conservant ou les abandonnant. Cette oeuvre est donc quelque chose de très important pour lui et cela s'en ressent à la lecture.



Nous allons suivre pendant près de 200 pages, une scientifique Ji-soo frustrée de ce que les grandes sociétés vont faire de ses inventions et recherches, qui va donc se laisser porter d'un poste à l'autre tout en contestant à chaque fois l'ordre établi et lui mettant des bâtons dans les roues, mais avec une certaine résignation. Dans cette atmosphère un peu lénifiante et pleine d'apathie, quelque chose va tout de même naître au fil des rencontres de celle-ci avec d'autres êtres qui eux aussi ont quelque chose à dire contre l'ordre établi.



Frontier c'est une vaste aventure humaine qui nous amène loin dans l'espace. Aux côtés de Ji-soo nous allons voyager, réfléchir et aimer, car si réflexions il y a sur notre mode de vie, mode d'exploitation, mode de raisonnement, il y a aussi beaucoup d'amour et de sentiments dans cet album. On le ressent dès les premières pages à travers le trait fort singulier de l'auteur et son rapport aux couleurs. Il nous livre en effet, des propos souvent très durs sur l'évolution de notre société mais sous un trait tout rond et tout mignon qui interpelle. Il nous montre ce que l'humanité peut faire de pire par désir de conquête et d'enrichissement personnel et pourtant il capture cela dans une palette lumineuse et rayonnante, rappelant les rêves de barbe-à-papa qu'on fait enfant. C'est très singulier.



Mais on prend vraiment plaisir à accompagner Jin-soo au cours de ce chemin de vie qu'elle entreprend pour réaliser ce qui compte avant tout pour elle. C'est d'une grande douceur qui contraste avec la brutalité de la société autour d'elle et cette dichotomie va nous accompagner tout du long. Le rythme est lent et presque contemplatif et pourtant les scènes sont d'une rare violence. On passe d'un projet volé à sa créatrice, à une expulsion de la Terre, puis une vie très frugale en apesanteur et surtout très anxiogène quand on voit le taux de mortalité. Les conflits sont légion pour s'approprier telles ou telles ressources et les humains semblent n'être que des pions. Malgré tout, l'héroïne survit et fait des rencontres. Celles-ci sont ce qui animera cette lecture, que ce soit le réparateur Alex, le petit singe trop mignon Goku, la forte tête Camina, une mercenaire, ou les équipages des vaisseaux sur lesquels ils vont passer et vivre. Chacun apportera sa pierre à l'édifice de la réflexion intérieure spontanée de l'héroïne.



J'ai beaucoup aimé le côté fort réaliste du cadre spatial de ce space opera. L'auteur nous croque une vie en station orbitale, puis en navette, vaisseau ou sur une planète en partie hostile, plus vraie que nature. C'est à la fois banal et palpitant. On suit à la fois leur quotidien et leurs aventures. On découvre par le menu la vie à bord, avec les couchettes, les douches, les réfectoires, les "jardins", les lieux de détente, les locaux pour travailler. On discute aussi des idéologies de chacun en ce qui concerne la vie dans l'espace et ce qu'on en attend en matière d'humanité et de rapport à la nature. On voit combien c'est dur pour chacun de s'habituer à un nouvel environnement pour qui est né sur Terre ou qui est né dans l'espace. Toutes ces petites choses qui font que nous sommes dans un univers riche, pensé et cohérent, qui l'air de rien a quelque chose à raconter.



J'ai beaucoup aimé pour ma part ce tranche de vie spatial aventureux et philosophique où la vie dans toutes son altérité et sa variété à son importance. J'ai aimé que l'auteur prenne son temps et nous prenne par la main pour nous accompagner et nous amener à cheminer avec son héroïne. J'ai été touchée par les interactions qui se sont nouées notamment entre Alex, Jin-Soo et Goku, le singe. J'ai surtout été totalement charmé par l'ambiance hors du temps des dessins, leur rondeur et la beauté de leur mise en couleur avec ses couleurs si merveilleuses. Alors oui, parfois les planches sont un peu denses ce qui freine la fluidité de lecture et rend même graphiquement l'ensemble surchargé, mais ça correspond bien aussi à cette vie dans l'espace où chaque espace compte et à l'esprit de l'homme qui n'a pas encore appris à faire le tri pour ne garder que l'essentiel, ce qui allégerait l'espace. Il est encore en transition comme nous.



Frontier fut donc une expérience des plus singulière qui m'a fascinée, charmée, touchée et fait réfléchir à l'image de son héroïne aux côtés de qui ont grandi également au fil de ses aventures et rencontres pour finir par atteindre une certaine sérénité dans ce monde fou qui l'entoure et qu'on connaît si bien, pas qu'elle soit sans combat, mais elle a compris qu'il y a peut-être une autre voie que l'agitation pour lutter. Frontier se révèle donc comme les textes de Becky Chambers et le manga d'Hisae Iwaoka une SF apaisante et positive qui fait extrêmement de bien.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Frontier

Ji-soo, scientifique à l'origine d'Indy, une sonde spatiale qui va permettre à l'Humanité de collecter encore plus de nouvelles données sur l'Espace, déchante lorsqu'elle découvre, à quelques semaines du lancement de la sonde, qu'elle servira finalement à trouver des filons de minéraux pour l'entreprise Energy Solution. Refusant de se plier aux directives de l'entreprise, après six ans de bons et loyaux services - et de sabotages divers et variés pour perturber le projet - elle est envoyée sur le Rock Breaker, navire spatial sur lequel sont raffinées les matières brutes collectées, pour diriger le chantier de son extension. Elle y rencontrera Alex, un mineur qui a toujours vécu sur le navire, qui deviendra son ami, et qui changera son destin en une fraction de secondes, qui leur permettront, par la suite, de rencontrer Camina, mercenaire qui a décidé de raccrocher après une opération qui a mal tourné.



A travers ces trois personnages, qui ont, au départ, une vision du monde qui les entoure bien différente, l'on découvre un univers certes futuriste, mais plausible, qui pousse à son paroxysme tous les travers qui ont déjà lieu sur Terre, en les transposant dans l'Espace, dans le postulat que l'Humanité pourrait, un jour, vivre dans celui-ci : l'exploitation, coûte que coûte, des matières, minéraux... présents, qui ne réfléchit qu'en termes de profit, non pas en termes d'écologie. Face à cette vision d'un monde toujours capitalisable, quitte à le détruire, une autre vision, celle d'un renouvellement, d'une renaissance, par d'autres moyens, se fera également jour, et modifiera totalement le regard qu'ont nos trois compagnons sur leur monde et leur société.



Frontier est une superbe BD SF, qui nous dépeint un univers crédible, bien que peu souhaitable, en une narration riche, bien menée, avec des personnages attachants, et des graphismes qui détonnent, entre décors très réalistes, personnages au contraire cartoonesques, et couleurs alternant entre ombre et lumière, entre monde de l'ultracapitalisme spatial, et monde utopique qui tente de s'en protéger, d'offrir à l'Humanité une autre voie.



C'est une très belle découverte faite avec cette lecture. Je remercie les éditions Rue de Sèvres et le Label 619, ainsi que Babelio, de me l'avoir permise.
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Frontier

Même les non-amateurs de mangas et de SF vont s’y retrouver! (Je fais partie des 2…) cet album est une petite merveille non seulement graphiquement mais aussi pour le scénario.



7 ans qu’une équipe d’archéologues galactiques avec à sa tête Ji-Soo étudie l’histoire de l’univers et travaille sur le lancement de Indy, la sonde spatiale la plus à la pointe.

Mais à quelques jours du lancement l’équipe de chercheurs voit Energy solution arriver dans le projet.

Après 6 ans de collaboration chaotique, Ji-Soo se retrouve mutée pour la 10ème fois. Destination la plateforme spatiale « rock breaker » avec pour fonction la direction d’un chantier d’extension du navire et plus largement la participation à l’entreprise d’exploitation intensive des ressources de l’espace.



C’est là qu’elle va faire la rencontre d’Alex, un ouvrier né dans l’espace. Étant parvenus à s’enfuir de cette base, à fuir un environnement déshumanisant, ils atterrissent sur une planète et font la connaissance de Camina, une ex mercenaire elle aussi en recherche d’un autre sens à donner à sa vie.



Le trio devra passer bien des épreuves, échapper aux forces de police des conglomérats qui ne tolèrent pas les oppositions; des questions vont se poser : peut on véritablement changer de vie? Quelle place donner aux émotions? L’humanité peut elle survivre à la folie expansive des hommes?….



Une album porteur d’espoir contrairement à Carbone et Silicium ayant abordé également le thème du devenir d’un monde à bout de souffle.



A savourer sans modération.
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Doggybags, tome 1

Étant pour le moment sur la lecture de la biographie de J.R.R. Tolkien, j'ai pu relire ce recueil de BD façon "Pulp"américains par les gars du Label 619 aux éditions Ankama et si vous aimez le trash, la violence avec un petit côté Contes de la Crypte, vous êtes au bon endroit.



Pour l'instant je n'ai pas encore étoffé ma collection des "Doggybags" mais c'est en cours.

Le principe est simple. Chaque tome comporte trois histoires complètement différentes et pour chaque récit un dessinateur différent.



Perso, j'adore le taff des p'tits gars du label nordistes. Je les ai découvert en 2020 pendant le confinement, j'ai pas mal d'ouvrages de ce collectif d'artistes mais pas tellement de Doggybags mais je compte bien remédier à ça.
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Frontier

Une lecture agréable, une vraie "science-fiction" de BD sans complexités inutiles, sans vrai réalisme type hard SF non plus, pas de grand souffle galactique mais une histoire à hauteur de femmes et d'hommes avec leurs questionnements et leurs aventures, de chouettes décors, pas mal d'action, un petit singe... J'ai vraiment passé un bon moment, et s'il fallait chipoter je ne regretterais que certains aspects du dessin, comme les silhouettes de jambes en fuseau, "sans pieds" ou presque, comme chez Bablet, ainsi que des visages plutôt interchangeables qui demandent parfois un supplément d'attention pour savoir qui s'exprime. Un sympathique bonus nous conte en quelques pages d'esquisses et de crayonnés la genèse de l'album et apporte un peu d'éclairage sur certains choix scénaristiques ou de dessin. Emprunté à la médiathèque de mon quartier, je ne l'achèterai probablement pas, mais c'est plutôt pour un problème de place sur mes étagères...

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