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Critiques de Haden Blackman (79)
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

En dépit d’un dessin qui tient la route, le rythme du récit tient de la série policière allemande tant l’intrigue a du mal à décoller et tenir en haleine.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Batwoman semble ne pas se cantonner à n'être qu'une énième variante de Batman, elle va vite gagner en substance.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Ce tome commence par le carnet d'enquête de Batman sur Kate Kane et son identité secrète de Batwoman en vue d'en savoir plus sur son alter ego féminin mais surtout pour la recruter dans son organisation Batman Inc.

Mais la justicière au cheveux de feu, accompagné de Flamebird qu'elle entraîne, est bien décidé à se faire un nom dans le monde des justiciers masqués de Gotham City. Le tandem mène l'enquête sur de mystérieuses disparitions d'enfants associé à une légende urbaine "la Pleureuse", en plus de son démantèlement de certains gangs locaux.

L'arrivée du Département des Événements Ultra Spéciaux, de son directeur Bones et son associée, avec les flics sur les talons et son début de relation avec une inspectrice, Batwoman va vite se retrouver dans la ligne de mire d'un tas d'ennemis peu commodes. Plusieurs propositions s'offrent à elle. Fera-t-elle le bon choix ?

Le scénario est somme toute très classique mais tout est pardonné par les dessins sublimes, j'ai beaucoup aimé la colorisation notamment le rouge du costume de notre héroïne qui ressort très bien pendant ses escapades nocturnes. Les apparitions de le Pleureuse sont superbes, mélange de squelette-fantôme. On voit la maîtrise dans les doubles pages, wow ! J'ai vraiment hâte de voir et lire la suite :)

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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

« Batwoman : Hydrologie » est le premier tome du fameux relaunch New 52 de Batwoman et regroupe d’ailleurs les épisodes #0 à #5 de la saga. Dans le cas de Batwoman, il s’agit cependant plus d’une renumérotation que d’un nouveau départ car ce récit est la suite directe de Batwoman : Elégie, histoire d’ailleurs rééditée par Urban Comics sous le numéro "0".



Il vaut donc mieux avoir lu ce prologue reprenant les épisodes #854 à #860 de Detective Comics, dessinés par J H Williams III et écrits par Greg Rucka, avant d’entamer ce premier volet. C’est en effet ce tome 0 qui permet de donner une véritable identité à cet alter ego de l’homme chauve-souris, tout en revenant sur les origines de sa quête vengeresse costumée.



Le départ de Greg Rucka aux commandes du scénario me faisait un peu peur, mais je dois bien avouer que J.H. Williams III et W. Haden Blackman s’en sortent plutôt bien au niveau de l’écriture de ces épisodes. L’intrigue principale, qui invite à suivre Batwoman au sein d’une enquête criminelle parsemée de fantastique, n’est pas des plus originales, mais elle permet de baigner certaines planches de J.H. Williams III dans un univers onirique et brumeux visuellement splendide. L’intérêt principal du récit ne se situe donc pas dans cette histoire de disparition d’enfants faisant écho à une légende urbaine, mais au niveau des intrigues secondaires et de la vie privée de cette héroïne torturée qui assume pleinement son homosexualité. Le lecteur retrouve donc une Batwoman meurtrie par la disparition de sa sœur jumelle, épiée par un Batman cherchant à la recruter pour son organisation "Batman Inc", traquée par une organisation gouvernementale secrète et tentant de guider sa cousine Flamebird dans sa lutte contre le crime. Le récit s’avère donc bien plus dense qu’en apparence et est maîtrisé de main de maître par les deux scénaristes.



Malgré les qualité au niveau du scénario, c’est évidemment à nouveau le graphisme de J.H. Williams III qui décoiffe dans cet album. L’artiste américain est d’une modernité incroyable dans la composition de ses planches et livre de nombreuses doubles pages découpées dans le sens horizontal qui sont à couper le souffle. Ses planches sont de véritables tableaux et quand on sait que le coloriste n’est autre que Dave Stewart, il devient difficile de faire mieux au niveau du visuel.



Bref, un tome visuellement époustouflant et qui tient parfaitement la route au niveau du scénario malgré le départ de Greg Rucka (lisez Queen and Country !!!).



Vivement la suite !!!
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Voilà la suite réussie d'un tome 0 que j'avais déjà beaucoup apprécié. Dc Comics nous offre enfin une héroïne féminine qui n'est ni clichée ni sexualisée à outrance. Le dessin est épatant et surtout trés efficace pour rendre compte du mouvement. Malgré un scénario un peu "déjà-vu", Batwoman est une trés bonne série de comics.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Qui se cache derrière le masque et la tignasse rouge de Batwoman ? Batman soupçonne à raison Kate Kane. une jeune femme d'apparence ordinaire mais dont les habitudes de vie trahissent des nuits anormalement mouvementées. Et pour cause : dès qu'elle le peut, elle ratisse Gotham pour nettoyer la ville de ses malfaiteurs.



Au moment où commence Hydrologie, elle a fort à faire, puisqu'elle enquête sur les meurtres de six enfants et la disparition de douze autres qui ont, semble-t-il, été "capturés" par la Llorona, un esprit vengeur dont la spécialité est de noyer des gosses. Elle n'est pas la seule sur le coup : la détective Sawyer basée à Gotham, et l'agent Cameron Chase venue de New-York entendent bien prendre l'affaire à leur compte, chacune dans son coin. Trois enquêtrices sur une même affaire, c'est un coup à se marcher dessus ! A moins que Chase ne se soit pas déplacée (que) pour ça...



En parallèle, Kate vit en coloc avec sa cousine Bette alias Flamegirl, et s'apprête à la former au combat. Mais la jeune recrue estime avoir déjà un bon palmarès et n'a pas envie de repartir de zéro. L'autorité de Batwoman est mise à mal par cette cousine un peu insouciante et prompte à mettre les pieds dans le plat _en demandant, par exemple, pourquoi Kate refuse de parler à son père _sujet sensible s'il en est.



Heureusement, la justicière masquée sait se ménager des moments de détente en entretenant une idylle mal barrée mais marrante avec la détective Sawyer. Cette dernière compte identifier Batwoman afin de la balancer à l'Agent Chase, convaincue qu'elle va la gêner dans son boulot.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

C’est simple, Batwoman a ravi mon cœur de lectrice.

Dans le premier tome, le tome 0, nous faisions la connaissance de Kate Kane qui, la nuit venue, s’incarnait en Batwoman, nouvelle justicière à Gotham. Notre héroïne découvrait que sa sœur jumelle, qu’elle pensait morte depuis de nombreuses années, était en fait vivante – mais complètement folle ! Désormais débarrassée de ce fantôme, elle continue à lutter contre le crime ; à ses côtés, il y a sa cousine Bette, jeune justicière connue sous le nom de Flamebird, que Batwoman a pris sous son aile pour la former. Les deux femmes enquêtent sur la disparition d’enfants issus de quartiers défavorisés, ce qui introduit, l’air de rien, une dimension politique au comics. En parallèle, il y a Batman et le D.E.U.S. qui cherchent à découvrir qui est Batwoman. Pourquoi ? On le découvrira au fil des chapitres.

Chaque tome propose différents types de narration, que ce soit visuellement (lorsque l’on suit Batwoman dans le présent, c’est un graphisme très détaillé, comme celui sur les couvertures, avec des cases extraordinaires, des mises en scène dynamiques et originales ; lorsque c’est Kate, d’autres personnages ou des flashbacks, ce sont des cases plus classiques, avec moins de travail sur les couleurs, un travail plus sobre mais efficace et agréable tout de même) ou que ce soit la construction même du récit : des cases en forme de chauve-souris, de labyrinthe, des chapitres nous faisant naviguer du présent au passé et inversement, que le temps écoulé soit de deux semaines ou quinze minutes… Il se passe toujours plein de choses mais ce n’est jamais indigeste, c’est toujours très prenant. Honnêtement, J.H. Williams III, Trevor McCarthy et W. Haden Blackman, qui sont les principaux dessinateurs et scénariste, ont fait un super boulot.

Concernant les personnages, j’aime beaucoup l’évolution de Kate/Batwoman, que ce soit comment elle s’est construite, comment elle vit sa vie de super-héroïne ainsi que sa vie privée (pas facile de conjuguer les deux), j’aime ses choix même quand je ne les approuve pas car ils sont logiques par rapport à qui elle est, et j’aime aussi son caractère – un peu un caractère de cochon parfois mais elle n’est jamais détestable, elle est juste humaine. J’aime aussi son père, et Flamebird qui est tout feu, tout flamme (chouette évolution pour elle aussi), de même que j’apprécie d’autres personnages. Et puis il y a quelques super-héros du DC Universe qui font occasionnellement leur apparition ; non seulement, c’est bien amené, mais en plus c’est vraiment sympa de voir ces figures héroïques ensemble.



Batwoman, c’est beau, c’est fort, des messages sont distillés dans l’intrigue sans pour autant prendre le pas sur l’enquête ou les protagonistes, et visuellement, on se prend souvent des claques tellement c’est superbe et dynamique. Je regrette qu’on n’ait pas plus de tomes à se mettre sous la main.

Batwoman, c’est un comics que j’ai beaucoup aimé et que je vous encourage vivement à découvrir.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Dans ce fascicule, Batwoman sauve une deuxième semaine vraiment terne. L’intrigue est suffisamment fournie pour nous donner envie de connaître la suite, tout en étant servie par un dessin de Williams III magistral.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

A lire absolument donc, même si à priori les super-héros ça n’est pas votre truc !
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

La digne suite du tome 0

Des planches magnifiques, mais qui, a force donne le tournis. Quelques cases classiques ne seraient pas de refus.

Homosexualité et comics, 2 themes rarement liés.

A lire pour les neophytes en super héros
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

EXTRAIT: "Sincèrement, j'avais vu passer quelques previews de cette série, sans trop m'y attacher, mais quelle claque j'ai pris! Je savais que ça avait toutes les chances de me plaire, j'avais hésité à acheter le tome 0 sorti précédemment, mais le côté ovniesque de cette série par rapport au reste de l'univers Batman la rend vraiment enthousiasmante. Sa première force, c'est évidemment la puissance créatrice de J. H. Williams III un crayon à la main. Il y a une inventivité graphique, dans ces planches, des originalités à foison, tant et si bien qu'on n'a pas l'impression de lire une série d'un catalogue Mainstream. "
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Ce tome comprend les épisodes 0 à 5 de la série lancée dans le cadre de la remise à zéro de l'univers partagé DC, opération baptisée New 52 (en anglais). Mais dans le cas de quelques séries, ce redémarrage s'est limité à réinitialiser la numérotation de la série, c'est le cas pour Batwoman. Cette histoire est donc la suite directe de Elégie qu'il vaut mieux avoir lu avant (même si les scénaristes font de gros effort pour rendre ce récit accessible au plus grand nombre). Les scénarios des 6 épisodes sont de J.H. Williams III et W. Haden Blackman ; J.H. Williams III réalise les illustrations qui sont mises en couleurs par Dave Stewart.



Épisode zéro - Batwoman se bat contre un gang de gugusses (dont 1 équipé de gadgets émettant des décharges) pour essayer de récupérer une relique. Tout du long du combat elle est observée par Batman qui évalue en douce ses capacités. Épisodes 1 à 5 - À Gotham, plusieurs enfants ont disparu et d'autres disparaissent encore. Batwoman est sur la trace des kidnappeurs. Du coté de la police, l'enquête a été confiée à Maggie Sawyer. Cette dernière se lie d'amitié (et même plus) avec Kate Kane. Cette dernière ne parle toujours plus à son père. Mary Elizabeth "Bette" Kane (la superhéroïne appelée Flamebird) a décidé d'aider Batwoman dans sa lutte contre le crime. Batwoman n'arrive pas à prendre dune décision concernant cette aide, l'accepter ou la refuser. Au sein du DEO (Departement of Extranormal Operations), le directeur Bones a décidé de d'affecter Cameron Chase à la découverte de l'identité secrète de Batwoman.



La lecture de ce tome constitue une expérience étrange. Pour commencer il se lit très vite, moitié moins de temps qu'un autre tome de même pagination. Ensuite il est évident que l'intérêt principal de ce récit réside dans les illustrations de J.H. Williams III. Il a tout illustré, sauf pour l'épisode zéro, où la moitié de chaque page est illustrée par lui (pour le fil narratif centré sur Batwoman), et l'autre moitié par Amy Reeder (pour le fil narratif centré sur Kate Kane). C'est avec un grand plaisir que le lecteur retrouve les illustrations sophistiquées et léchées de Williams III (et celles d'Amy Reeder qui avait illustré la série Madame Xanadu, en anglais). Il continue d'utiliser 2 styles différents, l'un pour les pages consacrées à Kate Kane, l'autre pour celles consacrées à Batwoman. Ces 2 styles différent assez pour qu'il ne puisse pas y avoir de confusion, sans pour autant créer une impression de conflit. Pour les pages dédiées à Kate Kane, il utilise un style réaliste, détaillé sans être surchargé, avec une mise en page assez sage, à bases de cases rectangulaires. Dave Stewart emploie une palette de couleurs vives et claires. Quand un élément superhéroïque intervient dans la vie de Kate Kane, il est dessiné avec le style réservé aux pages dédiées à Batwoman. Dans ces dernières les couleurs de Dave Stewart se font plus sombres et sont déclinées en plusieurs nuances dans une même surface. Le monde Batwoman est plus complexe, plus opaque. Pour ces pages, Williams III utilise des mises en page reposant sur des cases dont la forme épouse un élément de la narration : lambeaux de brume, nappes d'eau, ailes de chauve-souris, etc. Le style de dessine reste réaliste, avec des aplats de noir plus importants et des contours délimités avec un trait plus fin, que dans les pages de Kate Kane. Chaque page est un enchantement pour les rétines et les images comportent plus d'éléments narratifs que les dialogues. J.H. Williams est avant un illustrateur de haut vol qui raconte son histoire plus avec les images qu'avec le texte.



Malgré la rapidité de la lecture, il apparaît que l'histoire est loin d'être creuse. Le mystère principal lié à la disparition des enfants n'est pas très palpitant, il sert essentiellement à introduire une supercriminelle aux apparitions très visuelles, à l'histoire tragique, mais à la personnalité très superficielle. Par contre, le lecteur éprouve rapidement une forte empathie pour Kate Kane et ses soucis. Le test de l'épisode zéro où Batman jauge Batwoman sans se faire voir permet à la fois de provoquer un sentiment de sympathie immédiat pour Batwoman devant ces méthodes indélicates, et également de prouver qu'il s'agit d'une combattante impressionnante puisqu'elle mérite le respect de Batman. Au fil des épisodes cette sympathie va en grandissant devant le caractère bien trempé de cette jeune femme aux principes bien arrêtés qui n'est pas sensible au compromis. Williams III et Blackman savent faire exister leur héroïne de papier.



En repensant à ces aventures, il est facile de sourire au fait que Williams III ait ramené Cameron Chase dans cette série, dans la mesure où il avait participé à sa création dans Chase (en anglais). Elle avait également été utilisée par Mark Andreyko dans la série Manhunter (Kate Spencer) où apparaissait également le DEO. Williams III et Blackman finissent d'ailleurs par placer Batwoman dans une position similaire à celle de Manhunter. Mais en feuilletant à nouveau les 6 épisodes, le lecteur s'aperçoit que la rapidité de cette lecture ne masque vraiment pas un scénario vide. En fait il se passe même beaucoup de choses dans cette histoire qui fait évoluer de façon significative la situation de Batwoman, tout en rappelant les principaux éléments de sa situation de départ. Finalement il s'agit d'une histoire rapide et enlevée, disposant de visuels magnifiques et contenant une densité significative d'informations. Si le scénario comprend encore quelques clichés propres aux histoires de superhéros, le niveau de divertissement est élevé et incite à revenir pour le tome suivant.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Bien meilleur que le tome 0 qui pose les origines du personnage. Mais aussi meilleur dans le dessin que je trouve bien moins inégal que dans Élégie. Une intrigue au long souffle se met en place et je suis curieuse de voir quel développement ça va apporter dans la personnalité de Batwoman.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Pioché au pif a la médiathèque, je cherchais surtout un comics avec une super héroïne.

J'ai beaucoup aimé après j'ai pas toutes les références que les personnages peuvent donner dans ce comics puisque c'est mon premier dans cet univers. J'ai aimé le scenario, les dessins. Et je vais devoir lire la suite maintenant.

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Batwoman, Tome 2 : En immersion

Ce tome fait suite à Hydrologie (épisodes 0 à 5). Il comprend les épisodes 6 à 11, initialement parus en 2012. Les scénarios sont écrits par W. Haden Blackman et J.H. Williams III. Les épisodes 6 à 8 sont dessinés par Amy Reeder, avec un encrage de Rob Hunter (aidé par Richard Friend pour l'épisode 6). Les épisodes 9 à 11 sont dessinés et encrés par Trevor McCarthy, et par Pere Perez (épisode 11).



Là maintenant tout de suite, Batwoman est en train de se battre contre The Hook (Rush), un individu déchainé ayant un crochet à la place de la main gauche, sous les yeux de Christopher Falchion. Il y a un mois, Jacob Kane se recueillait au chevet du lit d'hôpital de Bette Kane (Flamebird), toujours plongée dans un coma. Il y a une semaine, Margaret Sawyer repensait à son enfant. Il y a 3 semaines Margaret et Kate Kane s'embrassaient au petit déjeuner. Il y a 4 mois, Maro Ito préparait la venue de Weeping Woman en noyant une petite fille. Il y a 2 semaines Batwoman se battait contre les membres d'une triade aux côtés de Cameron Chase, pour le compte du DEUS (en VO, DEO, Department of Extranormal Operations). Et retour au temps présent.



Ce résumé ne concerne que le premier épisode dont la narration est à l'image des 5 suivants, aussi chaotique, Williams III et Blackman ayant décidé de procéder à un savant mélange chronologique, particulièrement irritant. Tout du long du tome, le lecteur a ainsi droit à de courtes séquences dans un montage haché et réordonné, sans qu'il puisse vraiment détecter ce qu'apporte cette structure. La deuxième caractéristique de ce tome réside dans l'absence d'épisode illustré par JH Williams III. Jusqu'alors cette série se vendait surtout pour les pages incroyables de cet artiste, à la fois en terme de composition conceptuelle et du soin apporté à chaque image. Le lecteur se retrouve donc l'obligation de réévaluer les raisons pour lesquelles il a choisi de lire ces épisodes.



À l'évidence, ni Amy Reeder, ni Trevor McCarthy n'ont le talent de JH Williams III (en abrégé JHWIII). Le lecteur pourra repérer de louables efforts pour réaliser quelques mises en page à la manière de JHWIII, mais le degré de finition est sans commune mesure (en la faveur de JHWIII) et ces efforts restent chroniques. Il faut dire que même Dave Stewart n'est pas resté et qu'il est remplacé par Guy Major, metteur en couleurs de bon niveau, mais là encore avec une qualité inférieure à son prédécesseur. Sa mise en couleurs du costume de Batwoman est remarquable, par contre il n'arrive pas à reproduire les compositions chromatiques spécifiques à chaque scène, celles qui distinguaient par exemple les scènes nocturnes de Batwoman, et celles diurnes de Kate Kane. De la même manière, ni Reeder ni McCarthy n'arrivent à reproduire la différence de style entre ces 2 types de séquence, telle qu'elle existait dans le tome précédent dessiné par JHWIII. Toutefois comparé à la production moyenne des comics, les visuels et la mise en page sont plus inventifs que la moyenne. Amy Reeder durcit un peu son trait par rapport aux rondeurs qu'elle utilisait sur Madame Xanadu (en VO) et arrive à installer une ambiance bien noire, à rendre les combats vifs et brutaux. Elle sait transcrire l'horreur du moignon de The Hook alors que Batwoman lui a arraché son crochet. Par contre dans une case ridicule, elle n'arrive pas à placer correctement la queue de Killer Croc (par-dessus son pantalon). De son côté, McCarthy utilise des formes moins rondes pour une dureté plus apparente. Il a une meilleure gestion des arrières plans que Reeder, avec une présence plus régulière, et un rendu plus adulte dans les détails. Son Killer Croc est massif, monstrueux et dérangeant (tous ces yeux !). Guy Major réalise un travail satisfaisant, sauf pour la couleur du visage de Kate Kane qui devient blanc dans les derniers épisodes lorsqu'elle est en civil, comme si elle était albinos (ce qui rend caduc le principe de protection de son identité par un masque).



Sur le plan graphique, le résultat ne vaut pas JH Williams III, mais ce n'est pas une catastrophe et pour des comics, il s'agit d'un bon niveau à la tonalité raccord avec la narration. À condition d'être patient, le lecteur recolle donc petit à petit les pièces du puzzle sur 4 mois, en suivant chaque fil conducteur d'épisode en épisode. Il y a quelques éléments plus difficiles que d'autres à recoller (impossible de me souvenir en cours de récit si Margaret Sawyer connaît l'identité secrète de Batwoman ou non, impossible de trouver un indice dans leur comportement), difficile également de comprendre comment Sawyer se remet d'une méchante dose injectée par une seringue. Mais voilà qu'en cours de route, JHWIII et Blackman arrivent à se débarrasser adroitement de la Religion du Crime. Du coup l'intérêt remonte. Deuxième point positif : ils développent une nouvelle organisation criminelle Medusa, fort intéressante, avec des personnages mystérieux hauts en couleurs. Par rapport à la tendance massive des scénaristes à recycler les mêmes personnages sans fin, il s'agit d'une bouffée d'air frais appréciable, et d'un début de mythologie inventif. Alors que le lecteur assemble les pièces, Kate Kane apparaît comme un personnage bien étoffé à défaut d'être complexe, sa relation avec Maggie Sawyer est intéressante et plutôt adulte. Le fil secondaire sur le coma de Bette Kane se laisse lire, sans être vraiment ridicule, sans être vraiment révélateur. Les criminels sont très réussis dans leur démesure et leur horreur.



Ce tome n'est pas à la hauteur du précédent sur le plan graphique, mais il se situe dans un niveau respectable dans le cadre des comics de superhéros. JH Williams III et W. Haden Black ont choisi une structure très fragmentée pour raconter leur histoire, pour un bénéfice pas très apparent pour l'intérêt du récit, ou pour le lecteur. Malgré un récit qui s'inscrit dans une lutte dichotomique du bien contre le mal, ils arrivent à rendre leurs personnages intéressants, à développer une mythologie spécifique à Batwoman (en s'éloignant de la Religion du Crime), et à maintenir le suspense jusqu'au bout.
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Batwoman, Tome 2 : En immersion

EXTRAIT "Déception, d'abord, ce n'est pas Williams III qui réalise la totalité des dessins. Seconde déception, Amy Reeder semble avoir modifié son style dans l'album précédent, et là, le trait est beaucoup plus commun, beaucoup moins intéressant. McCarthy parvient à relever un peu le niveau ensuite, mais la grande force de cette série, son audace graphique, se voit considérablement amenuisée sur ces épisodes. "
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Batwoman, Tome 2 : En immersion

Ce deuxième tome du relaunch New 52 de Batwoman reprend les épisodes #6 à #11 de la série régulière, ainsi que le numéro #0.



Cet épisode #0, qui aurait probablement été plus à sa place en fin d’album, invite à lire une lettre émouvante écrite par Kate à son père. Si le texte est brillamment illustré par J.H. Williams III, ce dernier n’a malheureusement pas l’occasion de faire preuve de la même inventivité que lors des deux tomes précédents (Elégie et Hydrologie) au niveau de la composition des planches. Le classicisme visuel de cet épisode n’enlève cependant rien à sa qualité et permet d’en apprendre plus sur le passé et sur les sentiments de l’héroïne.



Une fois passée cette rétrospective intéressante, l’album renoue avec l’intrigue entamée lors du tome précédent. J.H. Williams III et W. Haden Blackman invitent donc à suivre la suite de cette enquête criminelle parsemée de fantastique. Malgré une belle brochette d’adversaires (la Pleureuse, Killer Croc, Bloody Mary et un métamorphe surprenant) et une belle touche de magie, la traque de Batwoman s’avère finalement assez classique. Afin de compenser l’absence de J.H. Williams III au niveau du graphisme, les auteurs tentent de tenir le lecteur en haleine via une narration qui multiplie les sauts temporels, tout en passant d’un personnage à l’autre. Cette approche permet de complexifier artificiellement la trame et fonctionne finalement plutôt bien.



L’intérêt principal du récit ne se situe cependant à nouveau pas dans cette histoire de disparition d’enfants faisant écho à une légende urbaine, mais au niveau des intrigues secondaires et du développement psychologique des personnages. Le lecteur en apprend ainsi plus sur l’organisation criminelle Medusa et sur le fonctionnement de D.E.U.S, mais à surtout droit à quelques scènes marquantes entre le père de Kate et sa cousine Bette et entre Kate et l’inspecteur Maggie Sawyer.



Visuellement, cette suite est donc marquée par l’absence de J.H. Williams III au dessin et de Dave Stewart à la colorisation. Si Amy Reeder (épisodes #6 à #8) et Trevor McCarthy (épisodes #9 à #11) ne déméritent pas, leur approche plus classique ne parvient pas à placer le graphisme au diapason du scénario, comme c’était le cas lors des deux tomes précédents.
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Batwoman, Tome 2 : En immersion

Autant le stand alone est d'une très grande clarté avec une vraie qualité d'écriture, tant dans la narration que dans les textes, autant l'arc "en Immersion" est d'un fouillis et d'un manque de finition assez désarmants.
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Batwoman, tome 3 :  World's Finest

Voici une conclusion d’arc narratif dense bien qui tient largement ses promesses et qui apporte un véritable aboutissement à la série. Comme toujours, la prestation graphique, très chargée, pourra perdre ou fatiguer le lecteur, mais le résultat offre un objet unique, à bien des niveaux, dans la production comics mainstream actuelle.
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Batwoman, tome 3 :  World's Finest

Ce troisième tome du relaunch New 52 de Batwoman reprend les épisodes #12 à #17 de la série écrite à quatre mains par J. H. Williams III et W. Haden Blackman et propose la conclusion de cette enquête criminelle parsemée de fantastique.



Cette fin de cycle est marquée par une alliance surprenante car Batwoman s’associe à Wonder Woman afin de vaincre les nombreuses créatures mythologiques et de pouvoir retrouver les enfants enlevés par Medusa. Ce team-up avec la célèbre princesse amazone a pour conséquence d’emmener Batwoman vers un niveau super-héroïque supérieur.



Si le lecteur replonge dans cet univers peuplé de créatures surnaturelles, cette conclusion permet surtout aux auteurs de recouper les différents fils narratifs entamés lors des tomes précédents (Elégie, Hydrologie et En Immersion) et de mettre fin à cette histoire de disparition d’enfants. L’intérêt principal du récit ne se situe cependant pas dans cette enquête policière faisant écho à une légende urbaine, mais au niveau des intrigues secondaires et du développement psychologique des personnages. Outre le comeback super-héroïque de la cousine de Kate et la relative impuissance de sa petite amie face à l’invasion de créatures surnaturelles qui frappe Gotham, le lecteur a également droit à une conclusion riche en émotions entre Batwoman et l’inspecteur Maggie Sawyer.



Ce troisième tome comprend également les derniers épisodes dessinés par l’inimitable J.H. Williams III. L’artiste américain est d’une modernité incroyable dans la composition de ses planches et livre de nombreuses doubles pages qui sont à couper le souffle. Ses planches sont de véritables tableaux et quand on sait que le coloriste n’est autre que Dave Stewart, il devient difficile de faire mieux au niveau du visuel.



Bref, un peu trop de fantastique à mon goût, mais une intrigue rondement menée, un excellent travail au niveau de la caractérisation et un visuel à couper le souffle.
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