En 1981, le gouvernement Reagan a fait pression sur l'USDA (le ministère de l'Agriculture) pour que le ketchup soit considéré comme un légume. Objectif : économiser sur le budget des menus servis dans les écoles publiques qui ont un minimum de portions de légumes à servir.
Mais sur CNN, après l'élection de François Hollande, Valérie Trierweiler est devenue la "first girlfriend".
Alors même que, toute sa vie, lire un petit article dans les pages sport des journaux lui a été difficile, [Muhammad Ali] a créé avec sa quatrième épouse une collection de livres pour promouvoir la lecture auprès des jeunes Noirs américains. (13)
Entre ceux qui veulent nous charger d'objets parce qu'il faut consommer et ceux qui nous enjoignent de nous en débarrasser, nos intérieurs sont devenus un champ de bataille entre deux camps aussi peu sympathiques l'un que l'autre.
Dans les deux cas, nous nous sentons dépossédés de quelque chose : notre liberté.
"L'hétérosexualité n'est pas "normale". Elle est simplement commune."
Dorothy Parker
Le "hug" est le cauchemar des Français de passage aux Etats-Unis (et des doubleurs de séries télés qui, faute de mieux, le traduisent par un approximatif "câlin"). Vous avez deux possibilités : vous lancer dans une bise en annonçant : "A la française", ce qui vous donnera un petit côté ou-la-la, ou alors vous pouvez vous lancer dans le "hug". Mais par pitié, choisissez votre camp, et tenez vous-y.
[...]
Annoncez votre intention (pour détromper tous ceux qui reviendraient de vacances en Europe et voudraient vous épater d'une bise quand vous vous jetez dans un hug) en tendant les bras vers l'avant. Accompagnez votre geste d'un petit cri simulant la surprise de voir là, devant soi, celui à qui on a pourtant donné rendez-vous. Quelque chose comme : Heeeyyy ! Refermez les bras autour des épaules du huggé. Faites un petit social noise. It's sooo good to see you fait généralement l'affaire.
Le gouvernement américain ne finance aucune religion - que les églises ou les écoles catholiques françaises puissent recevoir des fonds publics est aussi étranger aux Américains que nos vacances de la Toussaint ou notre lundi de Pentecôte.
Quand on s'imagine Dieu tamponné partout dans la vie américaine, on pense aux billets de banque sur lesquels il est écrit "In God we trust", ou l'on a dans la tête l'écho du serment d'allégeance récité le matin à l'école, salut à one nation under God.
Mais il ne s'agit ni dans un cas ni dans l'autre de la devise des Etats-Unis. Au contraire, la vraie, c'est E pluribus unum, "de plusieurs nous faisons un".