Pousser des filles dans les bras de toutes sortes de pervers, vendre de la drogue à des enfants, prêter de l’argent à des pauvres gars qui n’ont pas les moyens de rembourser… Quel est le but de tout cela, si ce n’est de profiter des malheurs de son prochain?
(Alire, p. 156)
La journée fut aussi tranquille qu'une soirée dansante pour culs-de-jatte.
[...]
— Tu sais ce que je pense, Coveleski ?
— Vous avez cette faculté-là, vous ?
— T’as la réplique facile ...
" Excusez-moi, je n'ai jamais traité avec un détective privé avant. Je ne connais pas le...le protocole. "
Tout le monde est contre nous, sacrament! lança DeVries en nous faisant face. Les habitants, les osties de journalistes… Cette affaire-là est une vraie bénédiction pour eux autres : des meurtres, du sang, une enquête qui n’avance pas, c’est parfait, ils ont de quoi vendre leur maudit torchon!
Ma fidèle secrétaire, à mon emploi depuis près de deux ans, me quittait, j’étais cassé comme un clou, j’avais perdu les seuls souvenirs précieux de mon épouse, je m’étais fait deux nouveaux ennemis. Curieux comme le vent tourne parfois rapidement : la veille, l’avenir n’avait pas paru si sombre.
La vie qu’il s’était construite venait de s’écrouler comme un château de cartes parce qu’il l’avait érigée sur un mensonge. C’était impossible d’échapper au passé : il finit toujours par rattraper les gens et les faire payer en double et souvent même en triple pour avoir tenté de le semer.
Le tapis était si épais que les fibres me chatouillaient les chevilles.
Quoi qu’il en soit, monsieur Coveleski, vous devriez lui dire que vous abandonnez les recherches. Il vaudrait mieux qu’elle oublie cette affaire de collier au plus vite.
D’une façon générale, ma vie ressemblait à la petite vie pépère de n’importe quel gars.