AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gustavo Adolfo Becquer (38)


Gustavo Adolfo Becquer
«Tant qu'une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire.
Tant que deux Âmes pourront se confondre dans un baiser,
il y aura de la poésie .
Commenter  J’apprécie          180
Por una mirada, un mundo:
por una sonrisa, un cielo:
por un beso..., yo no sé
qué te diera por un beso.
Commenter  J’apprécie          120
Gustavo Adolfo Becquer
No son los muertos

No son los muertos los que en dulce calma
la paz disfrutan de su tumba fria,
muertos son los que tienen muerta el alma
y viven todavia.

No son los muertos, no los que reciben
rayos de luz en sus despojos yertos,
los que mueren con honra son los vivos,
los que viven sin honra son los muertos.

La vida no es la vida que vivimos,
la vida en el honor, es el recuerdo.
Por eso hay hombres que en el Mundo viven,
y hombres que viven en el Mundo muertos.
Commenter  J’apprécie          120
J'attendais le commencement de la messe de minuit sur le parvis de Sainte-Inès, à Seville, et c'est là que j'ai entendu une servante attachée au couvent conter cette légende.
Apres l'avoir écoutée, je fus naturellement impatient de voir commencer la cérémonie, et avide d'assister a un prodige.
Rien de moins prodigieux, cependant, que l'orgue se Sainte-Inès ; rien de plus vulgaire que les insipides motets dont l'organiste nous régala durant cette nuit.
A la sortie de la messe, je ne pus m’empêcher de dire d'un ton moqueur à la servante :
" Comment se fait-il que l'orgue de maître Pérez soit si mauvais maintenant ?
- Sachez, me répondit la vieille, que ce n'est plus le sien.
- Si ce n'est plus le sien, qu'est-il donc devenu ?
- Il s'est effondré de vieillesse, morceau à morceau, il y a déjà plusieurs années.
- Et l’âme de l'organiste ?
- Elle n'a plus reparu, depuis que l'orgue a été remplacé par celui-ci."
Si parmi mes lecteurs il s'en trouve de disposés à me faire les mêmes questions, ils sauront, après avoir lu l'histoire que je vais leur conter, pourquoi i l’étrange prodige ne s'est pas continué jusqu’à nos jours.

[extrait de Maître Pérez, l'organiste]
Commenter  J’apprécie          120
La mente no se halla en la tierra ni en el cielo. Recorre un espacio sin límites ni Fondo, océano de voluptuosidad indefinible, en el que empapa sus alas para remontarse a las regiones en donde habita el amor.
Commenter  J’apprécie          110
Quiero decirte lo que sé de una manera intuitiva, comunicarte mi opinión y tener al menos el gusto de saber que si nos equivocamos, nos equivocamos los dos, lo cual, dicho sea de paso, para nosotros equivale a acertar.
Commenter  J’apprécie          110
Los suspiros son aire y van al aire.
Las lágrimas son agua y van al mar.
Dime, mujer, cuando el amor se olvida,
¿sabes tú adónde va?
Commenter  J’apprécie          100
Gustavo Adolfo Becquer
Volverán del amor en tus oídos
las palabras ardientes a sonar;
tu corazón de su profundo sueño
tal vez despertará.
Commenter  J’apprécie          81
Elle était belle, belle de cette beauté qui donne le vertige, belle de cette beauté qui, tout en étant surnaturelle, ne ressemble en rien à celle que nous rêvons chez les anges ; beauté diabolique que le démon accorde à certains êtres, pour en faire ses instruments sur la terre. Il l'aimait, il l'aimait de cet amour qui ne connait ni frein ni limites ; il l'aimait de cet amour qui cherche le plaisir et ne trouve que le martyre, amour qui ressemble au bonheur, et que le ciel parait inspirer pour servir d'expiation à une faute.
Elle était capricieuse, capricieuse et extravagante, comme toutes les femmes du monde.
Lui, superstitieux, superstitieux et brave, comme tous les hommes de son époque.
Elle s'appelait Marie Autuñez.
Lui, Pierre-Alphonse de Orellana. Tous deux étaient de Tolède, et tous deux habitaient la ville où ils étaient nés.

[extrait de Le bracelet d'or]
Commenter  J’apprécie          80
La nuit des Morts je me réveillai, je ne sais à quelle heure, au bruit des cloches ; leur tintement monotone et incessant me rappela cette légende qui venait de m'être contée à Soria.
Je voulus me rendormir.
Impossible !
Une fois aiguillonnée, l'imagination est un coursier qui a pris le mors aux dents, et il devient inutile de tirer sur la bride. Pour passer le temps, je me décidai à l'écrire, et c'est ce que j'ai fait.
Je l'ai entendu conter à l'endroit même où avait eu lieu l’événement, et l'ai écrite en tournant plus d'une fois la tête, non sans effroi, quand j'entendais gémir les vitre de ma fenêtre secouées par le vent froid de la nuit.
Quoi qu'il puisse en advenir, la voici !

[extrait de La montagne des revenants]
Commenter  J’apprécie          80
Gustavo Adolfo Becquer
La solitude est très belle... quand on a près de soi quelqu'un à qui le dire.

(Lettres littéraires à une femme)
Commenter  J’apprécie          72
Gustavo Adolfo Becquer
Gigante ola que el viento
riza y empuja en el mar
y rueda y pasa y se ignora
que playa buscando va.
Commenter  J’apprécie          70
Depuis longtemps je désirais écrire quelque chose sous ce titre.
Aujourd'hui l'occasion se présente, je le mets en grandes lettres sur une feuille de papier, et aussitôt je laisse voler ma plume capricieuse.
Je crois avoir vu des yeux pareils à ceux que j'ai peints dans cette légendes. Est-ce en rêve ? je ne sais ; mais je les ai vus. Je ne pourrai certes pas les décrire tels qu'ils étaient : lumineux, transparents, comme les gouttes de pluie qui glissent sur les feuilles des arbres, après un orage d’été. En tout cas, je compte sur l'imagination de mes lecteurs pour comprendre ce que j’appellerai l'ébauche d'un tableau que je peindrai plus tard.

[extrait de Les yeux verts]
Commenter  J’apprécie          70
Gustavo Adolfo Becquer
Por una mirada, un mundo
por una sonrisa, un cielo:
por un beso..., yo no sé
qué te diera por un beso.
Commenter  J’apprécie          50
Gustavo Adolfo Becquer
La solitude est très belle... quand on a près de soi quelqu'un à qui le dire.
Commenter  J’apprécie          50
"En avant !", s'exclama de nouveau Pedro comme hors de lui-même, et il s'approcha de l'autel; y grimpa, il atteignit le piédestal de l'image sainte. Autour de lui, tout se revêtait de formes chimériques et horribles; tout était ténèbres ou lumière douteuse, plus impressionnante encore que l'obscurité. Seule la reine des cieux, doucement éclairée par une lampe d'or, semblait sourire, tranquille, bonne et sereine au milieu de tant d'horreur.
Cependant, ce sourire muet et immobile qui l'avait tranquillisé un instant finit par lui inspirer de la crainte, une crainte plus étrange, plus profonde que celle qu'il avait ressentie jusqu'alors.
Il reprit pourtant le contrôle de lui-même, ferma les yeux pour ne pas voir la statue, étendit la main d'un mouvement convulsif et lui arracha le bracelet; le bracelet d'or, pieuse offrande d'un saint archevêque; le bracelet d'or dont la valeur représentait une fortune.
Le joyau était enfin en sa possession; ses doigts crispés le serraient avec une force surnaturelle; il ne restait qu'à fuir, fuir avec lui; mais pour cela, il fallait ouvrir les yeux, et Pedro avait peur de voir, de voir la statue, de voir les rois des sépultures, les démons des corniches, les dragons à tête humaine des chapiteaux, les étirements des ombres et les rayons de lumière qui, semblables à de blancs et gigantesques fantômes, se déplaçaient lentement au fond des nefs, pleines de rumeurs inquiétantes et étranges.

"Le bracelet d'or"
Commenter  J’apprécie          40
Las horas de la madrugada, esas horas que deben tener más minutos que las demás, esas horas en que entre el caos de la noche comienza a forjarse el día siguiente, en que el sueño se despide con su última visión y la luz se anuncia con ráfagas de claridad incierta, son, sin duda alguna, las que en más alto grado retienen semejantes condiciones.
Commenter  J’apprécie          30
En visitant, il y a quelques mois, la célèbre abbaye de Fitero, je retournai quelques-uns des volumes de sa bibliothèque abandonnée et découvris, dans un coin, deux ou trois cahiers de musique assez anciens, couverts de poussière et qui commençaient à être rongés par les souris.
C’était un Miserere.
Je ne sais pas la musique, mais je l'aime tant que, même sans y rien comprendre, il m'arrive de prendre, parfois, la partition d'un opéra, et de passer des heures entières à feuilleter les pages ; je regarde les groupe de notes plus ou moins rapprochés, les portées, les demi-cercles, les triangles et les espèces d'et-cœtera qu'on appelle clefs, le tout sans y entendre ni a ni b, et sans en tirer le moindre profit.

[extrait de Le Miserere]
Commenter  J’apprécie          30
Los álamos blancos, balanceándose día y noche sobre mi sepultura, parecían rezar por mi alma con el susurro de sus hojas plateadas y verdes, entre las que vendrían a refugiarse los pájaros para cantar al amanecer un himno alegre a la resurrección del espíritu a regiones más serenas; el sauce, cubriendo aquel lugar de una flotante sombra, le prestaría su vaga tristeza, inclinándose y derramando en derredor sus ramas desmayadas y flexibles, como para proteger y acariciar mis despojos, y hasta el río, que en las horas de creciente casi vendría a besar el borde de la losa, cercada de juncos, parecería arrullar mi sueño con una música agradable.
Commenter  J’apprécie          20
Hoy como ayer, mañana como hoy,
¡ Y siempre igual !
Un cielo gris, un horizonte eterno,
¡ Y andar..., andar !

Moviéndose a compás, como una estüpida
máquina, el corazón ;
la torpe inteligencia del cerebro
dormida en un rincón.

El alma, que ambiciona un paraíso
buscandole sin fe ;
fatiga sin objeto, ola que rueda
ignorando por qué.

Voz que incesante con el mismo tono
canta el mismo cantar ;
gota de agua monótona que cae
y cae sin cesar.

Así van deslizándose los días
unos de otros en pos,
hoy lo mismo que ayer..., y todos ellos
sin gozo ni dolor.

¡ Ay ! a veces me acuerdo suspirando
del antiguo sufrir...
Amargo es el dolor ; pero siquiera
¡ padecer es vivir !
Commenter  J’apprécie          22



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Gustavo Adolfo Becquer (43)Voir plus

Quiz Voir plus

Kaamelott : Géopolitique de l’Antiquité tardive

Sur quel royaume règne le roi Arthur dans Kaamelott ?

Le Royaume de Logres
Le Royaume de Bretagne
La Grande-Bretagne
L'empire breton

10 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : kaamelott , humour , fantasy arthurienneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}