AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Henrik Fexeus (222)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La boîte à magie

Quand une mère de famille sans histoire est retrouvée transpercée par des épées dans une boîte, tout ça ressemble fort à un tour de magie qui a mal tourner. Un duo improbable va alors s’associer pour résoudre ce crime : Mina, inspectrice, hypocondriaque (voir pire) légèrement excentrique et Vincent Walder, le célèbre mentaliste.



Si sur le papier, vraiment il y a tout ce qu’il faut pour faire de cette fastidieuse lecture (650 pages tout de même) un moment sous haute tension, je suis maintenant très mitigée. J’aimais beaucoup Camilla LAckberg dans les enquêtes d’Erika, je la reconnais à peine depuis sa trilogie à mon sens ratée. Alors un peu de nouveauté, me suis je dit, c’est sur, c’est un carton. Et bien pour tout vous dire … bof. L’intrigue est sympa et tout ce mystère autour de la magie, de l’illusionnisme et du mentalisme, c’est très intéressant. Mais les protagonistes sont vraiment mille fois trop détaillés, beaucoup trop de description qui finissent par lasser plus que nous faire frémir de connaître enfin le grand final. Grand final qui me laisse franchement sur ma faim. J’espère donc que ce n’est pas le début d’une nouvelle série avec ce duo car vraiment ils ne sont pas au niveau d’Erika.



Pour les amateurs de polar, c’est quand même à lire surtout si vous aimez cet univers magique. Pour les autres vous n’avez rien perdu et vous pouvez vous abstenir de 650 pages !
Commenter  J’apprécie          60
La boîte à magie

Je suis déçue par la lecture de ce livre. Rien ne m'a fait vibrer comme dans les histoires avec la Erica et son mari. Je pense que l'auteure s'est complètement fourvoyée en inventant un nouveau personnage qui n'a rien de spécial mais aussi en écrivant avec quelqu'un d'autre.

J'ai mis longtemps à le lire car vraiment il passait difficilement mais bon peut être que c'est moi qui ne colle pas au livre.
Commenter  J’apprécie          63
La boîte à magie

Très déçue par ce pavé qui n’en finit pas et finit par se perdre dans des longueurs inutiles ...c'est du remplissage ! Camilla Lackberg m’avait habituée à beaucoup mieux avec l’excellente série des enquêtes d’Érica...serait-elle en manque d’inspiration ?
Commenter  J’apprécie          61
La boîte à magie

J'ai adoré !! Je retrouve enfin la Camilla Lackberg qui a écrit la série des Erica Falck ! Et ça me ravit !

C'est un beau pavé, l'enquête est menée tambours battants. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je ne suis pas particulièrement fan du milieu de la magie, mais il ne prend pas le pas sur l'enquête et sur les relations entre les différents protagonistes, ce que j'ai beaucoup apprécié.

J'ai tout de suite accrochée avec l'enquêtrice, Mina, et tous ses défauts. Je la trouve très humaine, très bien décrite, on se l'imagine parfaitement bien.

Sa relation avec Vincent est aussi très bien menée, réaliste.

En bref, je suis ravie de ce roman, après les flops sur les précédents que l'autrice a écrit.

Commenter  J’apprécie          60
La boîte à magie

Retrouver Camilla Läckberg avec d’autres personnages était tentant. Elle s’est adjoint l’assistance d’Henrik Fexeus pour lancer une trilogie autour de Mina, une flic pleine de tocs et Vincent, une star mentaliste.



Plus de 600 pages autour d’une enquête complexe, des meurtres sont inspirés directement de tours de magie célèbres… Mina décide de faire entrer Vincent dans l’équipe criminelle. Ses connaissances du domaine seront peut-être décisives…



L’intérêt principal du roman tourne autour de l’association de ces deux personnages bien particuliers. Leur association et la relation qui naît et évolue lentement… Lenteur qui est parfois lourdeur tant on aurait pu facilement se passer de certains chapitres inutiles…



Les adeptes de Camilla Läckberg ne seront pas surpris. Les autres tourneront les pages plus vite… Pour autant le récit n’est pas désagréable à suivre, c’est un bon polar d’été, rien de plus mais c’est déjà pas mal

Commenter  J’apprécie          60
La boîte à magie

Avis : 5/5



Personnages : 5/5

Décors : 5/5

Trame : 5/5

Emotion : 5/5

Globale : 5/5







Après 10 polars monstrueux dédiés à Erica Falck et Patrick Hedström, Camilla Läckberg s’était endormi avec quatre romans plus que féministes, peu approfondis et d’un niveau indigne de son auteure. En découvrant le quatrième de couverture de La boîte à magie, j’ai sursauté de bonheur à l’idée de découvrir ce nouvel univers qui, peut-être, allait la relancer.



Une nouvelle section toute neuve de la police de Stockholm est appelée à enquêter sur un meurtre très spécial. Cela semble toucher à la magie, ou presque. Mina Dabiri, l’enquêtrice principale, se voit obliger de prendre un consultant. C’est ainsi qu’elle invite Vincent Walder, le mentaliste par excellence et star des spectacles, à amener son expertise. Le consultant n’a pas le temps d’être accepté dans son nouveau rôle que déjà, un nouveau corps est retrouvé. Là aussi, tout pointe vers un tour de magie.

L’équipe pense rapidement à une sorte de compte à rebours, sans le moindre suspect, sans le moindre mobile, sans rien.



Enfin, Camilla Läckberg a remis son bleu de travail pour nous délivrer un roman épique. Le temps ne compte plus, et les 650 pages sont avalées, comme par magie. Un gros gros coup de coeur !



Un tandem hors-normes

Je craignais de tracer trop de similitudes entre les duos Mina Dabiri/Vincent Walder et Teresa Lisbon/Patrick Jane de la série The Mentalist. Hormis leurs métiers, absolument rien à signaler ! Mina n’a rien de chevaleresque, l’obsession maladif de la propreté la ronge, son passé étrange pointe son nez de temps à autre et elle fait partie d’un groupe de parole. Vincent est LE mentaliste par excellence, un showman qui parcourt le globe de succès en succès. Il y a l’homme de scène, sûr de lui et l’homme standard, bourré de TOCs et féru de n’importe quel type de connaissances. S’il peut emmagasiner une informations intéressantes, il le fait. Ayant par le passé touché un peu à la magie, il ne tarde pas à prendre son nouveau rôle au sérieux. Sa vie de famille chaotique ne cessera de lui mettre du plomb dans l’aile.



Dans ce tandem, la confiance n’est pas un vain mot. Chacun est tellement spécial qu’il agit tel un aimant sur l’autre. Ils se découvrent, apprennent à anticiper le geste de l’autre, se surprennent à se compléter par leur côté vraiment barré.

L’année passé, lors d’un court entretien en visio, Marc Levy me disait que la qualité des polars, scandinaves de surcroit, résidait dans la qualité intrinsèque de leurs personnages. Il insistait sur cette clé du succès.

Avec Mina/Vincent, Camilla Läckberg a sûrement trouvé deux entités à fort potentiel.







Le grand retour de Camilla Läckberg

La boîte à magie fête ici le grand retour de la fameuse Reine du polar suédoise. Si ce roman tend plutôt à être classé comme policier plutôt que thriller, il en reste de qualité. On retrouve la plume particulière de Camilla Läckberg, on sent l’application, la recherche, la pose d’une intrigue réfléchie et distillée une goutte à la fois. Le travail de longue haleine atteint donc idéalement sa cible en rappellant à tout lecteur quelle auteure merveilleuse elle demeure.



Longue vie à la Reine.
Lien : https://bmds.ch/2022/06/24/l..
Commenter  J’apprécie          60
La boîte à magie

J’aime beaucoup les romans de Camilla Läckberg, mais je les boudais depuis ses derniers opus dont le style ne me correspondait pas. Si je suis la première à le regretter, je n’ai vraiment pas pu accrocher. Aussi, lorsque j’ai vu qu’elle avait écrit un livre à quatre mains avec Henrik Fexeus, je me suis prise à espérer que le style de ce roman me conviendrait davantage. Pari gagné.



Dans La Boîte à magie, des meurtres défrayent l’entendement : des tours de magie sont dévoyés et l’illusion est brisée, conduisant à la mort des assistants à qui on l’impose. Une cellule d’enquêteurs spécifique se voit attribuer l’enquête et face à l’originalité de la mission, ils font appel à un intervenant extérieur, un magicien, plus à même d’analyser les subtilités des scènes de crime.



Il faut reconnaître tout d’abord que ce roman est un joli pavé. Il faut du temps pour laisser l’histoire se déployer et montrer toutes ses ramifications. Une fois arrivé au terme, lorsque nous avons pris connaissance des tenants et des aboutissants, il faut reconnaître que le montage romanesque est précis et amorce bien en amont des révélations faites à la toute fin exclusivement. Il y a là un savant travail de construction qui vient souffler le lecteur et qui contribue au plaisir pris à lire. En revanche, certains passages sont un peu longs, certains atermoiements auraient pu peut être être raccourcis. Il y a quelques moments où je me suis demandée où m’amèneraient certains fils, sans pour autant que cela ne freine mon envie de lire.



La chute du roman est très intéressante. Elle est théâtrale et spectaculaire, parfaitement en osmose avec le thème du livre et elle constitue donc un véritable point d’orgue. J’ai beaucoup aimé cela. Les toutes dernières pages ouvrent vers un après et laissent à penser qu’un deuxième volet des aventures de nos héros est possible, sans obliger à aller lire la suite pour avoir un récit complet. Il me semble d’ailleurs que le deuxième volet est déjà sorti.



Qui dit roman aussi dense, dit galerie de personnages impressionnante. Effectivement, au cours de leur enquête, nos policiers rencontrent beaucoup de monde, à quoi s’ajoute la famille de Vincent – le magicien intervenant dans l’enquête-, les gens que les enquêteurs côtoient dans leur vie privée, les vagues connaissances, les spécialistes divers interrogés. Certains de ces personnages servent à créer un arrière-plan vraisemblable, à humaniser nos héros, d’autres au contraire attendent dans l’ombre que leur importance éclate au grand jour. Attention aux faux-semblants! Il faut se méfier de l’eau qui dort. Ainsi, le lecteur ne sait pas vraiment à quoi s’attendre et le doute est parfaitement entretenu.



Les personnages clefs sont bien développés, leur personnalité est travaillée en finesse pour leur donner de la vraisemblance et pour les rendre attachants, agaçants, intriguants selon les cas. Cependant, d’autres personnages sont un peu plus caricaturaux : le jeune père de triplés épuisé qui dort littéralement au travail sous l’oeil attendri de ses collègues me paraît assez peu crédible ; Ruben, le misogyne – macho est lui aussi un peu grossier, Mina et ses TOC paraît dans l’excès total aussi. Si je ne suis pas convaincue par ces figures, je pense que c’est un parti pris des auteurs, réellement fait exprès, pour constituer une équipe d’enquêteurs haute en couleurs, hors normes, une équipe avec des personnes cabossées par la vie qui vont pouvoir évoluer au fil des pages.



Ainsi, je suis très contente de ma découverte. Déçue par les précédents opus de Camilla Läckberg, je redoutais autant que je désirais lire celui-ci écrit à quatre mains. Je retiendrai une enquête tortueuse, avec une chute délicieusement amenée, des personnages torturés aux personnalités travaillées – même s’ils tombent parfois dans l’excès. Cela a été une lecture savoureuse. Je pense que je lirai la suite.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
Commenter  J’apprécie          50
La boîte à magie

Une belle découverte. J'ai rapidement été plongée dans l'histoire, me suis vite intéressée à chaque protagoniste. Il y a, comme certains le soulignent bien, des longueurs, des descriptions ou des passages attachés uniquement aux personnages, qui peuvent donner envie de sauter des lignes, mais rien qui ne m'ait fait lâcher le livre ! On en oublie presque, à un moment, qu'il y a un ou des tueurs et des victimes, puis au moment où une lassitude pourrait s'installer, l'auteur nous happe soudainement à nouveau et là, impossible de ne pas aller d'une traite jusqu'au bout ! Un tour de magie intégré dans la plume de l'écrivain que je n'ai pas vu venir ! J'ai hâte de lire le deuxième opus réunissant Mina et Vincent... et.... je crois avoir deviné qui d'autre, mais chhhhttttt.... laissez la magie opérer.
Commenter  J’apprécie          52
Le culte

J'étais très impatiente de lire la suite de La Boîte à Magie. L'intrigue m'avait tenue en haleine, je l'avais dévoré. Le Culte me laisse un peu déçue : une intrigue très alambiquée, les personnages principaux qui patinent dans leur vie privée. La fin, cependant, me donne quand même envie d'aller vers un tome 3.
Commenter  J’apprécie          50
Le culte

👮‍♀️ Après La boîte à Magie, Läckberg et Fexeus remettent en scène l'enquêtrice Mina Dabiri et le mentaliste Vincent Walder dans une enquête à tiroir aussi complexe que trépidante.



Deux personnages névrosés qui donne une savante touche d'originalité à ce titre. N'ayant pas lu le premier opus de la série j'ai été un tantinet frustrée car il m'a manqué des détails pour les cerner pleinement tous deux. Même si certains ne seront pas gênés par ce détail car les points obscurs sont légèrement survolés pour ne pas laisser le lectorat dans le flou, cela a été plus fort que moi. Ma curiosité sévèrement piquée, il y a fort à parier que je me lance dans la lecture de cette première aventure de ce duo hors-du-commun dans les mois à venir.



Une lecture que j'ai globalement bien apprécié vous l'aurez compris. J'aime toujours l'idée d'enquêtes qui nous mène par le bout du nez. Le côté pervers des fausses pistes et des faux-semblants. J'ai retrouvé la pâte de Camilla Läckberg mais aussi découvert la plume de Henrik Fexeus. Le récit à 4 mains ne m'a pas gêné dans ma lecture. Je dirais plutôt que ça a apporté un plus. Le fait qu'il soit mentaliste lui-même amène un réalisme et une saveur toute particulière au personnage de Vincent. Le duo littéraire s'en sort ici pour moi avec panache.



Le fait que ce titre traite de la dérive sectaire est un autre point fort. Les mécanismes et la philosophie de ces mouvements sont bien exploités. La part belle est également laissée à la vie privée des protagonistes ce qui humanise totalement le récit. C'est quelque chose qui pourra en freiner certains ou certaines mais cela n'a pas été mon cas.



Une aventure qui sera, sans aucun doute, à poursuivre ultérieurement!
Commenter  J’apprécie          52
La boîte à magie

Ma dernière lecture dévorée en 15 jours malgré l'énorme volume littéraire de 650 pages.



Un énorme pavé où l'intrigue va crescendo au fil des pages et qui finit en beauté sur les 100 dernières...



J'aime beaucoup les livres de Camilla Läckberg et celui-ci est le début d'une double écriture avec Henri Fexeus, un mentaliste. Le début d'une nouvelle série avec 2 personnages principaux : Vincent, mentaliste, qui va aider Mina, policière, a résoudre une enquêtre qui nous emmène dans le milieu de la magie. Comme d'habitude, une lecture très agréable, très bien écrite, crédible et qui emporte le lecteur dans ses réflexions sur la vie en général et les relations humaines. Une belle histoire d'amitié naissante, qui prend vie tranquillement autour de 2 personnages atypiques, avec leurs propres problèmes qui les diffèrent des autres. Un "couple" particulier !
Lien : http://nadetchris.eklablog.f..
Commenter  J’apprécie          50
L'art de lire dans les pensées

Mentalisme.



Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus .... de mieux quoi !



Oui y a des principes pour décrypter des attitudes des gens et s'essayer aux mimétismes pour gagner la confiance. Mais rien de très nouveau en faites rien de transcendant.



Très moyen
Commenter  J’apprécie          50
La boîte à magie

Mon péché mignon : les polars venus du froid (et les expressions rebattues aussi apparemment 😁). A lire sans modération n'importe quand, celui-ci aura fait office de pavé de l'été avec ses près de 680 pages.

Pour écrire La boîte à magie, Camilla Läckberg s'est associée à Henrik Fexeus, un mentaliste suédois qui a certainement beaucoup apporté au personnage de Vincent.



Point de départ du livre : le meurtre de Tuva, une mère célibataire, à qui a priori personne ne connait d'ennemi.

La première scène met clairement dans le bain, elle est assez terrible ; le meurtrier ne plaisante pas avec les rituels.

Une équipe "spéciale" est constituée afin de résoudre le meurtre et fait appel à un mentaliste, afin qu'il leur apporte ses lumières.



Au-delà du plaisir d'arpenter Stockholm dans le froid et sous la pluie, moi qui ne l'ai vu que sous un grand soleil, j'ai été totalement embarquée dans cette enquête menée tambour battant par deux freaks modernes attachants.

C'est d'ailleurs le premier tome d'une série, je vais bien évidemment la rajouter à mes séries à suivre.

Est-ce vraiment une bonne nouvelle pour moi ? 🙄

(oui bien sûr 🤗)
Commenter  J’apprécie          50
Le culte

On retrouve le duo Mina et Vincent avec leurs tocs! A leurs côtés, on retrouve également la même équipe d’enquêteurs avec un petit ajout. Ruben nous apparaît sous un angle bien différent et, pour ma part, nettement plus sympathique.

Cette fois, nos enquêteurs sont à la recherche d’un tueur d’enfants. L’intrigue est bien ficelée même si on devine assez vite que certains protagonistes ne sont pas si innocents que ça (mais je n’en dis pas plus pour préserver le suspens!) Divers thèmes annexes sont abordés tout au long du roman: le congé parental, les sectes, …

Seul bémol, mais de taille: que c’est long!! Surtout à la  fin quand l’affaire est résolue, cela n’en finit pas. Certes cette enquête a boulversé la vie de beaucoup de personnes mais quand même. Les auteurs cherchent-ils à planter des jalons pour un prochain roman?

Pour ma part, Camilla Lackberg n’est plus la référence du roman policier scandinave. Je préfère de loin Viveca Sten et Camilia Grèbe.
Commenter  J’apprécie          50
Le culte

Il y a pile un an, j'avais lu le premier opus écrit conjointement par Camilla Läckberg et Henrik Fexus, mettant en scène un duo atypique et névrosé :

Mina Dabiri, célibataire, enquêtrice phobique de la moindre parcelle de saleté qui couve un grand secret. Elle se sent bien avec Vincent qui semble comprendre et accepter ses tourments.

Vincent Walder, mentaliste, marié à la sœur de son ex-femme avec qui il a eu des enfants, il est bourré de TOC, claustrophobe et est plus que troublé par Mina avec qui il a le sentiment d'être lui-même.

Moi ce duo me va car au moins on ne tombe pas dans le couple éculé du vieux briscard qui a roulé sa bosse, alcoolique et seul et de la jeune enquêtrice super douée et jolie !

Si le 1er tome contenait 650 pages ici il est question d'un bon gros pavax de 713 pages, on peut donc s'attendre à quelques longueurs mais j'avoue que ça ne gâche rien à la lecture qui reste très fluide. Toutefois, j'ai eu un peu de mal avec les multiples personnages et j'ai trouvé assez lourdingue les explications mathématiques de Vincent et son fils pour résoudre des énigmes au fur et à mesure des découvertes de l'enquête.

L'intrigue reste très efficace ceci dit : un petit garçon disparaît de son école maternelle et très vite le lien est confirmé avec la disparition d'une fillette un an plus tôt. L'enquête ouvre également sur une série de disparitions avérées et à venir.

La vie privée de Mina va en être affectée plus que de raison et si on découvre le secret qui commençait à se dévoiler peu à peu dans le 1er tome, celui-ci met en place un autre mystère autour d'elle tout aussi tentant à découvrir !
Commenter  J’apprécie          50
La boîte à magie

J’étais resté un peu sur ma faim avec « Le Tailleur de Pierre » que je venais de lire juste avant et qui m’avait moins plu que les précédentes intrigues de la saga avec Erica Falck. Ayant appris que Camilla Lackberg venait de sortir un roman avec une nouvelle héroïne, je me suis dit que c’était le moment de le découvrir. Et je dois avouer que je n’ai pas été déçu, bien à u contraire. Je pense que c’est même le meilleur roman de l’autrice que j’ai lu jusqu’à présent. L’écriture est toujours aussi soignée avec des descriptions détaillées, le rythme est soutenu du début à la fin, les personnages sont intrigants, complexes et malgré tout attachants avec leurs failles voire leurs secrets. Bref, pas de temps mort et un suspense préservé jusqu’à la fin… une belle redécouverte qui m’a réconcilié pour de bon avec Camilla Lackberg! Il n’y a plus qu’à espérer une suite…
Commenter  J’apprécie          51
Le culte

Et bien, j ai eu la possibilité de lire ce roman en italien car il est sorti en avril. J ai bien aimé ce deuxième volume et eu plaisir à y retrouver les personnages. L intrigue est bien menée et jusqu'à (presque) la fin on se demande qui est " le méchant". J aime bien l évolution des personnages même si les deux héros sont un peu figés dans leurs manies, phobies.

Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
La boîte à magie

J'ai bien aimé ce livre sur fond de magie, une très bonne enquête qui intrigue et que j'ai eu du mal à lâcher.

Les détails sont distillés au compte goutte.



Qui est ce meurtrier qui mutile de façon si atroce ses victimes ? Et pourquoi ?



Mis à part les problèmes personnels de chacun des membres de l'équipe de la police, Mina et son hantise pour les bactéries, Vincent un mentaliste et son obsession des chiffres , Ruben un obsédé , Pedre épuisé à cause de ses triplés, Julia la cheffe qui désespère de tomber enceinte et , Christer en manque de bonheur , c'est une enquête prenante où tout est lié au monde de la magie.

Des passages un peu long , mais un livre qui nous tient en haleine. Tout au long de ma lecture, j'ai accusé tout le monde sauf la bonne personne .

À noter toutefois que j'ai perçu une différence d'écriture au cours de ma lecture.



Commenter  J’apprécie          50
La boîte à magie

Ce qui est certain, c'est que Camilla Läckberg et Henrik Fexeus ont soigné leur introduction ! Rarement, très rarement même, j'ai été aussi choquée par le tout début d'un livre. Le basculement est extrêmement violent. Impact réussi à 10 000% ! Mais être bluffée dès la première minute de lecture d'un livre composé de 653 pages, ça rend gourmand et avide de qualité et de sensations fortes !



Voyons si l'arrivée des protagonistes va faire son effet...

Quand Vincent Walder, dit "maître mentaliste",se voit cueilli à la fin d'un de ses spectacles, par Mina Dabiri, agent de police, il se dit que rien ne pouvait le préparer à cela. En effet, Mina lui demande son aide en tant que consultant extérieur, pour résoudre un crime ayant un lien avec ses compétences artistiques de mentaliste et de magicien. Un crime particulièrement violent et ignoble. Dans quoi Vincent risque-t-il de s'embarquer ? Les terribles photos de la scène de crime révèlent une femme piégée dans une "sword box". Les détails de sa posture et des conséquences de sa mort sont abominables, et l'urgence de trouver le coupable de cette abomination est plus qu'évidente. Cette enquête s'annonce tel un cauchemar éveillé...



Vincent souffrant d'un trouble du spectre autistique, sa vie possède déjà ses particularités et ses défis quotidiens. Son désir balance entre garder la stabilité et l'équilibre rassurants, déjà semés d'embûches, qu'il a réussi à construire, et revoir Mina, cette enquêtrice de la police qui semble l'avoir percé à jour et compris mieux que quiconque. La jalousie maladive de sa femme risquerait de s'aggraver au passage... et les détails sordides de l'enquête lui donneraient très certainement des cauchemars.



Mais Mina n'est pas en reste. Elle constate en effet elle-même qu'elle est difficilement appréciée et acceptée par ses collègues. Et sa mysophobie n'arrange rien à l'affaire. Même si elle a résolu un de ses soucis en jetant systématiquement chacune de ses culottes après une seule et unique utilisation, qu'elle porte des gants dès qu'elle en a l'occasion, elle sait bien qu'elle ne peut pas tout résoudre ainsi, aussi radicalement et aussi facilement. Mais le coup de poker qu'elle tente en faisant appel à Vincent qui n'est qu'un civil, semble un risque raisonné et raisonnable. Malgré son assurance feinte en public et sur scène, Mina a senti la fragilité et la complexité derrière le masque de confiance de Vincent. Et elle a bien compris que lui aussi avait démasqué certains de ses troubles obsessionnels compulsifs. Leur collaboration s'annonce sous le joug de la confiance et de la tolérance.



Outre ces deux personnages initiaux, les auteurs ont pris soin de creuser et d'approfondir chacun des intervenants de l'intrigue, même s'ils ont un rôle secondaire. C'est ce qui fait l'énorme différence entre un bon livre et un livre excellent. L'équipe formée exceptionnellement pour ce genre d'enquête éprouvante et horrifiante, menée habilement et professionnellement par leur cheffe Julia, est un défilé de personnages plus crédibles les uns que les autres. Et si, pris individuellement, chacun révèle une spécialité efficiente et indispensable, leur caractère propre, leur personnalité profonde laissent parfois un goût amer à leurs échanges en équipe. Entre jalousie, sexisme décomplexé, incompréhension, malentendus et un jeune papa de triplés à la narcolepsie naissante, les efforts vont devoir être à la hauteur de la gravité et de l'urgence de la situation.



Les auteurs ont parfaitement creusé leurs personnages. Tous. Les descriptions de leur famille, de leurs habitudes, de leur quotidien, des réunions de travail, de leur intimité ; tout cela apporte une réelle authenticité à l'ensemble du livre. On ne se rend pas compte qu'on lit tant l'écriture est fluide et soignée. On croirait suivre une symphonie dont chaque note serait placée à la perfection pour nous envoûter.



Les 653 pages filent à toute vitesse, et on ne s'ennuie pas une seconde. Si vous êtes de ceux qui sont rebutés par les pavés, ne craignez pas d'être déçu par celui-ci. Vous pouvez foncer !

Commenter  J’apprécie          50
La boîte à magie

Les amateurs de polar suédois se retrouveront dans ce roman noir, écrit à quatre mains, celles de Läckberg accompagnée par un mentaliste Fexeus.

L'enquête de police se situe dans le milieu de la magie, avec en bonus un mentaliste star, coéquipier d'un jour de policiers en quête de reconnaissance hiérarchique. Là se situe peut-être la seule originalité du roman.

L'écriture est fluide, pragmatique; cela fonctionne bien. J'ai peut-être été un peu trop déçue par la fin pour laisser un commentaire plus favorable.
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Henrik Fexeus
Lecteurs de Henrik Fexeus (1948)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous les dix petits nègres?

Qui sont les deux premières victimes?

Vera et Blore
Rogers et Mrs Rogers
Armstrong et Anthony
Anthony et Mrs Rogers

10 questions
590 lecteurs ont répondu
Thème : Dix petits nègres de Agatha ChristieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}