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Critiques de Hanna Jansen (6)
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J'irai avec toi par mille collines : Tome 1

L'histoire est le témoignage, d'une jeune fille Jeanne, surnommé Dédé, qui a vécu le génocide. En est ressortie l'une des seuls survivante. Elle est adopté par une famille Allemande et raconte son histoire à sa mère adoptive. Elle à une sœur Teya et un frère Jando. Sa mère Florence et son père Ananie. Ils sont une famille aisés et cultivés Ils appartiennent à l’ethnie des Tutsis.

Pendant les vacances tous leurs cousins et cousines, se retrouve chez Florence et Ananie. Leur mamie Nyogokuru, leur raconte des comptes tous les soirs.

Leur vie était passible, se passait bien, malgré la mort de Nyogrokuru.

Jusqu'au jour où le président meurent. Les Hutus attaquent alors les Tustis. Dédé et sa famille doivent fuir. Il pensaient être a l'abri avec tous les autres Tutsis, mais le génocide continue le massacre ...
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J'irai avec toi par mille collines : Tome 1

Attention! Cette critique comporte le dénouement de l'histoire!



J’irai par avec toi mille collines est l’histoire réellement vécue d’une petite fille tustsie, racontée par sa mère adoptive, Hanna Jansen. Jeanne vit une enfance paisible et heureuse dans sa famille, avec ses parents : Florence et Ananie, son frère Jando et sa petite sœur Teya. Elle s’amuse avec Jando en lui cachant sa chaussure, se chamaille avec Teya, écoute les contes traditionnaux de sa grand-mère Nyogokuru, s’ennuie à l’école etc… Une enfance ordinaire en somme. Ainsi, tout le début du livre nous raconte cette enfance paisible.

Mais un jour, sa famille et elle doivent fuir leur maison. Jeanne s’habille de tous les vêtements qu’elle peut porter sur elle, ainsi que sœur et son frère et arrive dans le centre communal avec ses parents où se trouvent déjà d’autres réfugiés tutsis. C’est la guerre. Les Hutus, impitoyables s’en prennent à l’autre ethnie du Rwanda, qu’ils persécutent armés de machettes et de couteaux. Personne ne peut cacher Jeanne et sa famille et ils restent ainsi plusieurs jours dans le centre, avec peu de nourriture. Jeanne est courageuse, pas une seule fois elle ne pose de questions. Elle attend, comprenant que les Tutsis doivent mourir, selon la volonté des Hutus. Son oncle Adolphe, elle le sait, est mort il y a peu, tué à coups de machettes par des Hutus qui ont accroché sa tête avec la mention "Je suis un cancrelat" inscrite sur une pancarte.

Puis, après quelques jours, les Hutus débarquent dans le centre, et sa mère se fait massacrer à coups de machette sous ses propres yeux. C’est l’horreur. Jeanne l’a vue. Elle ne sait pas où est son père. Elle prend sous son aile le petit Alain, terrorisé, qui l’appelle, dans la panique, « Teya ! Teya ! ». Elle retrouve son frère Jando. Puis son père. Jeanne se rend compte tout d’un coup qu’elle a oublié sa sœur. Elle apprendra par une amie qu’elle aussi est morte. Ensemble, avec d’autres rescapés Tutsis du massacre, ils fuient dans les banananeraies. Puis, certains Tutsis décident de retourner se rendre au centre, se sentant perdus par les Hutus qui les rattrapent. Ananie, Jeanne et Jando vont se cacher plus loin. Ils passent quelques nuits avec des couvertures qu’un voisin leur a apportées. En désespoir de cause, ils retournent au centre et essaient de se cacher grâce à l’aide du domestique du bourgmestre qui les aide alors que le bourgmestre lui-même les laisse tomber, trop préoccupé à sauver sa peau. Mais c’est la fin, inexorable, son frère se fait massacrer sous les yeux de Jeanne également, puis son père. Jeanne reste paralysée.

L’histoire se termine sur une femme Tutsie, qui se trouve près du centre communal avec ses enfants et qui se fait passer pour Hutue, obtient de faux papiers et sauve Jeanne en prétendant qu’elle est sa fille.



J’irai par avec toi mille collines est une histoire bouleversante qui nous situe dans le Rwanda du génocide perpétré par l’ethnie Hutue sur les Tutsis en 1994. Il n’y pas d’illustrations et elles seraient un surplus dénué de sens, l’histoire de Jeanne parlant d’elle-même. Ce livre est classé parmi les romans jeunesse mais ce n’est pas une histoire fictive, tout est réel et elle pourrait s’adresser à un lectorat un peu plus adulte du fait de l’horreur de l’histoire racontée. Cependant, le pathos est totalement évincé et évité de l’histoire, la souffrance de Jeanne n’étant jamais racontée que de façon neutre et extrêmement sobre. Chaque chapitre débute par une analyse de deux ou trois pages des relations entre Jeanne et Hanna Jansen, puis vient le récit de l’histoire vécue par Jeanne en Afrique qui occupe la majeure partie des chapitres. Cette histoire peut toucher n’importe quel adulte ou jeune du fait de l’universalité de thème évoqué : la guerre et un génocide. Le livre est facile d’accès au niveau du style, moins au niveau de l’histoire racontée. En effet, les jeunes peuvent peut-être être un peu heurtés par certains épisodes du livre, comme les massacres à la machette mais ceux-ci sont rares et peu détaillés. Mais par ailleurs, ils peuvent aussi s’identifier à cette petite fille si courageuse qui affronte le pire. Le style est sobre, sûrement pour ne pas rajouter de l’horreur à l’horreur, les sentiments de Jeanne ne sont pas tellement analysés pendant les massacres, sûrement un choix de l’auteur car l’histoire parle d’elle-même et les événements dépassent assez la réalité pour ne pas en faire un récit qui dépasse la petite fille ou submerge le lecteur. Ce dernier prend d’ailleurs acte de l’horreur vécue en lisant le livre qui constitue une ouverture sur les problèmes de guerres civiles qui continuent de ravager l’Afrique. Ce récit est donc un témoignage rapporté par la mère adoptive de Jeanne à qui elle donne le nom de Jeanne d’Arc pour son courage dans les épreuves. Cela reste un témoignage bouleversant. Jeanne a raconté son histoire à Hanna et elles vont ensemble par mille collines à travers ce récit.

Enfin, on apprend quelques mots de Kinyarwanda, la langue nationale et officielle du Rwanda, comme Amasaka (céréale semblable au millet, à partir de laquelle on fabrique une bouillie liquide, consommée sous la forme s’une boisson), et que l’on peut retrouver à la fin du livre, dans un lexique instructif duquel j’ai tiré cette définition. C’est très agréable de pouvoir découvrir quelques mots de la langue rwandaise, et partager ainsi un peu la culture de l’héroïne. Ainsi, on apprend que le mot "Interahamwe" signifiant littéralement « ceux qui marchent (ou combattent) désigne les miliciens extrémistes hutus et que "Inkotanyi" ou rebelles est le nom des Tutsis en exil.

Lecture émouvante et intéressante en tous points donc. A lire et conseiller.

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J'irai avec toi par mille collines : Tome 1

La petite Jeanne, fille d'une famille aisée et cultivée Tutsie, en 1994, au Rwanda, va vivre le génocide des siens et perdre sa famille.

Ce récit retrace la période qui a précédé le massacre à travers les yeux de cette petite fille. Le calme, la routine et la joie de la vie de famille de Jeanne seront brisés par la menace imminente des agressions et des meurtres Hutus. Puis par la mort des parents de Jeanne, de son frère et de sa soeur.



Ce récit du génocide à deux voix à travers les souvenirs de la jeune Jeanne, racontés par sa mère adoptive, allemande, est bouleversant. Il entraîne le lecteur, jeune ou moins jeune, au coeur de la barbarie qui s'est abattue sur toute une communauté. Il donne aussi accès au regard d'une enfant, témoin de l'impensable.

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J'irai avec toi par mille collines : Tome 1

trop bien
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J'irai avec toi par mille collines : Tome 1

J'irai avec toi par milles collines.

C'est une histoire vraie racontée par sa mère adoptive Hanna Jansen.

Jeanne alias Dédé, vit une belle enfance paisible au prés de ses freres et soeurs, dans sa famille tout se passe au mieux. Téya sa petite soeur l’embête souvent, et son frère Jando aussi, ils se chamaille, elle cache ses chaussure. Elle n'aimes pas l'école mais elle aime a la tombée de la nuit, écouter des contes de sa grand mère.

Elle vis des jours ordinaires et agréables, jusqu’au jour ou tout va changer..

Elle est sa famille devront s'enfuir de chez eux, et l'horreur va commencer...



Je n'ai pas du tout aimée ce livre, je l'ai trouver ennuyeux, il faut attendre plus de 15O Pages avant que quelque chose se passe, puis l'histoire se finit en désastre, et je trouve sa triste. Aprés c'est un livre trés touchant.
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J'irai avec toi par mille collines : Tome 1

Lecture jeune, n°118 - L’allemande H. Jansen a adopté au sein d’une nombreuse fratrie Jeanne d’Arc Umubieyi (celle qui offre la vie), petite rwandaise tutsie de huit ans qui lui a immédiatement donné toute sa confiance. Jeanne a voulu parler, raconter son histoire. Hanna a longuement écouté puis elle a écrit, histoire de bâtir « un pont qui nous mène par-delà l’insoutenable ». Ce témoignage véridique et poignant est paru en deux tomes. Le premier évoque l’enfance heureuse, en zone rurale, de Jeanne, son frère et sa petite soeur auprès de parents aisés, cultivés et attentifs à leur éducation. La folie meurtrière hutue saccage tout et Jeanne, rescapée miraculeusement, voit disparaître son père, sa soeur et massacrer sa mère et son frère. Dans le deuxième tome, Jeanne, recueillie avec d’autres jeunes tutsis par une ancienne voisine hutue, effectue, pour regagner un village assez éloigné, un dangereux périple au cours duquel elle frôle à nouveau la mort. Après bien des péripéties, elle rejoint un groupe armé tutsi qui, suprême épreuve, lui fait revoir son ancien village. Elle sombre alors dans la maladie et une sorte de sidération autistique. Seul le souvenir de l’existence d’une tante en Allemagne, en lui offrant une porte de sortie, lui redonne goût à la vie. Ce récit implacable, sans fioriture ni emphase, parle de lui-même et fait naître une grande émotion. Il peut paraître à certains moments insupportable. H. Jansen le ponctue de courtes scènes de la vie actuelle de Jeanne, de ses propres pensées et de réflexions faites en famille à propos du manuscrit. Les interrogations sur la culpabilité des uns ou des autres, sur les possibilités de pardon, les explications possibles du génocide sont fondamentales. D’autres passages semblent un peu plus didactiques. Marie-Françoise Brihaye
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