« Dans le camp, les maladies se multipliaient : diarrhées, fièvres d’origine inconnue et la gale. Les cabinets étaient constamment occupés et sales, l’urine coulait dans la salle, près de la porte s’était formée une petite mare nauséabonde . Le morceau de savon que nous recevions suffisait pour une semaine , deux si l’on se montrait économe. Il était dur, jaunâtre , les filles disaient qu’il était fait avec des JUIFS. »....
« Dans l’herbe, des grillons chantaient ; des saules, pendaient de longs chatons doux. Sous un saule pleureur était assis un groupe de filles, des camarades de classe . Elles lisaient des lettres.
A notre vue elles relevèrent la tête et nous demandèrent : « Où allez- vous?
Vous allez vous promener ? » . Aucune d’entre elles ne nous invita à nous asseoir avec elles. Peut- être étaient - elles gênées ? Peut- être avaient - elles de la peine ? . A moins qu’elles n’aient pas su de quoi nous parler? «Dommage qu’ils les tuent bientôt. ».....devaient - elles se dire......