Identique en tout point du film de Toei Animation. Film que j'ai adoré du début à la fin. 135 minutes de pure délice, de voyage. L'un de mes mangas favoris. Et rien de telle que les magnifiques musiques du film pour accompagner ma lecture, pour exacerber ma vue et mon ouïe. Reposant, envoûtant, poétique, qui dénonce l'impact de l'homme sur Mère Nature. Peu de dialogues (là, c'est une différence majeure avec le film) mais ça fait son charme. Les dessins richement colorés sont superbes et lourds de sens, compensent.
Tome 2: un peu plus d'action et une belle rencontre entre la princesse des loups et le jeune prince Ashitaka.
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Identique en tout point du film de Toei Animation. Film que j'ai adoré du début à la fin. 135 minutes de pure délice, de voyage. L'un de mes mangas favoris. Et rien de telle que les magnifiques musiques du film pour accompagner ma lecture, pour exacerber ma vue et mon ouïe. Reposant, envoûtant, poétique, qui dénonce l'impact de l'homme sur Mère Nature. Peu de dialogues (là, c'est une différence majeure avec le film) mais ça fait son charme. Les dessins richement colorés sont superbes et lourds de sens, compensent.
Tome 1: le décor prend place, l'histoire prend le large, la magie opère aussitôt...
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L'aventure épique d'une jeune princesse intrépide proche de la nature et de toutes les créatures vivantes peuplant son monde en décomposition. Bien plus développée que la version animée qui en a été tirée, on retrouve dans la série de mangas les thèmes chers à hayao miyazaki tels que l'écologie, le respect, la liberté et les luttes de pouvoir. Des dessins sublimes (notamment les paysages) viennent encore enrichir cette excellente saga.
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L'humanité court à sa perte dans sa course au pouvoir et aux richesses sans se soucier de la nature profonde de la vie, il déchaîne toute sa violence en ne regardant que ce qu'il se passe à court terme sans jamais s'inquiéter des conséquences à long terme. Une leçon encore valable aujourd'hui et pour longtemps sans doute.
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On découvre un monde pas si loin de la réalité, le cataclysme n'étant pas encore arrivé... Derrière cette violence, tout un monde de poésie à lire entre les lignes, pour le moment jamais déçu par Hayao Miyazaki...
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[ Cette critique vaut évidemment pour l'ensemble des sept tomes de ce récit de M. Miyazaki ]
Tous les films d'Hayao Miyazaki sont des invitations au voyage, au Merveilleux. Source d'émerveillement pour les plus jeunes, leurs aînés trouveront une réflexion plus profonde sur la nature, sur l'homme, leur passé, leur avenir en commun. Pourtant Nausicaä, le film n'est qu'une adaptation minimaliste d'une longue saga illustrée de sept tomes qui peine à en traduire toute l'essence. Cette bande dessinée complexe que rééditent aujourd'hui les Editions Glénat mérite que l'on s'y attarde.
Nul ne se souvient plus ni quand, ni comment est venu l'apocalypse, mais tous se doivent de vivre aujourd'hui avec ses conséquences. Les " sept jours de feu " ont engendrés la Mer de la Décomposition et sa faune insectoïde aux dimensions gigantesques. Produit des errements d'une ère militaro- industrielle, elle est un immense territoire toxique pour les êtres humains. Calfeutrée sous son masque et ses protections, une personne trouve grâce et beauté à cet impitoyable écosystème : Nausicaä. Mais au-delà d'une quasi-impossible cohabitation avec un environnement meurtrier, Nausicaä doit vivre avec les survivants de l'espèce humaine que l'instinct pousse toujours à la guerre. Car l'Empire Tolmèque convoite les terres saines des fiefs Dorks et les petits royaumes comme la Vallée des Vents dont elle est la princesse doivent honorer leurs alliances ou perdre leur indépendance. Mais si elle se doit de prendre part au conflit, elle refuse de prendre parti et n'aura de cesse que de prodiguer des gestes d'apaisement auprès de chaque belligérant. Son voyage, ses rencontres, ses actes sont les épisodes d'une quête initiatique pour offrir un avenir meilleur à un monde au bord du gouffre.
Avec près de vingt-cinq ans d'avance sur un quelconque débat planétaire, Hayao Miyazaki nous parlait dans son style si particulier d'écologie. Bien plus que de vouloir éveiller les consciences, il nous conte une extraordinaire fable certes écologique, évidemment survivaliste, martiale et épique, mais aussi philosophique. Il a su prendre le temps pour étaler toutes les nuances de son propos. Nausicaä est le seul esprit pur, simple à évoluer dans la tempête des pulsions destructrices et des élans altruistes que connaissent tous les autres personnages. La nature-même refuse d'abdiquer devant l'instinct entropique de l'homme et déploie une colossale énergie pour assainir coûte que coûte un monde perverti. Dans chaque camp, ombre et lumière se côtoient. Les Tolmèques, empire aux méandres politiques morbides placent leurs ambitions de conquête dans la renaissance d'une machine cataclysmique du passé alors que la fanatique assemblée des bonzes Dork s'essaye à la manipulation génétique pour semer la destruction au sein-même de ses propres sujets dans un ultime sacrifice inutile. Au-dessus de ce tumulte vogue Nausicaä sur son aile volante. Elle incite les hommes à se transcender pour préserver un monde à l'agonie. Elle questionne l'essence- même de la vie dans ce monde crépusculaire pour briser le cycle des tourments qui engendrent d'autres tourments.
Tout semble pourtant conduire à s'écarter de cette œuvre. Son style graphique est assez sec et sa réédition dans des tons sépia ne plaide pas pour son retour en grâce. Le propos y est complexe, souvent peu explicite, s'étire parfois sur de nombreuses pages notamment dans sa conclusion. Sa narration est très éloignée des rythmes dynamiques, des approches manichéennes et des intrigues souvent légères des mangas récents. Passez ce cap, envolez- vous derrière le moëve de la Vallée des Vents, sa princesse saura transformer quelque chose en vous aussi, vous verrez...
Hayao Miyazaki n'est pas un mangaka, c'est un poète. Hayao Miyazaki n'est pas un conteur, c'est un philosophe. Nausicaä n'est pas une bande dessinée, encore moins un film d'animation, c'est une œuvre d'art.
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que dire??? Unique, grandiose; une épopée dénonçant les folies de l'Homme, au travers d'une toute jeune fille au courage sans limites. Émouvant, on peut verser des larmes tout au long de ce poème en image,plus particulièrement lorsqu'on tourne la dernière page.
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Ce manga en 4 tomes reprend toute la trame du film le château ambulant. Même si l'histoire reste intéressante et que j'ai apprécié le film de Miyzaki, je n'ai pas vu, en voyant le rendu du manga, l'intérêt de l'avoir sorti de cette manière.
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Ce manga en 4 tomes reprend toute la trame du film le château ambulant. Même si l'histoire reste intéressante et que j'ai apprécié le film de Miyzaki, je n'ai pas vu, en voyant le rendu du manga, l'intérêt de l'avoir sorti de cette manière.
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Ce manga en 4 tomes reprend toute la trame du film le château ambulant. Même si l'histoire reste intéressante et que j'ai apprécié le film de Miyzaki, je n'ai pas vu, en voyant le rendu du manga, l'intérêt de l'avoir sorti de cette manière.
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Ce manga en 4 tomes reprend toute la trame du film le château ambulant. Même si l'histoire reste intéressante et que j'ai apprécié le film de Miyzaki, je n'ai pas vu, en voyant le rendu du manga, l'intérêt de l'avoir sorti de cette manière.
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L'oeuvre clé de Miyazaki couchée sur papier, oeuvre fleuve, opéra violent, écolo, humain, imaginaire, utopique et tristement réaliste. Une oeuvre résolument adulte qui prend le temps de se développer là où ses films tâchent - avec bonheur - de se concentrer, et déroule l'aventure épique des hommes face aux forces vives de la nature.
Cette somme mériterait une nouvelle édition intégrale, dans un format plus grand pour faire honneur à la finesse majestueuse et la poésie de son trait, une édition intégrale même, allez soyons fou.
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Un livre de collection pour les fans du film : aquarelle, recherches, paysages finis, storyboard, interviews de l'équipe, etc. Il est dommage que les décors soient montrés en petit format.
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Pas seulement le chez d'oeuvre de Miyazaki, ou de la BD, mais un chez d'oeuvre tout court. Un message profondément humaniste, qui dénonce les horreurs de la guerre, la destruction de l'environnement ecologique par l'homme ,le fanatisme, tout cela décrit avec une richesse de détails digne de Dune, de Frank Herbert.
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Dans un futur indéterminé, les hommes vivent loin de la nature sauvage et ne circulent dans les contrées qu'avec des masques filtrants.
Car dans ce monde post apocalyptique, la nature a repris ses droits et tue l'humain. De cette immense forêt étrange, sombre et infectée, sortent des créatures qui répandent leurs miasmes sur les terres encore fertiles et empoisonnent les hommes.
A cette guerre entre l'humain et la forêt s'ajoute une autre : celle pour la conquête des territoires encore viables. Dans ce monde où la nature est dangereuse pour l'homme et où l'espace vital diminue rapidement, Nausicaa, fille du chef de clan de la Vallée du vent, fait figure d'exception.
La jeune fille n'a pas peur de cette forêt envahissante et cherche même à la comprendre. et elle va rapidement s'apercevoir que ce ne sont pas les plantes qui sont infectées mais le sol qui les nourrit, que la forêt n'est pas dangereuse mais est le seul moyen qu'a trouvé l'écosystème de se régénérer. la forêt grandit, avale tout pour purifier un sol abimé par l'homme.
Nausicaa va devoir mener une double guerre : celle qui décidera de la survie de son clan, celle qui décidera de la survie de la forêt et donc de la terre.
Comme toujours, Miyazaki engage une réflexion sur l'innocence, seule à même de percevoir le vrai, le bon. et comme toujours, sa réflexion se fait écologique. l'homme qui a détruit la terre n'est pas même capable de reconnaître les efforts menés par la planète pour se reconstruire. Il engage en permanence une guerre contre sa propre survie et s'aveugle sur son sort par des futilités (la guerre des clans domine sur la compréhension de l'écosystème).
cette oeuvre des années 1980 est plus d'actualité que jamais.
quant à la qualité esthétique, il n'y a rien à dire : Miyazaki maîtrise parfaitement son trait, le rythme du récit, les émotions et n'écrase jamais son lecteur sous le poids des critiques. c'est à ce dernier de se faire sa propre réflexion.
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