Un premier tome assez réussi, tout comme dans les romans de l'ancien univers étendu, on retrouve tout les bons ingrédients d'un bon Star Wars à l'état brut.
On se retrouve après Endor et Trêve à Bakura. Les graphismes sont plutôt agréables et on reconnaît assez bien Luke. Pour le reste on retrouve beaucoup de personnages (les pilotes) de l'univers des romans.
Après une histoire principale axé sur de l'action et de l'humour à la sauce Star Wars, on a droit à un petit retour en arrière sur le personnage de Wedge, suivi encore après d'une courte aventure plus sous aspect Manga.
Je conseil cette BD plus pour les vrais fans que pour un nouveau public qui appréciera moins les références à l'ancien univers, qui reste pour moi bien meilleur que le nouveau...
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Quel spectacle !
Ce massif comics, dans son format à l'italienne, présente l'épopée de Hope Redwood et de sa bande haute en couleurs. Adeptes du larcin, leurs ennuis commencent quand Hope s'attaque au sorcier tyran local. Dès lors, le répit est banni et une course acharnée pour fuir s'engage.
Des vampires, un demi-dieu romain, des robots, des loups-garous, un serpent des Sargasses, un·e elfe et bien d'autres surprises garnissent un casting piochant dans tous les grands genres de l'Imaginaire.
Les cases s'éclatent, l'action déborde. De nombreux styles de dessins et de colorisations sont utilisés pour les différents personnages. Le résultat est un patchwork visuel incroyable. D'un dynamisme rare.
Le début nous présente une version foisonnante de San Francisco avant de nous catapulter tambours battants dans un grand nombre d'autres décors.
La narration est rythmée par des passages chez le metapsychist (bof), des extraits d'une interview du Sorcier (pas mal, et tissant des ébauches de l'Histoire de ce monde), de fausses pubs (chouettes, et qui contribuent au worldbuilding) et des dessins humoristiques d'un duo robotique (délicieux !).
L'histoire n'est pas inintéressante mais ne transcende pas non plus. Disons que ça part tellement dans tous les sens qu'il faut voir où tout ça va nous mener.
Une expérience de lecture.
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Quatrième tome de cette collection, nous suivons ici un élève de l'Académie de Raithal qui forme des agents pour l'Empire et qui va se mettre au service de Vador.
J'ai été un peu surprise par les dessins mais au bout de quelques pages je m'y suis habituée et ils sont beaux.
L'histoire est complète, et parle de trahison, complots, ambitions, et peut-être même personnage charismatique.
On parle aussi de passé, de motivation et ce qui peut pousser à changer de ligne.
J'ai apprécié ma lecture, et j'ai été surprise aussi par certains éléments que je n'ai pas vu venir.
Je trouve que c'est un bon récit.
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Dans ce récit réédité dans une nouvelle collection, nous retrouvons une histoire de Vador, se situant visiblement entre l'épisode 3 et 4.
Le résumé nous dit que Vador est toujours hanté par la mort de Padmé, mais qu'il doit vite retrouver sa concentration car l'Empereur lui confie une nouvelle tâche : retrouver un officier impérial, le fils de Tarkin qui plus est.
J'ai aimé cette histoire, qui par ailleurs est complète en un tome (chaque tome semble indépendant).
La mission semble classique mais on a des extraits de ce Vador rêve de ce à quoi aurait ressemblé sa vie si Padmé avait vécue, elle a l'air d'énormément lui manquer (ce qui est normal) et je trouve cela touchant.
Nous rencontrons aussi ici des nouveaux personnages, et une race qu'à titre perso je n'avais pas encore croisé.
Les dessins sont agréables, ça reste assez varié en termes de couleurs. Le style me plaît bien.
En conclusion, j'ai apprécié ma lecture de ce tome!
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Deuxième tome de la compilation, cette BD est composée de trois histoires se déroulant pendant la Guerre des Clones.
La première histoire étant elle-même composée de trois "mini histoires", je vais essayer d'être bref pour éviter une critique trop longue.
On suit en premier lieu un groupe de Jedi accompagnés de clones partis enquêter à propos du silence radio d'un groupe de colons Gungans, installés sur une lune de Naboo. C'était chouette, et en prime j'ai pu retrouver Anakin et Obi-Wan, à l'époque où il ressemblait à Jésus. Et ça c'est plaisant à voir.
Il y a ensuite la mission d'Obi-Wan et d'autres Jedi s'infiltrant dans un complexe séparatiste afin de trouver l'antidote à l'arme chimique utilisée sur la lune de Naboo. J'ai bien aimé mais je ne peux pas développer sans spoiler, donc je passe.
Et à ma grande surprise, la dernière mini histoire n'a rien à voir avec les deux précédentes. Le Jedi Quinlan Vos est poursuivi par un autre Jedi car il est soupçonné d'être passé à l'ennemi. C'est donc une affaire d'espionnage et de contre-espionnage mélangé à une course poursuite. J'avoue avoir moins aimé celle-là, je ne sais pas si elle a été coupée pour rentrer dans la compilation mais elle doit être plus intéressante à découvrir dans son intégralité.
La deuxième histoire est celle de Maître Shaak Ti luttant pour prendre d'assaut un quartier général séparatiste sur une planète contrôlant une importante route commerciale. Le problème est que le peuple de cette planète n'aime pas la République, et que le quartier général est imprenable. Elle doit donc s'allier avec des personnages louches afin d'accomplir son devoir, tout en espérant ne pas se faire trahir. J'ai passé un bon moment, me rappelant dans une certaine mesure des épisodes de la série The Clone Wars (celle de 2006). C'est simple mais efficace.
Et la dernière histoire marque le retour au grand jour de Dark Maul, érigé par une prophétie en tant que sauveur du peuple Moorjhoni, et de son frère Savage Opress. Je parlais plus haut de la série The Clone Wars, et il est intéressant de voir ce que l'univers "Légendes" faisait du retour de Maul. Ça m'a bien plu.
C'est donc un deux sur deux pour l'instant avec cette compilation bien divertissante. Je ne vois pas le temps passer, c'est bon signe.
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En proie à des adversaires d'une férocité hors normes, les Jedi semblent être l'unique espoir pour les peuples de la République...
Ces guerriers sont bien conscients qu'il faut coûte que coûte y maintenir la paix, même si cela passe par des affrontements sans merci et de nombreux sacrifices...
2 adversaires emblématiques sont à l'honneur !!!
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Star Wars Légendes, Les récits légendaires tome 2, Les Jedi en guerre (2022) comics constitué de Le nouveau visage de la guerre, Dans le rayon de l'explosion et Fugitif (République), Shaak Ti (Jedi) et Peine de mort (Dark Maul).
Un recueil hétéroclite d'histoires sur la guerre entre les jedi, les Sith et les clones. Un ton en dessous du premier mais un album efficace qui tient la route.
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Ce tome 2 du « pouvoir de la Force » est vraiment différent du premier album, et malheureusement bien moins intéressant.
L’idée de Vador de cloner Starkiller pour avoir de nouveau un apprenti est intéressant mais ensuite le récit devient complément grotesque. Même si Boba Fett est un personnage intéressant et bien exploité ici dans son côté « guerrier », c’est le déroulement du récit qui est un peu brouillon. D’abord on trouve Boba Fett avec une associée féminine, pour moi ça casse un peu le mythe du chasseur solitaire ; ensuite on voit l’abordage d’une frégate pour capturer une officier rebelle qui n’est autre que la petite amie de Starkiller. Tout comme le premier album, cela va trop vite, ça explose de partout ; autant dans le premier tome cela passait au vue du bon scénario mais là il n’y a rien derrière. On sent vraiment que l’on ait dans une adaptation d’un jeu vidéo contrairement au premier tome qui présentait une histoire originale et travaillée.
Et puis lorsque Starkiller combat Vador, le résultat du duel est vraiment absurde Vador peut être éliminé mais non, on va le faire prisonnier ! Quelle réflexion idiote alors que tous le monde connaît sa force, sa brutalité et toutes les atrocités qu’il a commise ! Surtout que Starkiller est plus proche du côté obscur que d’un Jedi, mais non, laissons le vivre !! . Bref, après cette scène idiote, on conclut le récit en plein milieu du suspense ! Alors j’imagine que la suite et dans le jeu vidéo, mais pourquoi ne pas avoir proposé une fin à cette histoire, un exemple de fin… mais non, encore une fois, on voit que c’est une adaptation qui nous incite à jouer au jeu.
Je suis donc très déçu par ce second album avec une histoire trop basique et un récit qui se termine en pleine intrigue.
Heureusement, dans la version du Comics que j’ai lu, il y a un joli dossier très complet sur la planète Kamino. Un dossier qui nous permet de découvrir l’histoire de cette planète et des connaissances des Kaminoiens sur le clonage.
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Vador se met en quête d'un haut lieu des Jedis : La Prison Fantôme...
Une attaque sournoise ayant mis Palpatine à l'article de la mort, cet endroit et les moyens médicaux qu'il renferme, constitue donc l'unique solution pour sauver Dark Sidious...
Meurtres,trahisons en tout genre, un album d'une beauté exceptionnelle et un Dark Vador toujours au sommet de son art, prêt à tout pour conserver sa place au sommet de l'Empire...
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Dark Vador est envoyé par son maître Dark Sidious au fin fond de la Galaxie à la recherche d'un officier...
Même tiraillé comme jamais par la mort de sa chère Padmé, il mène sa quête sans faiblir et tant pis pour ses adversaires croyant en vain à sa rédemption...
On commence ici brillamment la nouvelle collection consacrée au plus grand Méchant de la Galaxie avec cette mini série de 2011 qui met en avant le côté fin stratège de Vador.
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La « Prison Fantôme » est une histoire de violence, de trahison et de loyauté aveugle, rappelant sans détour le jusqu'au-boutisme de l'éducation des jeunes au sein des régimes totalitaires européens au cours des années 1930 !
Il n'y a pas de "gentils" dans cette histoire. Que ce soit du côté des renégats (le scénariste leur donnant des motifs en apparence valables pour se rebeller), des prisonniers ou des protagonistes, ils sont tous mutilés, défigurés, à l'intérieur comme à l'extérieur, et animés par le feu du désir de vengeance.
On nous expose la dure réalité de la Guerre des Clones avec ses dégâts collatéraux détruisant des familles et donnant des arguments de poids à la haine anti-jedi (ainsi qu'à l'Ancienne République par extension) aux Séparatistes puis plus tard aux cadets impériaux, désireux de ramener l'ordre dans la galaxie, afin de ne plus subir ce genre de pertes.
Un parti pris nuancé, sombre et sérieux qui n'omet pas non plus de pointer du doigt les exactions de l'Empereur lui-même, poussant certains de ces collaborateurs à la révolte et à réclamer justice.
On y retrouve la violence de l'Empire et de Vador à son apogée, où seuls les plus méritants sont autorisés à survivre.
Vador est à ce sujet bien utilisé bien qu'il ne soit pas le personnage principal. le récit se veut plus intimiste. Un récit dans lequel nous suivons les pensées d'un jeune officier manchot, au passé tragique et à l'ambition dévorante, qui ne subit pas l'action mais au contraire prend progressivement les devants, "mûrit" (dans le plus mauvais sens du terme) nous livrant un portrait contrasté et comparé entre deux époques.
D'aucuns pourront tiquer que le plus puissant des Sith soit mis hors jeu (car infecté par un virus) pendant la quasi totalité de l'album mais là encore, on nous répète que la Force le préserve, du moins provisoirement (elle n'était pas aussi pétée à l'heure où nous écrivons ces lignes), et il faut surtout voir la volonté des auteurs de nous décrire un conflit à dimension humaine via notre petit trio : le héros idéaliste (du moins au début de la mission) et narrateur (Laurita Tohm), le moff Trachta (cyborg belliqueux mais ayant un certain sens de l'honneur) et Vador lui-même qui occupe tout de même une grande partie de la scène, se confrontant à son passé de jedi encore tout frais.
Effectivement ce tome s'offre le luxe de revoir le jeune Anakin Skywalker de l'épisode III et lui fournir des raisons supplémentaires quant à sa prochaine trahison.
En outre, cet album permet de (re)découvrir la personnalité de Vador : impitoyable et extrêmement fidèle à son Maître. Une fidélité presque filiale, Vador agissant comme un enfant prenant soin de son père blessé et faisant preuve d'une violence inouïe lorsqu'il se sent trahi et/ou menacé !
En somme, un TRÈS TRÈS BON Star Wars mis en valeur par des dessins très réussis dans un style peint du plus bel effet.
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Quelques jours après la Revanche des Sith, le charismatique Dark Vador est encore un jeune Sith toujours hanté par la part d'Anakin présente en lui via le souvenir de sa défunte épouse : Padmé.
Non soutenue par la qualité de ses dessins assez inégale variant entre de belles planches et d'autres plus sommaires, la BD vaut le coup d'oeil surtout pour son côté psychologique via les séquences oniriques et fantasmées !
Vador est un personnage torturé, se haïssant au point même de rejeter le nom même d'Anakin ("ne signifiant plus rien pour lui" selon ses dires dans le Retour du Jedi ou "il est mort avec toi" dans le comics).
Ce comics explore donc comment le Sith tourne (au moins pendant 20 ans jusqu'à sa rencontre avec Luke) véritablement la page de son ancienne vie pour devenir le vrai grand méchant via un jeu de miroir avec le couple d'antagonistes. L'intrigue principale, retrouver le fils de Tarkin, est anecdotique et oubliable et ne vaut que pour le fun de voir Vador malmener des officiers, dégommer une planète et trancher dans le vif du sujet.
Néanmoins toutes les séquences oniriques, saupoudrées d'un changement de graphismes que certains qualifieront de guimauves mais qui justement soulignent leur artificialité, nous dévoilant une réalité alternative, cette part d'humanité qu'il refoulera mais n'aura de cesse de remonter à la surface !
Sans être indispensable, un bon comics qui explore avec justesse la psychologie du personnage bien qu'il soit souvent affaibli ou prisonnier. Notez que c'est le seul comics ou Vador se bat sans son casque et avec un blaster !
Petite remarque : Il est fait mention de l'attaque sur Otavon XII qui a lieu dans le tome "La Purge Jedi" de la collection « Légendes ».
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LE MEILLEUR DE LA COLLECTION !!!!
Le parti pris de cette réédition par Panini est de nous offrir des albums en dur, résistant à l'épreuve du temps, le tout agrémenté d'un encrage d'une exceptionnelle qualité pour un prix plus que rentable. Concernant l'histoire de ce comics (chaque volume de la collection "La légende de Dark Vador" étant indépendant et se suffisant à lui même), elle se situe là quelques mois après l'épisode III de la saga !
La « Prison Fantôme » est une histoire de violence, de trahison et de loyauté aveugle, rappelant sans détour le jusqu'au-boutisme de l'éducation des jeunes au sein des régimes totalitaires européens au cours des années 1930 !
Il n'y a pas de "gentils" dans cette histoire. Que ce soit du côté des renégats (le scénariste leur donnant des motifs en apparence valables pour se rebeller), des prisonniers ou des protagonistes, ils sont tous mutilés, défigurés, à l'intérieur comme à l'extérieur, et animés par le feu du désir de vengeance.
On nous expose la dure réalité de la Guerre des Clones avec ses dégâts collatéraux détruisant des familles et donnant des arguments de poids à la haine anti-jedi (ainsi qu'à l'Ancienne République par extension) aux Séparatistes puis plus tard aux cadets impériaux, désireux de ramener l'ordre dans la galaxie, afin de ne plus subir ce genre de pertes.
Un parti pris nuancé, sombre et sérieux qui n'omet pas non plus de pointer du doigt les exactions de l'Empereur lui-même, poussant certains de ces collaborateurs à la révolte et à réclamer justice.
On y retrouve la violence de l'Empire et de Vador à son apogée, où seuls les plus méritants sont autorisés à survivre.
Vador est à ce sujet bien utilisé bien qu'il ne soit pas le personnage principal. le récit se veut plus intimiste. Un récit dans lequel nous suivons les pensées d'un jeune officier manchot, au passé tragique et à l'ambition dévorante, qui ne subit pas l'action mais au contraire prend progressivement les devants, "mûrit" (dans le plus mauvais sens du terme) nous livrant un portrait contrasté et comparé entre deux époques.
D'aucuns pourront tiquer que le plus puissant des Sith soit mis hors jeu (car infecté par un virus) pendant la quasi totalité de l'album mais là encore, on nous répète que la Force le préserve, du moins provisoirement (elle n'était pas aussi pétée à l'heure où nous écrivons ces lignes), et il faut surtout voir la volonté des auteurs de nous décrire un conflit à dimension humaine via notre petit trio : le héros idéaliste (du moins au début de la mission) et narrateur (Laurita Tohm), le moff Trachta (cyborg belliqueux mais ayant un certain sens de l'honneur) et Vador lui-même qui occupe tout de même une grande partie de la scène, se confrontant à son passé de jedi encore tout frais.
Effectivement ce tome s'offre le luxe de revoir le jeune Anakin Skywalker de l'épisode III et lui fournir des raisons supplémentaires quant à sa prochaine trahison.
En outre, cet album permet de (re)découvrir la personnalité de Vador : impitoyable et extrêmement fidèle à son Maître. Une fidélité presque filiale, Vador agissant comme un enfant prenant soin de son père blessé et faisant preuve d'une violence inouïe lorsqu'il se sent trahi et/ou menacé !
En somme, un TRÈS TRÈS BON Star Wars mis en valeur par des dessins très réussis dans un style peint du plus bel effet.
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Réédition en bien moins cher du même volume paru auparavant chez Delcourt, Panini livre une meilleure traduction, un encrage un peu plus soigné et surtout un ouvrage mieux cartonné pour parer à l'épreuve du temps.
Par contre les dessins restent les mêmes et certaines planches un peu plus faiblardes sont toujours présentes. Heureusement la forme importe peu par rapport au contenu qui mérite le détour présentant un Vador encore humain !
Quelques jours après la Revanche des Sith, le charismatique Dark Vador est encore un jeune Sith toujours hanté par la part d'Anakin présente en lui via le souvenir de sa défunte épouse : Padmé. Non soutenue par la qualité de ses dessins assez inégale variant entre de belles planches et d'autres plus sommaires, la BD vaut le coup d'oeil surtout pour son côté psychologique via les séquences oniriques et fantasmées !
Vador est un personnage torturé, se haïssant au point même de rejeter le nom même d'Anakin ("ne signifiant plus rien pour lui" selon ses dires dans le Retour du Jedi ou "il est mort avec toi" dans le comics).
Ce comics explore donc comment le Sith tourne (au moins pendant 20 ans jusqu'à sa rencontre avec Luke) véritablement la page de son ancienne vie pour devenir le vrai grand méchant via un jeu de miroir avec le couple d'antagonistes. L'intrigue principale, retrouver le fils de Tarkin, est anecdotique et oubliable et ne vaut que pour le fun de voir Vador malmener des officiers, dégommer une planète et trancher dans le vif du sujet.
Néanmoins toutes les séquences oniriques, saupoudrées d'un changement de graphismes que certains qualifieront de guimauves mais qui justement soulignent leur artificialité, nous dévoilant une réalité alternative, cette part d'humanité qu'il refoulera mais n'aura de cesse de remonter à la surface !
Sans être indispensable, un bon comics qui explore avec justesse la psychologie du personnage bien qu'il soit souvent affaibli ou prisonnier. Notez que c'est le seul comics ou Vador se bat sans son casque et avec un blaster !
Petite remarque : Il est fait mention de l'attaque sur Otavon XII qui a lieu dans le tome suivant "La Purge Jedi" de la collection Panini.
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