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Citations de Hailey Turner (79)


La magie noire était interdite pour bien des raisons, une des premières étant que la plupart des victimes finissaient raides mortes. Patrick en savait quelque chose. Il avait survécu à une attaque préméditée et portait toujours les cicatrices - physiques, mentales et magiques - du jour où, enfant, un démon avait presque réussi à lui arracher le cœur.
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— Nous avons une piste pour le sceptre de Morrigan. Une vente aux enchères va se tenir à Londres. Au marché noir pour les grosses fortunes, organisée par des gens comme toi, dit Patrick.

— Je suis unique.

— Peut-être, mais comme tous les autres invités sont de gros cons arrogants eux aussi, tu ne devrais pas détonner dans le paysage.

L’espace de plusieurs secondes, Lucien resta parfaitement immobile, vu que les non-morts n’avaient besoin de respirer que pour parler. Lorsqu’il le fit enfin, il eut l’air vicieusement amusé :

— Tu veux te servir de mon nom.

Patrick acquiesça.
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— Ça va ? s’enquit Patrick.

— Tout va bien, mon cœur, lui promit-il en se demandant si son malaise filtrait dans leur lien d’âme.

— Tu ne m’as toujours pas dit ce que tu voulais pour Noël.

— Je t’ai toi, je n’ai besoin de rien d’autre.

— Mouais, mais tu m’as tous les jours, ça n’a rien de spécial.

— Pas d’accord, l’ami.

Patrick secoua la tête, mais son sourire trahit le fait qu’il n’était pas exaspéré.
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Patrick s’assombrit, le regard pensif.

— S’ils imaginent qu’ils peuvent te menacer au sujet de cette affaire, je devrais venir pour leur suggérer de s’occuper de leur cul.

— Je doute qu’ils acceptent de te laisser entrer.

— Mon badge est pas là pour faire joli. Allons-y.

De toute évidence, Patrick n’avait aucun mal à se rappeler qu’ils formaient une meute lorsqu’il avait l’opportunité de faire chier Estelle et Youssef. Jono s’en offusquerait plus tard, lorsqu’ils auraient réglé le problème. Là tout de suite, cet élan de solidarité lui faisait plaisir.
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« Il y avait trop de vieilles blessures dans leur passé pour que leur association actuelle soit facile. »
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Le belvédère trônant au centre du parc était gardé par Cerbère, auquel Patrick n’accorda qu’un bref regard. Non, toute son attention était focalisée sur le dieu se trouvant à l’intérieur aux côtés de sa grand-mère. En revanche, malgré tous leurs affrontements, le Magister passait complètement au second plan : Hadès n’avait d’yeux que pour sa femme.
Un éclair zébra le ciel, illuminant le parc. Perséphone s’avança sans crainte, mains tendues en direction du limier. L’énorme immortel se pencha aussitôt, ses trois têtes se bousculant pour être la première à obtenir une caresse.
— Oh, mes chéris, vous m’avez tellement manqué, gazouilla la déesse.
Cerbère battit de la queue, vivante image d’un chiot surdimensionné.
— Seph, finit par dire Hadès, crachant presque ce surnom affectueux.
L’interpellée reporta son attention sur son époux, alors que la pluie se déversait tout autour d’elle sans l’atteindre.
— Je dois admettre que je ne m’attendais pas à ce que tu viennes, dit-elle.
— Ça fait plus de vingt ans que tu ne m’as pas contacté.
— Tu sais très bien pourquoi.
Une émotion proche du chagrin passa sur le visage d’Hadès, vite chassée par une expression implacable. Perséphone se braqua aussitôt.
— Tu as été l’acteur de notre chute.
— Je me suis démené pour protéger notre fille, contra-t-il.
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Le trajet dans SoHo leur prit dans les vingt minutes, à un ou deux taxis agressifs près. Il se gara devant le Diamant Écarlate et déboucla sa ceinture de sécurité. Avant même de pouvoir poser la main sur la poignée de sa portière, un vampire ridiculement jeune et qu’il n’avait jamais vu atterrit devant sa Mustang en découvrant les crocs.

Patrick fit descendre sa fenêtre de quelques centimètres.

— Ne fous pas de sang sur ma voiture.

— Je mange salement, feula le vampire.

— Ce n’était pas à toi que je parlais.

Dans un mouvement si vif qu’il en était flou, une main se saisit de la gorge du vampire et plongea dans cette peau si pâle des ongles aiguisés qui auraient pu passer pour des serres. Les doigts s’enfoncèrent jusqu’à la seconde articulation avant de ressortir brusquement en arrachant la moitié de la gorge du vampire avec eux. Du sang noir et épais gicla contre la vitre, alors que Patrick la remontait en toute hâte.

— J’ai dit pas de sang sur la voiture ! gueula-t-il.
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Celui-ci se figea, une main enfoncée dans un sachet de crackers subtilisé dans le garde-manger, l’autre refermée sur le téléphone de Marek que Jono avait pourtant caché dans le placard de l’entrée. Ses poches étaient rebondies de façon suspecte.

— Euh.

— C’est mon téléphone ? exigea de savoir Marek.

— Euh, non ? dit Wade en jetant un coup d’œil à Jono.

— Essaye encore, répondit celui-ci.

— Vide tes poches, ordonna Patrick.

Wade s’exécuta tout en se renfrognant. Il déposa une barre de chocolat, deux jeux de clés de voiture, un couteau à viande – Patrick leva les yeux au ciel – la carte de crédit de Jono ainsi qu’une petite bouteille de vodka.

— T’es pas encore majeur, dit le Magister en se penchant pour éloigner l’alcool du dragonnet.

— Va te faire foutre, marmonna Wade. Je suis adulte, j’ai mérité un verre.

— La thérapie en premier.
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« Le monde sait qui tu es maintenant, et tu dois l’accepter, Liam. »
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– Bon voyage et que les vents te soient favorables.
Blaine s’éloigna et se força à s’éloigner de l’homme qu’il aimait sans un regard en arrière.
Guide toujours mes pas, car je suis l’écho d’une étoile.
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Wade retira son T-shirt et le lui jeta à la figure.
— Confie mes fringues à Marek. Pas moyen que je me trimballe cul nu comme tous les autres.
Patrick retira le vêtement de sa tête.
— Tout le monde s’en fout.
— Pas moi.
— Allez, transforme-toi.
— Ouais, ouais… Transforme-toi, ne te transforme pas, mange les démons, ne mange pas les démons. La prochaine fois, je m’en fous, tu prends mon bain de bouche avec toi.
Une fois l’adolescent à poil, Patrick recula pour lui donner de la place et gueula des ordres pour que tout le monde en fasse de même. Les petites poches de combattants se déplacèrent tant bien que mal, certains jetant des regards curieux derrière eux pour voir ce qui se passait.
Les écailles achevèrent de recouvrir la peau de l’adolescent, dont la silhouette humaine illusoire acheva de disparaître dans le processus de changement de masse. Rien à voir avec la transformation des métamorphes dont le corps devait se tordre et se reformer. Ici, en l’espace d’un seul battement de cils, le dragonnet occupait tout l’espace, surplombant les combats de sa taille gigantesque.
Il étira son long cou et poussa un rugissement sonore, avant de cracher du feu sur les mages de la secte du Dominion et les chasseurs leur bloquant l’accès à Broadway.
— Les zombies et les dévoreurs d’âmes, j’avais dit ! lui cria le Magister en pointant Park Avenue.
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— J’espère qu’on va pas tomber sur des zombies, marmonna Wade avant d’avaler la moitié de son café brûlant sans sourciller.
— Ne tente pas les Oracles…
— Ce sont des enfoirées, de toute façon.
— Raison de plus.
Wade fronça le nez et posa son mug sur la table basse, le temps d’ouvrir un paquet de Cracotte.
— On part quand ?
— Dans quelques minutes. T’as fait quoi de ta veste ? demanda Patrick en détaillant le dragonnet en simple T-shirt.
— J’en ai pas besoin.
— On est en octobre. Va t’en chercher une dans le placard de la chambre d’amis, lui ordonna Jono.
— Mais j’ai pas froid ! protesta Wade.
— Va falloir que tu fasses semblant.
L’ado gémit, mais s’y plia néanmoins. Tout comme Sage, ils conservaient des vêtements de rechange chez eux pour ce genre d’occasion. Ils devaient parfois rappeler au dragonnet de feu qu’il était censé se comporter comme un humain. Il revendiquait de plus en plus son héritage et avait fait du chemin depuis qu’ils l’avaient sauvé l’année précédente. Sa thérapie, tout comme le soutien de sa meute, lui avaient appris à faire confiance à nouveau, même si cette dernière était réservée à trois personnes uniquement.
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— Je ne sais pas si les faes pourront nous être d’une grande aide. Tiarnán a été rappelé d’urgence à Tír na nÓg. C’était notre contact fae, et j’ignore quand il sera de retour, leur annonça Sage.
Patrick haussa les épaules.
— Son absence ne devrait pas affecter notre alliance. Nous…
Une explosion assourdissante retentit à l’étage, la magie s’écrasant contre les protections ancrées dans les murs du Tempête. L’espace d’une brève seconde, ceux-ci brillèrent d’un éclat si vif qu’ils manquèrent d’aveugler le Magister. Ce dernier était debout et courait en direction de l’escalier avant même que cette lueur ne disparaisse, Jono sur les talons. Les alphas s’écartèrent de leur chemin pour leur livrer passage.
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— J’y crois pas, geignit Wade. Vous allez vraiment devoir m’apprendre à conduire...
Les yeux rivés sur les nouveaux arrivants, le métamorphe ne l’écoutait pas. La brume dévoila les mains tatouées et luisantes de Zachary Myers, alors que le Magister de la secte du Dominion achevait de sortir du Voile, accompagné de trois chasseurs et d’une demi-douzaine de seigneurs métamorphes menés par Nicholas. L’odeur écœurante du soufre lui brûla les poumons. Mais même sans cela, les yeux noirs des chasseurs et des métamorphes auraient suffi à trahir le fait qu’ils étaient possédés par des démons.
Ne sentant aucun immortel parmi eux, il comprit que c’étaient les démons qui avaient déchiré le Voile. Une pensée tout sauf réconfortante. Il savait, grâce à Patrick et à sa propre expérience, qu’il fallait un grand pouvoir pour réussir un tel prodige.
— C’est pas là qu’on court ? demanda Wade en glissant une main dans sa poche pour lui piquer ses clés et son téléphone.
— Tu n’irais pas très loin, mais je t’en prie, essaye, répondit Zachary.
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— Tu as dit que tu avais vu Youssef dans la salle d’exposition où s’était trouvé le trishula, non ? Tu crois qu’il savait ce qu’ils avaient prévu de faire ? demanda Emma.
Patrick soupira, l’haleine chargée de whisky.
— Qui sait ? Le trishula n’a rien à voir avec le sceptre de Morrigan. Shiva peut apparemment prendre le premier trident qui vient, et en faire son arme. On ne saura sans doute jamais si c’est lui qui s’en est servi pour tuer Youssef.
Wade ouvrit le dernier sachet de Cracotte de sa boîte.
— Tu crois que ce dieu est de leur côté ?
— Aucune idée. Je n’ai jamais eu affaire au panthéon hindou.
En ce qui le concernait, Jono estimait que moins il y avait de dieux impliqués, mieux c’était. Ils devaient déjà partir du principe qu’Hadès était en ville et ni lui ni Fenrir n’aimaient ce connard.
— Je crois que la grande question, c’est surtout de savoir pourquoi ils sont tous à New York. Il est peu probable que ce soit seulement pour vous mettre hors d’état de nuire, on est d’accord ? demanda Emma.
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— On sait très bien ce qui est en train de se passer.
— Ah ouais ? Alors qui m’a fait sortir de taule ? Parce que j’ai été accusé de meurtre et personne n’a jamais été relâché avec un tel chef d’accusation.
— Tu ne nous sers à rien derrière les barreaux. Maât a accepté de s’assurer que tu gardes les coudées franches, annonça Urdr.
Patrick se figea. Jono passa un bras autour de son torse et posa sa main à l’emplacement de son cœur, sentant le tissu cicatriciel à travers sa chemise.
— Elle vient de quel panthéon ? s’enquit-il à voix basse.
Hermès se balança en arrière, les paupières mi-closes.
— Égyptien.
Jono serra Patrick contre lui, sans trop savoir ce qu’il pensait du panthéon ciblé au cours de la guerre des Trente Jours. Il pressa sa main contre son cœur en réponse à la vive odeur de culpabilité émanant de lui.
Puis il fusilla Hermès du regard.
— C’est bon, t’as fini ?
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Deux Chevaliers de la Croix déboulèrent dans leur cabine d’essayage, vêtus comme de riches clients. À la différence près que ce n’étaient pas des cartes de crédit qu’ils brandissaient dans sa direction, mais bien des pistolets.
Il chargea aussitôt, dans un grondement qui fit flamboyer la peur tout autour de lui. Les chasseurs appuyèrent à nouveau sur la détente, mais il fut sur eux avant que les balles en argent n’aient eu le temps de sortir de la chambre de tir. Il referma les mâchoires sur le bras droit du premier agresseur, ses crocs déchirant la peau et explosant les os quand il se servit de lui pour percuter violemment son partenaire.
L’homme poussa un cri, aussitôt étouffé par une autre volonté que la sienne. Le goût de soufre explosa dans la gueule de Jono. Un sang aussi teinté que l’âme par la souillure des enfers. Le démon le regarda à travers les yeux de l’homme, des veines noires pulsant sur son visage.
— Tu ne gagneras pas, siffla la créature.
Jono ouvrit le chasseur de la gorge au nombril d’un rapide coup de patte avant, tout en tournant sèchement la tête pour lui arracher le bras au niveau du coude. Cette fois, l’homme échappa au contrôle du démon et hurla de souffrance alors que Jono recrachait son bras. Du sang jaillit de son membre amputé, tandis que ses viscères se répandaient par le trou de son ventre. Il tomba à genoux, du sang perlant de ses lèvres. Le démon quitta précipitamment le corps du mourant dans un éclair de lumière noire.

(p22)
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Cressida poussa un grondement mauvais plus parlant qu’aucun discours et sauta dans l’arène pour rejoindre l’endroit où Devin gisait toujours à terre. Ce dernier essaya de lui échapper, mais elle lui tomba dessus, toujours sous forme humaine, avec une force surnaturelle alimentée par les enfers. Elle lui donna un coup de pied si puissant qu’ils purent tous entendre les os de son crâne se briser.

La tête du loup partit sur le côté, la mâchoire défoncée au point d’impact. Il s’écroula, son corps inerte gisant entre Cressida et Sage, du sang perlant de son museau. Puis la louve reporta son attention sur Sage.

Patrick réagit d’instinct ; une magisphère se forma au creux de sa main, le mot de commande filant de ses pensées jusqu’à son âme. Il la lança par-dessus Sage qui s’était écartée pour le laisser manœuvrer ; la magie du Magister éclata entre les deux femmes, formant un bouclier qui se déploya au-dessus de la meute de Londres.

Cressida pila juste avant de s’écraser contre la barrière magique, un de ses talons aiguilles s’arrachant alors que sa cheville droite se pliait selon un angle étrange. Elle ne broncha même pas et se redressa dans un mouvement fluide, sans faire cas de sa chaussure cassée.
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Le temps s’arrêta soudain tout autour d’eux, les groupes d’acheteurs saisis en pleine marche ou en pleine discussion. À côté de lui, Spencer était aussi rigide qu’une statue, le regard figé. Patrick déglutit avec difficulté avant de faire le tour de son ami et de se glisser entre deux vampires pour atteindre la jeune femme.

— Qui êtes-vous ?

— Une cousine des Nornes.

Il ne put s’empêcher de tressaillir en comprenant qu’une Oracle était en train de tisser un futur incertain juste là, en face de lui.

— Je ne connais pas votre nom.

— Tu peux m’appeler Srecha.

Une ancienne déesse, issue d’une religion tout aussi vieille, et dont les adorateurs étaient depuis longtemps tombés dans l’oubli. De moins en moins de personnes se souvenaient du panthéon slave. Les multiples Oracles des divers panthéons avaient toutes choisi leur camp dans ce combat. Mais Patrick ignorait où allaient les allégeances de cette déesse duale, qui arborait deux facettes.

— Qu’est-ce que vous voulez ? demanda-t-il.

Srecha déroula un peu plus du fil brut qu’elle était en train de torsader, guidant les fibres entre ses doigts.

— La même chose que mes cousines. Ce que nous désirons toutes en ces temps contrastés. Que l’arrogance mortelle soit enfin punie.

— Si vous pensez à Ethan, j’ai déjà reçu mes ordres.
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Elle n’eut jamais le loisir de hurler.

Le souffle embrasé du dragonnet la frappa avec une telle force que son corps tout entier prit feu. Patrick releva vivement les bras pour se protéger le visage, sentant la fournaise même à travers ses boucliers. Il tourna la tête à temps pour voir Wade tousser une boule de feu pour se dégager les poumons. Des écailles rouges recouvraient son visage, son cou et ses bras, et ses yeux d’or étaient fendus de pupilles reptiliennes, mais en dehors de cela, il avait conservé une apparence humaine.

— C’est dégueu les zombies, dit l’adolescent.

Patrick gémit. — Alors ne les mange pas, ce n’est pas de la nourriture !

— J’ai mangé personne, c’est eux qui ont essayé de me bouffer !

— Les zombies ne mangent pas les gens, ils se contentent de les buter pour que leur maître puisse les relever.
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