Gwendoline Raisson

Capucine, 16 ans, débarque à Paris pour vivre chez sa mère pendant son année de première. Elle rêve de découvrir la vie parisienne et ses opportunités mais rien ne va se passer comme prévu : sa mère, diva extravagante qui n’a pas vraiment la fibre maternelle, loue à la dernière minute un appartement et lui annonce qu’elle doit s’absenter pendant plusieurs mois pour un tournage à l’autre bout du monde. Capucine, qui se faisait une joie de vivre avec sa mère avec qui elle ne partageait, jusqu’ici, que peu de choses, se voit livrer à elle-même, coincée dans une colocation avec Charlotte, une cousine éloignée censée veiller sur elle. La jeune adolescente, ne voulant pour rien au monde retourner vivre à la campagne, va devoir cacher la vérité à son père, sa sœur, et son lycée, la plongeant dans une montagne de mensonges qui risque de l’engloutir toute entière, sans compter sur une étrange voisine de pallier, un auto-stoppeur qui semble la harceler, un agent immobilier collant et une colocataire qui ne facilite pas la cohabitation…



Une comédie dramatique avec un brin de romantisme ! Un récit léger avec beaucoup d’humour : les problèmes s’enchaînent très vite, ce qui provoque des scènes amusantes et loufoques. Le lecteur ne s’ennuie jamais, tenu en haleine par les catastrophes à répétition et les mensonges qui s’accumulent et qui font dégénérer la situation au fur et à mesure… Comment Capucine va-t-elle s’en sortir et se dépêtrer de tous ses mensonges ? L’histoire de l’émancipation d’une jeune fille à qui on demande de grandir trop vite, mais aussi une histoire de confiance et de solidarité intergénérationnelle !



Un roman qui résonnera en chaque adolescent, à lire à partir de 14 ans !

Une comédie légère et amusante publiée chez Fleurus éditions. Je l’ai reçu durant les vacances d’été et je l’ai lu en 2 soirées. Pas de prise de tête, des chapitres courts et une plume agréable… Si la première moitié manquait un peu de suspense, d’amour et d’un objectif vers lequel se tourner, la seconde moitié m’a quant à elle, plus emballée.



Nous débarquons à Paris aux côtés de Capucine, jeune ado de 16 ans qui s’apprête à rejoindre sa mère, starlette de variété pour une année scolaire sur Paris. Sauf que dès son arrivée dans la capitale, rien ne se passe comme prévu. La mère de Capucine est une genre de diva qui n’en a pas grand-chose à faire de sa fille. Elle loue un petit appartement en dernière minute et lui annonce de but en blanc qu’elle se casse pour de long mois faire un tournage dans le nord, le vrai nord… Capucine n’a jamais vécu seule et la voilà coincée avec une cousine éloignée qu’elle n’a jamais vu comme seule adulte ‘responsable’ pour veiller sur elle. Cerise sur le gâteau : il ne faut évidemment rien dire à son papa ni à sa sœur sinon elle devra rentrer illico à la maison. Bref, un pitch rempli de mensonges… on est persuadé dès le début que ce n’est qu’une question de temps avec que l’histoire éclate !



J’ai trouvé l’héroïne très ‘scolaire’ – et parfois un peu pimbêche première de classe -, mais globalement posée dans son tempérament. Enfin, tant qu’on ne la pousse pas à bout ! Contrairement à sa mère et à sa nouvelle coloc’, elle est responsable, sait faire les tâches ménagères et se débrouiller comme une grande. Par contre la Bourgeoise Blonde fut un brin insupportable. Je n’aurais jamais pu vivre avec une personne pareille. Faut pas se demander pourquoi il y a le mot ‘catastrophe’ dans le titre. Il y a un personnage masculin dans l’histoire mais il arrive un peu tard… enfin, on le rencontre au début mais il ne devient qu’un protagoniste important qu’au milieu.



En fait, j’ai trouvé la première moitié un peu plate. L’autrice place ses personnages et met en scène quelques éléments qui vont aider au déroulement de l’intrigue mais ça manquait un peu d’action. Presque l’entièreté du livre se déroule dans cet appartement. L’image de la couverture invite au tourisme et à la découverte de Paris mais je n’en ai rien vu de cette ville… Un peu dommage à ce niveau-là car j’ai eu l’impression de lire un huis clos alors que je m’attendais un peu plus à quelque chose en mode ‘Emily in Paris’.



La montagne de mensonges grandit de page en page. C’est effectivement une belle pile de catastrophes qui s’enchainent et l’héroïne doit jongler avec tous ces problèmes. Colocation (interdite qui plus est!), scolarité, voisinage, finance… ça en fait beaucoup pour une jeune fille de 16 ans qui voulait juste vivre la belle-vie parisienne ! Il y a beaucoup plus d’interactions avec les différents personnages dans la seconde moitié du livre et tout s’accélère. Une comédie parfois plus dramatique (au sens léger, personne ne meurt hein !) que romantique même si on a quand même droit à de la jalousie et à des petits cœurs sur la fin. J’ai adoré les dernières pages en mode ‘IN YOUR FACE’ donc j’ai refermé le livre avec le sourire.



Dans l’ensemble ce fut une lecture rapide et agréable bien qu’un peu trop renfermée sur elle-même. J’ai trouvé dommage que la ville de Paris et son tourisme ne soient pas davantage exploités. Certes c’est une histoire de colocation mais on quitte très rarement l’appartement. Le côté romance arrive assez tard et est plié en quelques pages. Pour les amateurs d’une lecture légère et ado pour la rentrée scolaire… mais aussi pour tous les jeunes qui rêve de vivre en colocation, c’est idéal.
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Ce roman ado mêle la comédie avec un peu de chick-lit dans le ton. On y croise toute une ribambelle de personnages : la mère chanteuse, l’agent immobilier insistant, l’autostoppeur ou encore la voisine atteinte du syndrome de Noé (il s’agit du fait d’accumuler chez soi plusieurs animaux alors qu’on ne peut pas s’en occuper correctement). Certains nous attendrissent, d’autres nous tapent sur les nerfs. Il y a des situations cocasses, qui semblent parfois improbables et pourtant, Gwendoline Raisson semble déborder d’imagination. Avis donc à tous les férus de Young Adult et de comédie !
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Capucine, jeune ado, vit à la campagne avec sa soeur Zoé et son père. Pour sa dernière année de lycée, il a été décidé qu'elle rejoindrait sa mère, chanteuse un peu perchée, à Paris. Mais une fois arrivée, elle apprend que cette dernière ne sera pas là durant 6 mois, car elle part en Terre Adélie. Voulant rester à Paris, elle va cacher sa situation à son père. Pour qu'elle ne soit pas seule, sa mère lui a trouvé Charlotte, une coloc de 25 ans, avec un gros poil dans la main.

Une lecture pour les ado, drôle, légère et remplie de rebondissements, d'amitié et d'amour. Capucine oscille entre la folie de l'adolescence et la raison. Elle va devoir se débrouiller seule, et gère la situation plutôt bien. Sauf quand il s'agit de dire la vérité à son père et là, les catastrophes s'enchainent.

j'ai passé un bon moment de lecture, le plume de l'auteure est agréable, à portée d'un public un peu plus jeune mais aussi plus averti. On n'a pas le temps de s'ennuyer. La fin, même si elle est un peu courte, est bien trouvée, inattendue.

Et… Paf ! est un album très drôle et bien pensé. A gauche, vous trouverez un dessin, à droite, un autre, ainsi qu’une onomatopée. Ainsi, un éléphant à gauche et une chaise à droite provoqueront un « CRAC », une tapette et une mouche, un « PAF ! » ou encore, un pied et une crotte de chien, un dégoûtant « PFFLEURCH ! ». L’enfant, dès l’âge de deux ans et ses parents, pourront s’amuser à reproduire ces onomatopées décalées ! J’ai adoré ce titre que je trouve ludique et idéal pour un vrai moment de partage en famille. Les illustrations sont amusantes et totalement raccord avec le texte. Avec pas moins de 25 images à claquer, voilà de quoi s’éclater !
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L’univers apparaît alors comme un immense jeu de rencontres entre objets et cela donne envie d’être plus attentif aux petits bruits du quotidien qui nous entourent. Pour Et… Paf !, on fait donc « clap-clap-clap ! ».
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Un joli album sur la nature et la forêt avec les changements de saisons.

Peu de textes, poétique et introspectif.

Un plaisir d’observer et de prendre le temps.

Un lien avec l’animal et l’humain, un dessin ancien et joli avec le changement des couleurs.

Dans ce conte, nous découvrons la version amérindienne du cycle des saisons. Ici, point de Perséphone qui aurait mangé le fruit des enfers, mais des animaux qui découvrent que le soleil a disparu, et qui se demandent quand il va revenir et chasser le froid. Ils décident d'aller le récupérer chez l'ours qui l'a subtilisé. Mais en retrouvant le soleil, la chaleur s'installe, lourde, durable. Finalement, les animaux parviennent à un arrangement.

Cette version est tout aussi intéressante, et elle correspond au lien à la nature que l'on prête aux amérindiens. Dommage que ce soit aussi court !

Les illustrations sont pétillantes de couleurs, et j'aime beaucoup le rendu sur le papier.

Inspiré d’un conte amerindien sur le cycle des saisons et du climat.

Adressé aux enfants à partir de 6 ans.

Album avec des animaux qui vont chercher le soleil volé.

Metaphore du reve pour trouver la réponse.

Poetique et metaphorique sur le cycle de la lune.

Voilà une chouette BD dans laquelle se retrouveront sans doute beaucoup de mamans : toutes celles qui ont un jour ou l'autre culpabilisé de ne pas être la mère parfaite, celles qui sont sorties de la maternité déprimées après avoir entendu qu'elles ne faisaient pas ce qu'il faut, celles qui ont connu la dépression post partum...

L'idée d'un cercle des mères anonymes est à la fois rigolote et sérieuse, les personnages sont attachants. Le dessin de Magali Le Huche est, comme toujours, très juste. J'ai un petit regret sur la fin, qui m'a laissée sur ma faim! Il manquait peut-être selon moi une étape, un dénouement plus conséquent pour terminer ce livre.

Les petits récits sont bourrés d'humour, ils dépeignent un univers très attachant et très vivant ! Et même si l'ensemble manque d'originalité, on ne peut que tomber sous le charme de tous ces gamins qui entoure notre jeune héros ! L'école et ses petits secrets n'a pas fini de nous étonner ! Lecture familiale recommandée !
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J'ai passé un bon moment à la lecture de cette BD qui montre que les mères ne sont pas toujours épanouies à 100% dans leur maternité et ne trouvent pas toujours non plus l'espace pour le dire car la société nous vend le fait d'avoir des enfants comme l'aboutissement suprême. Aux Mères anonymes, elles peuvent échanger et trouver un espace de parole plus libre et sans jugement. J'ai ri à certains moments, j'ai eu un pincement au cœur à d'autres, et j'ai trouvé intéressant que ce discours-là existe. Je pense que cette BD peut non seulement aider les mères à déculpabiliser dans les moments de doute, mais aussi faire du bien aux femmes qui n'ont pas d'enfants (et qui peuvent parfois avoir un sentiment d'exclusion), à voir la maternité sous un angle différent.

Je recommande vivement cette BD.

Une famille avec un père, une mère et un frère. Oui, cela arrive. Et, parfois, c'est bien plus que cela ! Partons vite dans l'exploration de la famille à tiroirs, à étages et à escaliers !



Mais quel album délicieusement savoureux ! On suit avec un plaisir constant les dédales de la présentation du personnage et on adore voir les détails de cette famille nécessairement unique et qui, paradoxalement, ressemble tellement à tant d'autres ! Voilà une vraie famille réaliste et amusante, et un album bien pensé et intensément drôle.

Pour ceux qui, comme moi, ont parlé de "quart de sœur" toute leur enfance ou qui adorent les familles, avec toutes leurs richesses, voilà la lecture idéale !

En plus, l'idée de joindre un arbre à personnaliser vient parfaitement clore la lecture.

En un mot, sans phrase à tiroirs, avec clarté et efficacité : vite, foncez en librairie !


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Un petit album très sympa pour aborder les familles recomposées tout en douceur, parce que n'est pas toujours facile pour les enfants de comprendre les articulations de leur famille... et encore moins celle des autres !

Un arbre généalogique (pardon, génial-logique) du petit héros est dessiné à la fin, avec la possibilité pour les lecteurs de réaliser le leur au verso.

Rue du Monde nous offre cet album jeunesse sur les stéréotypes de genre et l'impitoyable clivage dont peuvent être victimes les enfants selon leur genre. Les filles sont en rose, elles jouent avec des poupées, prennent le thé avec des peluches, alors que les garçons sont en bleu, jouant avec des véhicules et font des jeux de guerre. Les fille naissent des fleurs, les garçons des choux*. Mais qu'arrive t-il lorsqu'un enfant nait d'un choux-fleur? Et bien, il nous invite à jouer sur les deux côtés de la frontière, amenant du même coup fille-fleur et garçon-chou à aussi amalgamer rose, bleu, poupées, chars d'assaut, chamailleries, batailles d'oreiller et autres activités forts amusantes ensemble!



Un bel album très coloré qui nous invite à revoir les stéréotypes de genre, en plus de nous ouvrir au statut dit "non-binaire" des enfants qui ne définissent ni comme garçons ni comme filles., dans un décor qui a des aires de "Pays des merveilles". Une histoire où les scènes deviennent de plus en plus créatives et où les objets deviennent de plus en plus "hybrides", tant en couleurs qu'en formes.



*Historiquement, au Québec, c'était une ruse employée par les parents de dire aux enfants qu'ils naissaient dans des choux, car il ne fallait surtout pas évoquer le fait que c'était des femmes que naissaient les enfants, encore moins que les pères avait quelque rôle à y jouer. le "sexe", même sa forme purement féconde, était un des tabous ultime à cette époque sombre de notre histoire, donc on inventait des histoires abracadabrantes de ce genre. Ma source? Ma propre grand-mère. Il y a donc un petit côté "avéré" dans cet album. Bon, bien sur, cette croyance n'était pas généralisée, mais elle existait bel et bien.

L'album a largement plus d'un an et oui, je sais, je ne suis pas en avance, question BD, mais j'ai adoré.

Trop court, comme tous les bons bouquins, mais rigolo, tendre et décapant. Idéal pour déculpabiliser une jeune maman et même une vieille (sauf que les vieilles, elles ont plus de recul, enfin je crois). A offrir lors d'une naissance pour dire bravo à la nouvelle maman, qui a fait tout le boulot !

Je pensais franchement rire avec cette Bd mais ps du tout : les situations ne sont pas assez poussées et du coup, j'ai trouvé ces scénettes plus choquantes que drôles.

Pas totalement séduite par cette nouvelle aventure de Super, le petit loup héros de Gwendoline Raisson et Ella Charbon. La peur de l'eau est bien appréhendée mais la réponse finale, bien que rigolote, ne résout pas le problème.
Lien : http://boumabib.fr

Je connaissais déjà la célèbre fable du colibri, popularisée par Pierre Rabhi. J'étais donc curieuse de voir comment cela avait été transformé en langage accessible pour les enfants. Sur ce dernier point, les choses me semblent encore légèrement perfectibles: quelques mots resteront mystérieux pour les jeunes oreilles et nécessiteront explications. Je trouve en revanche intéressant d'avoir enrichi la fable par l'apparition d'autres animaux, "symptomatiques" des différentes réactions de déni. Quant aux illustrations, je ne suis pas particulièrement fan mais leurs multiples couleurs et le trait simple et clair devrait plaire aux plus jeunes. En résumé: une initiative intéressante pour éveiller les jeunes lecteurs, le temps d'une histoire du soir.

Toute mon enfance ; l'une de mes premières lectures (ne vous fiez pas au jeu de mot douteux).