Le prix du mensonge

Alors qu'au cours des trois tomes précédents, Stan était le principal enquêteur et décideur quant à la marche à suivre, cette fois-ci, notre détective se retrouve bien malgré lui à devoir enquêter au côté de Jacques Durand et un peu plus tard, à assister Maranda, un enquêteur de Montréal. J'ai trouvé que cela donnait une dynamique différente à l'enquête. Personnellement, je préfère lorsque c'est Stan qui mène l'enquête. Il gère le tout de façon bien particulière et c'est ce qui fait que j'apprécie autant cette saga.

Je dois avouer qu'au cours de cette présente lecture, j'ai parfois eu quelques difficultés à comprendre Stan. J'ai eu l'impression qu'il manquait un peu de détermination ou comme dire… de dynamisme? En fait, je l'ai trouvé un peu moins enthousiaste au sein de cette enquête. Il est vrai que Jacques Durand n'aide pas à faire avancer l'enquête et les interrogatoires. Quel personnage désagréable!

L'intrigue est intéressante, mais pas aussi captivante que celles que j'ai pu lire de cet auteur jusqu'à maintenant. Certains éléments étaient prévisibles, par conséquent, le roman est moins addictif.

Par contre, la finale m'a réellement surprise. J'étais loin de me douter que Stan aurait à vivre une telle épreuve et que le tout se terminerait ainsi. Cela a piqué ma curiosité et je me demande bien ce qu'il adviendra de notre détective lors du prochain tome!

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C'est le 4eme tome de la série de Stan Coveleski. C'est l'histoire où celui-ci est le plus en retrait. Dans les romans précédents, il était au centre de l'enquête; il interrogeait les suspects, il retrouvait des indices, essayait de faire des liens mais surtout, il se passait des choses dans sa vie. J'avais commencé à aimer ces petits moments où on en apprenait plus sur le personnage principal.

Cette fois-ci, Stan est plutôt observateur. Il se fait engager par un homme de Joliette. Donc il ne connaît aucunement la ville ni les habitants, il apprend tranquillement à les connaître mais c'est surtout grâce à l'homme qui l'a engagé. Puis, quand l'enquête devient plus grave, il suit un enquêteur de la Sûreté du Québec. Donc, tout au long du roman, il suit quelqu'un d'autre. Selon moi, le récit manque de « Coveleski ». Même quand sa femme disparaît, il n'a pas l'air plus inquiet qu'à l'habitude. Ce n'est que dans les 50 dernières pages qu'il commence vraiment à dominer la scène.

C'est pourquoi, selon moi, il s'agit du livre le plus faible de la série, même si les enquêtes continuent de se complexifier. Surtout comparativement au premier roman de la série: La voix de la montagne.