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Citations de Guylaine Guay (37)


Il est épuisant, ce monde un peu fou où on demande tellement de choses aux enfants. Obtenir de bons résultats scolaires, être performant, réussir de difficiles examens pour entrer dans de fabuleuses écoles, exceller au karaté, faire de beaux dessins, être photogénique, se classer bon premier au cours de gymnastique, avoir les dents blanches, savoir préparer un sushi, comprendre et appliquer les principes du Guide alimentaire canadien. Bref, devenir l’enfant que le parent aurait voulu être. Méchante responsabilité sur les épaules d’un petit qui porte déjà un sac à dos très lourd !
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Quand on voit la mort dans les yeux d'une personne aimée, la vie n'est plus jamais pareille.
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Je me considère chanceuse d’être la mère de mes enfants et je suis convaincue que nous nous sommes choisis. S’il y avait un questionnaire à remplir dans le coin de ciel où les petites âmes attendent leurs futurs parents, mes enfants ont sûrement coché la case « Mère aimante avec un brin de folie ». Ils m’ont eue, je les ai.
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Il faut souffrir un peu pour ne plus souffrir une vie.
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Je ne brûle pas mon soutien-gorge pour une cause, j'en porte un plus confortable.
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— Les Chinois disent que dans le cycle menstruel il y a quatre saisons: tout de suite après les menstruations, c’est le printemps; les cellules se gorgent, et on va multiplier les cellules à l’endomètre. Ensuite, c’est l’été, l’épanouissement, la floraison: on va avoir une énergie extravertie et beaucoup de femmes vont aller vers les hommes pour séduire et se faire féconder. La troisième période dans le cycle menstruel, c’est l’automne: l’énergie est dirigée vers l’intérieur, on va plus faire le point, on se gorge, mais on ne se multiplie plus. Et l’hiver, c’est l’introspection, c’est à ce moment-là que les gens vont dire: «Elle est dans sa semaine, dans ses crottes!» C’est à cette période du cycle qu’on est généralement irritable. C’est à ce moment qu’on veut régler les choses qui sont à régler. On dit aussi que l’enfance, c’est le printemps, que la phase de procréation, c’est l’été, que la périménopause, c’est l’automne, et qu’après c’est l’hiver. Mais l’hiver, c’est la sagesse, le dépouillement, ce sont les choses pures, élaguées.
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— Je suis en compagnie de Christiane Laberge.
Christiane, quel est ton titre exactement?
— Médecin de famille, spécialiste en médecine familiale.
— Merci de prendre ce temps avec moi pour nous éclairer sur la périménopause et la ménopause, chère Christiane. Le sujet de mon livre est la périménopause. Est-ce que tu peux me dire quelle est la différence entre «périménopause» et «ménopause»?
— C’est un peu la même différence qu’entre l’adolescence et l’âge adulte. La périménopause, c’est ce qui entoure la ménopause. Le «avant» la ménopause. La ménopause est définie lorsqu’il y a eu un arrêt d’un an depuis les dernières règles. De façon générale, la périménopause dure en moyenne sept ans. Environ la même durée que l’adolescence.
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L’amour ne se divise pas, il se multiplie.
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Ça doit être épouvantable d’avoir des enfants comme ça ! » J’étais maintenant moi-même propriétaire à temps plein d’un enfant différent.
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MÉNOPAUSE DROIT DEVANT

Elle est arrivée sur la pointe des pieds. Des pieds enflés, il va sans dire. À la mi-quarantaine et sans crier: «Coucou, c’est moi la grosse méchante ménopause.» J’en avais déjà entendu parler, mais quand ça arrive aux autres, on entend moins bien. Clémence l’avait chantée il y a longtemps. Mais quand on est jeune, on ne connaît pas la musique. Ma mère avait beaucoup souffert de ce passage marqué et marquant. Je l’avais vue prendre du poids et perdre ses repères. La magie de la génétique allait certainement m’embarquer dans la même galère. Des chaleurs, des varices, des palpitations cardiaques, de l’insomnie, une prise de poids, de l’irritabilité, de l’anxiété, une perte de cheveux, des poils indésirables et des douleurs articulaires; un beau programme en perspective.
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J’attends toujours mon train. Une dame dans la cinquantaine s’assoit en face de moi. Élégante, elle porte une jolie robe rouge. Soudainement, son visage et son cou empruntent l’écarlate de sa tenue et des gouttelettes de sueur perlent à l’orée de sa chevelure. D’un geste brusque, elle sort de son grand sac à main un éventail qu’elle agite de façon très dynamique devant son visage et sa nuque en nage. Fucking hormones, me lance-t-elle en tentant de chuchoter,
sans grand succès. I’ve gained 30 pounds this year and I’ve lost my sanity… and my husband. Excuse my poor language, it’s the fucking hormones!!!! J’ai acquiescé: je savais tellement de quoi elle parlait, le divorce en moins, mais 44 livres en plus. On a échangé un sourire complice. J’ai failli lui faire part que je m’en allais justement écrire un livre sur les fucking hormones, mais je me suis contentée de la regarder remuer son éventail comme s’il n’y avait pas de «lendemain hormonal». Moi qui crois aux signes, elle venait de me dire, sans rien me dire, que je devais mettre sur papier ma réflexion de périménopausée velue et moite. Je me suis mise à avoir un peu chaud aussi. Écrire là-dessus allait être très personnel et révélateur. Qu’à cela ne tienne, j’allais emprisonner ces changements émotifs, physiques et climatiques dans des chapitres bien serrés. Quitte à avoir très chaud. Solidarité envers toutes mes consœurs qui suent, qui prennent du poids, qui sont irritables, qui perdent leurs cheveux pour regagner le triple en poils faciaux, qui ont un plancher pelvien fragile, qui perdent la face et leur visage, qui doivent continuer à avoir une vie normale dans laquelle elles ne se reconnaissent presque plus et qui doivent affronter le regard de l’autre. Pour tout ça et bien plus encore, le silence n’est plus une option. Je ne brûle pas mon soutien-gorge pour une cause, j’en porte un plus confortable. Fratrie hormonale sur le déclin, ce livre est pour vous. Pour nous. En voiture! Rassurez-vous, mesdames, mon livre est plein de fraîcheur!;)
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Quand on aime, on pleure parfois, c’est aussi simple que ça.
Quand on aime, on rit aussi. Que nos enfants soient handicapés ou neurotypiques, ils sont une source intarissable de joie, de bons mauvais coups, de fous rires instantanés, d’amour combustible. L’écrire me donne des frissons et me rappelle combien je suis chanceuse. Vous êtes chanceux aussi, je le sais. L’amour, c’est bon sans mascarade.
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Je l’aime pour son ouverture d’esprit, pour son courage, pour sa force et sa tendresse, pour sa belle barbe, pour tout l’amour qu’il a dans les yeux, pour son sens du devoir, pour le respect qu’il a envers mes enfants, pour sa curiosité.
Je l’aime parce qu’il m’aime comme je suis. Parce qu’il nous aime comme nous sommes.
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Lorsqu’un diagnostic d’autisme est posé, il devrait s’accompagner d’un suivi tricoté serré de la famille, ce qui, croyez-moi, éviterait l’isolement et bien des burn-outs.
Un guichet unique pour les services faciliterait considérablement la répartition des ressources et allégerait la structure de gestion actuelle, qui engloutit actuellement tellement d’argent qu’en fin de compte il laisse les familles sans services.
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Un autiste ne sent pas les choses comme nous. Sa perception de l’univers et des choses qui l’entourent est bien mystérieuse, si vous voulez mon avis. Tout devient donc matière à exploration sensorielle.
Il y a des autistes hypersensibles qui n’aiment pas se faire toucher ou caresser et pour qui le contact physique est une réelle agression. Et il y a des autistes hyposensibles, qui ont besoin de pressions profondes et de gros câlins pour bien sentir les choses.
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Je m'appelle Gloria et je suis sourieuse ( mot inventé par moi ;-).

Beaucoup de choses me font sourire.

Prendre l'autobus me fait sourire.

Regarder des tortues manger de la laitue me fait sourire.

Mettre une robe verte avec des rayures jaunes me fait sourire toute la journée.

Manger une soupe aux pois en essayant de donner un prénom à tous les pois me fait sourire.

[...]

Le renversé aux ananas de ma tante Mérédith me fait sourire avec beaucoup de dents.
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— Donc la ménopause de notre mère ou de notre grand-mère n’a rien à voir avec la nôtre?
— Ce n’est pas automatiquement génétique. Tu as plein de facteurs de protection. Par exemple, certaines femmes sont plus susceptibles au chaud et au froid. J’ai une amie qui s’est rendu compte à -30 degrés Celsius que son manteau ne fermait pas, parce qu’elle ne le ferme jamais. Mais ça aura pris une température très basse pour qu’elle le réalise. Elle a toujours chaud. Elle a quatre-vingt-un ans et elle a encore des bouffées de chaleur! Elle a une réactivité au chaud très rapide. Il y a d’autres femmes qui sont frileuses et qui vont avoir un thermostat juste un peu plus élevé, mais pas nécessairement beaucoup de bouffées. Elles vont juste se dire qu’elles n’ont plus froid comme auparavant. Les bouffées de chaleur, ce sont des crises vasomotrices, tout ce qui va faire monter ta pression, selon ta susceptibilité. En gros, ça dépend du thermostat individuel de chacune, donc les bouffées de chaleur sont une
conséquence de cette montée de pression. Plus tu te mets en maudit, plus tu auras chaud, plus tu bois de café, plus tu auras chaud. On sait maintenant que les bouffées de chaleur qui apparaissent entre 4 heures et 7 heures du matin sont plus difficiles, même lorsqu’il y a prise de remplacement hormonal.
Pourquoi? Parce que la nuit, ta pression artérielle baisse, et le matin, elle remonte progressivement pour préparer ta journée. Ces bouffées de chaleur du matin sont donc inévitables. Le sommeil peut en être perturbé. Quelles sont les accommodations alors?
Si vous avez un très bon sommeil entre 21 h 30 et 4 h 30, eh bien, dormez! Tant mieux, vous aurez eu une belle nuit de sommeil réparateur. Il y a des femmes qui disent: «C’est pas vrai que je vais me coucher tôt parce que je suis vieille!» À un moment donné, il faut trouver des moyens pour maintenir une qualité de vie.
— C’est donc normal, Christiane, que je me réveille à 5 heures du matin avec la nuque toute trempée?
— C’est tout à fait normal!
— Est-ce que toutes les femmes en péri-ménopause peuvent prendre des hormones de remplacement?
— Non, pour les femmes qui ont eu des événements cardiovasculaires, un infarctus par exemple ou qui ont déjà une tendance à la coagulabilité, aux phlébites, aux embolies pulmonaires ou à l’AVC, ce n’est pas une bonne idée. Pour les fumeuses, ce n’est pas une excellente idée non plus. Chez les femmes qui ont eu un cancer du sein répondant aux œstrogènes, ce n’est pas conseillé non plus.
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PIS?

La ménopause, on en parle quand, exactement? Vous avez bien raison de me poser la question. Il me fallait vous offrir un contexte hormonal digne de ce nom avant d’arriver dans le vif du sujet. Maintenant que vous nous connaissez un peu mieux, mon bouquet d’hormones et moi, allez vous chercher une débarbouillette trempée dans l’eau froide, quelque chose de frais à boire, mettez un coussin sous vos jambes pour aider votre circulation et reconnaissez-vous.
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PROCRÉER, ACCOUCHER, ÊTRE TÉTANISÉE

À trente-deux ans, je suis «partie en balloune». J’ai mangé de la crème glacée avec des hot-dogs relish-moutarde-chou, j’ai mal dormi, j’ai eu le nerf sciatique coincé, j’ai pleuré, j’ai tout lu ce qu’il y avait à lire sur la gestation, j’ai vu apparaître des vergetures aux quatre coins de ma planète mère, j’ai un peu vomi mais pas trop, et j’ai eu beaucoup, beaucoup peur d’accoucher. Ça me paraissait inconcevable que cette entité vivante d’une certaine dimension puisse sortir de mon corps. J’avais beau faire des calculs mathématiques précis, le diamètre de l’extrémité visée par l’expulsion était scientifiquement trop petit. Assurément, ça allait faire mal, très mal. Trois quarts d’une année à fabriquer un humain. Trois quarts d’une année à me créer de toutes pièces la plus grande des peurs d’accoucher. Bravo, la grande! Je vous le jure, quand j’allais à l’épicerie, je regardais les morceaux de viande dans leurs barquettes et j’imaginais ce pourtant si appétissant gigot de 10 livres se frayer un chemin dans mon tout petit et si fragile conduit vaginal. J’en perdais l’appétit. L’angoisse avait un poids: 10 livres. Le 10 janvier à 6 h 10, mes eaux ont crevé. Une expression qui encore aujourd’hui ne me rentre pas dans la tête, mais qui, ce jour-là, allait me rentrer dedans. Dans quelques heures tout au plus, mon gigot allait voir le jour. Pas vraiment, même si c’était ce que j’avais écrit dans mon très précis plan de naissance. Le travail aura duré plus de soixante heures au total. Deux heures après avoir été «provoquée», je n’avais plus peur du tout d’accoucher. C’est fou ce qu’une contraction douloureuse soudaine peut faire oublier au passage. À la quarante-neuvième heure de souffrances, j’ai agrippé la pauvre infirmière de garde pour lui quémander une dose massive de drogue pour passer à travers cette épreuve. Ma main serrait sans ambiguïté son uniforme jusqu’à ce que la couture de son col cède et sa patiente aussi. Trente secondes plus tard, elle m’injectait ce petit je ne sais quoi de médicaments qui m’a fait planer jusqu’à la prochaine contraction.
L’épidurale ratée, cinq changements de personnel, une bonne dose de drogue et soixante heures plus tard, un bébé est né. Même pas 10 livres en plus, 7,5 livres; tant d’appréhensions pour rien. Forte de cette première expérience, j’ai même trouvé le courage de fabriquer un second bébé l’année suivante. Encore des contractions provoquées, encore une épidurale ratée et un gigot-frère de 8 livres. J’avais eu des règles pendant dix-huit ans pour en arriver là. Le jeu en valait la serviette hygiénique.
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AVERTISSEMENT NO 4
Chères périménopausées adorées, ce livre est une réflexion très personnelle. Aucune solution miraculeuse à vos symptômes n’apparaîtra sous vos yeux au fil des pages. J’ai choisi de très peu parler d’hormono-thérapie parce que je ne suis tout simplement pas spécialiste en la matière et qu’il existe déjà de nombreux ouvrages sur le sujet. Par contre, je parle beaucoup de mon plancher pelvien. Lui, je le connais.
Non, il n’y a plus d’avertissements.
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