Nationalité : Japon
Né(e) à : Okayama , le
02/09/1951
Biographie :
Hisaichi Ishii est un mangaka.
En 1970, il entre, à 19 ans, dans la très réputée université du Kansaï, proche d’Osaka. En s’inscrivant dans le département de sociologie, il adhère en même temps au club de la « Société des amis des mangas ». En même temps que ses études, Ishii Hisaichi a déjà la passion du dessin et un œil satirique sur ces contemporains.
En 1972, il se fait remarquer par le journal Nikkan Arubaito Jôhô, journal très lu par les étudiants. Il était "LE" quotidien des petites annonces, du travail temporaire et des petits emplois pour les jeunes. Dans ce journal, Ishii dessine des personnages toujours à la recherche de petits boulots, autant qu'il s'intéresse à leur vie dans l'université et à ses difficultés. Ishii fut lui-même dans ce cas, ce qui lui donna l'idée de la bande dessinée. La série se nomme Oh ! Baito-kun. Par manque de place autant que par choix, Ishii Hisaichi raconte leurs aventures dans le format dit "en 4 cases" ou Yonkoma manga.
À sa sortie de l’université en 1977, l’auteur n’est déjà plus un inconnu. Ses histoires connaissent presque partout de très bonnes critiques dans la presse. Grâce à son travail, le format en yonkoma manga redevient à la mode et plaît. Restant dans la même veine des "histoires à 4 cases", Ishii sort alors d’autres séries d’humour.
En 1979, il dessine la série Ganbaré Tabuchi–kun qui raconte les déboires et la vie difficile d'un joueur réel de baseball au sein du championnat japonais. À travers les traits un peu grossiers du personnage de Tabuchi, il brosse une brillante satire du monde du sport et des médias. Tabuchi, le personnage de papier, devient plus célèbre que son alter ego réel et connaît même sa propre série animée.
La plus connue de ses séries est celle qui reste encore son plus grand succès, fut la série des Ojamanga Yamada-kun en 1980. Dans ces "Histoires de la famille Yamada", Ishii Hisaichi raconte toutes les petites manies, défauts et autres petites méchancetés des Japonais. À travers un humour souvent très piquant et loufoque, il essaye de faire ressortir la dureté de la famille japonaise qui malgré sa modernité apparente reste encore fortement ancrée dans la tradition. Le succès public, surtout chez les enfants, est rapide et sans précédent pour l’auteur. C’est la consécration. La famille est rapidement adaptée en une série animée et la chanson du générique résonne dans la tête de nombreux enfants japonais.
+ Voir plusSource : Nautiljon, Wikipedia
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