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Citations de Hélène Jousse (43)


Les mains de Louis Braille ne sont pas des mains, elles sont la prunelle des yeux du monde aveugle !
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Les jours d’après, il se met à dessiner tout ce qui passe devant ses yeux, les gens aussi, et lui, dans le petit miroir que lui tend sa maman. Elle réalise, ce jour-là, cachant ses larmes derrière le miroir, qu’il ne connaîtra jamais son visage d’homme. Dans les mois qui suivent, Louis regarde tout. Il regarde une dernière fois. Il regarde sans savoir que c’est la dernière fois.
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Je me mets à penser qu’on ne peut pas faire de grandes choses lorsqu’on est vraiment seul. On dit qu’il faut un concours de circonstances pour qu’une grande chose advienne. Sans doute. Mais il faut surtout un concours de belles-âmes autour de celui qui invente.
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Quand la beauté est trop grande, on n’a plus le choix, il faut la partager 
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La souffrance ne prend pas toujours un visage spectaculaire. Elle est plus souvent muette que criante.
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Lorsqu’on est incapable d’imiter les gestes des autres, la façon de se tenir des autres, la démarche des autres, le sourire des autres– sourire ça s’apprend, oui –, comment pénétrer dans le monde ? Le regard est la voie royale de l’enfant qui entre dans la vie.
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Louis aime sentir la lumière tiède, caresser sa peau. Le sentir est sa seule façon de voir le soleil.
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Je me suis toujours réjouie que les manuels de conjugaison aient le bon goût de choisir comme premier de tous les verbes celui qui dit l’amour. On découvre le premier groupe avec le verbe Aimer. On découvre le temps d’aimer. On s’interroge, perplexe, sur la dose d’amour qui reste encore lorsqu’on dit « que j’eusse aimé ». On constate qu’il n’y a rien de plus triste qu’un infinitif passé, « avoir aimé... » Tout finit-il ?
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Le mal n’existait pas pour Louis, ni au-dedans, dans sa maison, ni au-dehors, dans le village. Le nid sur la branche n’était que tendresse et l’arbre n’était que caresse. Le quitter, c’était aller au-devant des Autres, les bons et les méchants. Les méchants n’existent pas tant qu’on ne les a pas rencontrés. La première rencontre sidère, ou, dans le meilleur des cas, surprend.
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Louis veut que les aveugles deviennent des êtres libres, et il est convaincu que cette liberté passe par la lecture.
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Lorsqu'on ne voit pas, comment savoir qu'on n'est pas seul ? Les aveugles jettent dans l'obscurité des mots dont ils guettent les ricochets sonores.
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Une laide, ça fait comment pour vivre ? ça n'attire pas l'attention, ça longe les murs, ça s'habille sans couleurs.
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Pourquoi une nouveauté serait-elle plus attirante qu'un livre écrit depuis longtemps ? Le nouveau n'est pas plus beau, ni plus surprenant.
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Même si on sait tous que la vie n'est pas dans les livres, il y a dans les livres quelque chose que l'on ne trouve pas ailleurs dans la vie. Et des gens qu'on ne peut pas connaître autrement. Et toi tu es curieux, mon Louis. C'est vaste à l'intérieur de toi. Il y a de la place pour beaucoup de choses, beaucoup de gens, beaucoup de mots. Je sais bien que ton papa et moi, on n'aurait pas suffi à remplir tout ça.
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Qu'est ce qu'un destin, sinon une vie qui fait basculer celle des autres?
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Au moment du plus grand désespoir, on ignore si l'avenir ne nous en réserve pas de pire - surgit parfois l'événement ou la personne qui nous relève.
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Je venais de plonger dans un autre monde, de comprendre ce qui depuis deux ans me faisait défaut: je n‘étais pas aveugle. Pour avoir accès au braille, il faut ne pas voir. Voir empêche de lire du bout des doigts. Le code inventé par Louis est génial car il fait de la pulpe du doigt une tête de lecture. D'abord lente, elle gagne en vitesse après des mois d’apprentissage pour finir par avoir la vitesse d‘un œil qui parcourt une ligne. Le professeur aveugle m’avait ouvert les yeux sur cette évidence. C'est en me les fermant qu’il y était parvenu.
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Son mari était volage. Mais il rentrait au bercail à chaque fois. Et c'était mieux que rien, voilà ce qu'elle se disait.
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Comment dire à Thomas qu'écrire c'est comme découvrir une autre personne qui avance à côté de soi. Qui sait à notre place, qui a tout vécu, et qui surgit parfois quand on tend la main vers son stylo.
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Même si on sait tous que la vie n'est pas dans les livres, il y a dans les livres quelque chose qu'on ne trouve pas ailleurs dans la vie.
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