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Critiques de Ingrid Betancourt (98)
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Ingrid Betancourt : Lettres à maman, Par-delà l..

Je suis très mitigée à la lecture de ce tout petit livre, contenant seulement deux longues lettres.

Entre un témoignage poignant de la vie en tant qu'otage et un avis très pertinant sur la situation politique d'Amérique latine se trouvent des informations complètement personnelles et passablement dénuées d'intérêt pour le lecteur ("dis à la tante Une-telle que j'ai bien reçu son CD, ou au petit Un-tel qu'il doit bien faire ses devoirs"). On se sent comme un cheveux dans la soupe à lire les détails de cette intimité familiale qui n'ont de sens que pour les personnes concernées.

Dommage...
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La ligne bleue

Après avoir suivi l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, sa captivité, et dévoré "Même le silence a une fin", je me suis bien entendu jetée sur ce roman. Je l'ai terminé avec un sentiment un peu mitigé.

Il y a beaucoup de "hasards", dans ce livre, un peu trop.

Un décalage entre l'horreur des histoires racontées, et la facilité de lecture, l'insouciance apparente des personnages.

Ce "don", qui sert l'intrigue sans parvenir à la rendre vraisemblable.

Le sujet du roman était pourtant intéressant, une page sombre de l'histoire de l'Argentine, la rencontre des bourreaux et des victimes, des années plus tard.

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La ligne bleue

Après un immense coup de cœur pour Même le silence a une fin dont je garde un souvenir intacte, il me fallait être consciente que la barre était placée très haute.

C’est avec un roman qu’elle revient à l’écriture. Parce que les quelques livres qu’elle a eu entre les mains durant sa captivité lui ont permis de rester debout ; lire ou écrire, reste pour elle un besoin viscéral.



De la dureté des FARC, à la dictature argentine, il n’y a qu’un pas. C’est dans ce pays, miné, dans les années 70 par une dictature sans nom, que les personnages d’Ingrid sont façonnés, sous l’œil bienveillant, aimant, et extralucide de Mama Fina, la grand- mère que chacun d’entre nous aimerait avoir. Son troisième œil, c’est à Julia qu’elle le transmet ; troisième œil, qui est un don Et comme tout don, il doit aider les autres.



En jouant avec les époques, Ingrid Betancourt, nous conte l’histoire d’une jeunesse prise dans les tourments de l’histoire honteuse d’un pays, d’une jeunesse éprise de liberté et d’idéaux luttant contre l’oppression.



Que faisons6 nous de notre liberté ? Choisissons- nous d’être libre ? Comment traversons-nous les épreuves ? Quelles directions prenons-nous à la sortie du tunnel ? La vengeance, ou la vie et le bonheur envers et contre tout ?



Telles sont les questions qui surgissent d’un roman d’une légèreté apparente, et qui de prime abord peut paraitre comme un simple divertissement.



Je retrouve avec plaisir la plume élégante d’Ingrid Betancourt, et son envie communicative de croquer la vie.



C’est en tout cas ce qu’elle dégageait, il y a quelques semaines, lorsque qu’elle est venue, un dimanche après-midi, donner corps à ses personnages, partager son expérience, mais surtout nous parler d’avenir, de ses combats, de ses craintes, et sa foi inébranlable dans les causes qu’elle défend.



Un grand merci aux éditions Gallimard, et à Babélio pour m’avoir permis de lire cet ouvrage.




Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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La ligne bleue

Je ne m'attendais pas à cette histoire en lisant le résumé ! Elle m'a touchée plus ce que je ne m'y attendais. J'ai été révoltée par certains passages ! J'ai eu envie de crier pour les événements passés ! Et je suis stupéfaite par la résilience et la compréhension de Julia. A sa place, je n'aurai jamais survécu et pus rester aussi calme ! Une très bonne lecture !
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La ligne bleue

Un beau roman, âpre et fort, avec des personnages féminins marquants et une tension dramatique. En toile de fond, des visions de Julia, l'héroïne, des flash-backs ... Julia en 2006, Julia et Theo plus jeune, Theo le jeune idéaliste, Theo et son frère, puis Theo plus tard père de son enfant ...

Attention si vous êtes une âme sensible, des scènes de torture non complaisantes mais assez réalistes, de nombreux passages en captivité ...

Un roman sensible et intelligent en hommage aux desaparecidos d'Argentine.
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La ligne bleue

La ligne bleue secoue. Elle file, bien droite sur l'horizon, mais le roman progresse par pas de côté, entre le présent de la narratrice, ses souvenirs de jeunesse et les flashes prémonitoires qui lui montrent comment aider ceux qu'elle aime.

C'est un récit dur, qui évoque sans fard les pratiques de la dictature argentine, mais questionne aussi ce que les dissidents sont prêts à faire, pour se protéger d'abord, et se venger ensuite. Nos héros font des choix divergents sur plusieurs plans, tant pour le pays de l'exil que pour le moteur qui les aide à survivre après la souffrance.

Je conseille ce roman, qui nous interpelle autant sur la compromission politique que le sens du pardon. Et puis accessoirement, c'est une piqûre de rappel historique sur toutes ces horreurs que l'Occident a laissées advenir dans le pré carré de la CIA...
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La ligne bleue

Une superbe lecture - Il est vraiment passionnant de suivre comment les personnages se sont sortis de cette terrible période des généraux en Argentine. Une période méconnue par les européens des malheurs qu'on pu subir les argentins à cet époque encore très proche. Merci Ingrid Betancourt pour cet petit éclairage du passé de ce superbe pays d' Amérique du Sud. A visiter ou revisiter...
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La ligne bleue

De l’Argentine, je ne connaissais finalement que très peu de choses.

Vous m’avez plongée au coeur de sa terrible Histoire, que j’ai trouvée aussi fascinante qu’horrible.

Parce qu’au-delà des personnages de votre roman qui sont très attachants, le génocide politique de votre pays est là, bel et bien présent, à chaque page.
Lien : http://www.arthemiss.com/la-..
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La ligne bleue

La Ligne bleue est un pur roman sorti de son imagination, placé sous le signe du plaisir: «Le plaisir d'écrire! J'avais beaucoup aimé l'exercice de l'écriture lorsque je travaillais sur Même le silence a une fin.»
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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La ligne bleue

Un livre passionnant lu en deux jours.



> Juste un petit reproche qui m'a gêné, l'auteur va de 2006 aux années antérieures sans arrêt.



> Certains passages de tortures sont durs à supporter.



> Julia a hérité de sa grand mère, Mama FINA d'un don. Elle peut voir exceptionnellement l'avenir.



> Le sujet du livre est surtout l'histoire de l'Argentine sous la dictature.



> Nous devrions nous estimer heureux de vivre en France à notre époque où nous pouvons dire haut et fort n'importe quoi......



> Je me souviens dans les années 60 à Madrid des amis espagnols dans un café me disant de me taire car j'avais juste prononcé le mot FRANCO.



> Julia aime Théo qui est un Montenero. A la fin du gouvernement d'Isabel PERON la répression des opposants au régime est ultra violente...des milliers de disparus .....



> Roman de détente facile à lire.

Mireine
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La ligne bleue

Ici, il ne s’agit pas des FARC colombiennes mais des Montoneros , ces groupes marxistes nés dans les années 1960 qui ont affronté la dictature des généraux argentins.
Lien : http://www.lesechos.fr/week-..
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La ligne bleue

Julia ,toute jeune fille en Argentine dans les années 70,s'engage aux côtés de la jeunesse opposante au régime.Sur toile de fond de combats,de résistance,d'emprisonnement et de tortures on suit le chemin de Julia, jeune femme dotée d'un don de voyance hérité de sa grand-mère…

Elle réussit à s'enfuir et se réfugie en France avec le fils qu'elle a eu avec Tim, jeune résistant dont elle a perdu la trace . Bien des années plus tard, elle le retrouve aux États-Unis et comme pour accomplir son histoire, elle reprend la vie avec lui. L'histoire les rattrape lorsque leur chemin croise celui de l'impitoyable tortionnaire de la prison Argentine.

Ce roman politique à suspens nous fait vivre de manière très réelle cette période agitée.

J'ai trouvé que les rebondissements finaux étaient un peu excessifs..



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La ligne bleue

Je n'avais pas réussi à lire son précédent livre "Même le silence a une fin" où elle nous livrait son calvaire de ses années de détention, c'était trop dur de savoir qu'elle avait vécu ça...



Dans ce livre où elle prend le biais de la fiction, ses descriptions dans certains passages sont très durs à lire mais on se dit que c'est de la fiction, et même si on a la nausée au bord des lèvres, on continue la lecture.



L'histoire est poignante, on s'attache aux différents personnages, on espère avec eux. J'ai beaucoup aimé certains passages, très poétiques, pleins de lumières.



J'ai beaucoup aimé, avec cette fin inattendue et d'un côté qui ne pouvait finir autrement.
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La ligne bleue

Assez bonne surprise de la part d'Ingrid Bettancourt, qui à écrit un roman dans l'univers fantastique acec cette femme pouvant voir l'avenir, mêlant à ça la dictature de Peron, très intéressant à tout point de vue.
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La ligne bleue

Le cauchemar. 11 mai 1974, sous le gouvernement de Perón.

L’homme à la fine moustache à la chinoise tire à bout portant avec son pistolet-mitrailleur, blessant mortellement le Père Mugica et touché deux autres personnes au passage. Julia n’avait pu conjurer le sort. Quelques heures auparavant, le serviteur de l’Eglise la saluait encore comme tous les jours depuis un mois, en lui faisant un clin d’œil. Il était de très bonne humeur. – Ne t’inquiète pas pour moi, lui avait-il dit. C’est une trop belle journée pour que ce soit ma dernière…

Julia prit le chemin de la maison, les larmes lui collaient des mèches de cheveux au visage qu’elle n’essayait même pas de dégager. Mama Fina lui nettoya les joues. Elle la regarda droit de ses yeux clairs : - « Tu as fait tout ce qu’il fallait. – Non, j’aurais dû être là… ».

Julia revivait les tremblements prémonitoires de sa dernière vision. Le déclenchement presque instantané de son troisième œil : un homme robuste affublé d’une petite moustache taillée, debout devant elle. Il portait une parka marron et un pantalon noir, le corps à moitié caché derrière une Renault bleue. L’homme était en train de vider sa mitrailleuse 9 mm sur elle. Sous le choc, Julia vit les jets de sang qui giclaient vers l’avant alors qu’elle s’observait en train de tomber par terre. Elle eut le temps d’apercevoir l’homme à la moustache monter à l’avant d’une Chevrolet verte qui démarrait en trombe.

Mama Fina ne la laissa pas s’embourber un instant de plus. – « Nous sommes seules, ma Julia, il n’y a aucun mode d’emploi. Avec ou sans don, nous sommes tous confrontés à la condition difficile de vivre dans la conscience de notre propre mort, alors que nous nous croyons éternels. S’affranchir de l’entrave du temps, est un désir ardent pour tous. Or toi et moi savons, de façon empirique, qu’il y a des portes de sortie, une libération possible ».

Automne boréal, 2006. Julia est heureuse et se laisse envahir, remplissant tout son être de ce vent voyageur, humant son air piquant à pleins poumons. Elle le reconnaît avec son parfum de sel et de bitume. Cet air du Connecticut ressemble étrangement à celui du Buenos aires de son enfance. Peut-être est-il moins cordé, moins dense, plus raffiné. Elle sait d’expérience que la mémoire encapsule l’essence des choses d’une façon capricieuse. Le présent semble souvent plus fade que les souvenirs.

Ingrid Betancourt nous plonge dans l’histoire magistrale de cette jeunesse idéaliste et révolutionnaire de l’Amérique Latine des années 60 et 70. Où Julia, dès l’âge de cinq ans, doit interpréter des visions, des scènes de l’avenir, comprendre leur interprétation. Ce don précieux mais combien encombrant, elle découvrira l’avoir hérité de sa grand-mère Josefina avec qui elle balisera ses cheminements.

Chasse aux opposants, emprisonnements, tortures, disparitions animaient précédemment « Même le silence à une fin » le récit de la captivité de l’auteure dans la jungle. L’écriture de « La ligne bleue » ira plus loin et davantage en profondeur dans la reconstruction de l’individu après le traumatisme : privation de liberté, chantages, sévices, isolement. Disparition de tout lien avec les familles, les amis, le pays. Et surtout, comment reconstruire des relations amoureuses avec l’être aimé qui a survécu de son côté à d’autres épreuves et d’autres traumatismes. Théo qui n’a plus jamais eu de foyer, ayant vécu tout ce temps comme un juif errant…


Lien : http://lesplaisirsdemarcpage..
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La ligne bleue

J'avais beaucoup aimé la plume d'Ingrid Bétancourt dans "Même le silence a une fin" ou elle revenait sur sa captivité. J’étais donc curieuse de l'a découvrir en auteure de fiction. J'avais des craintes aussi, elle choisit encore l’Amérique du sud, le résumé parle d'une histoire d'amour, j'avais donc peur de tomber sur une histoire légère, une romance de plus. Et bien je me trompais sur toute la ligne !



Je pourrais comparé ce roman a ceux d'Isabel Allende, c'est la pensée que j'ai eu pendant toute ma lecture. De l'amour bien sur, mais aussi et surtout l'évocation de la dictature qui ont sévit en Amérique du Sud, ici en Argentine, avec juste une petite pointe de magie, de fantastique.



Mais revenons sur la dictature, Ingrid Betancourt choisit de ne rien épargner au lecteur. Autant vous dire que certains passages sont très durs, je pense au scène de tortures notamment. C'est un tout cas un très bon documentaire et témoignage qui m'a beaucoup appris.



Les personnages sont très attachants forcement et j'ai été prise du début a la fin. Ce qui m'a quand même dérangé c'est la construction du roman, on change d'époque très souvent et j'étais un peu perdue au début. Mais je vous rassure on s'y retrouve très vite et le roman se dévore. C'est en tout cas une très bonne découverte.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La ligne bleue

Bleue comme la mer, ligne comme l’horizon. Julia, l’héroïne du roman recherche un absolu qui fuit comme la ligne d’horizon, mais qu’elle poursuit pour échapper au quotidien qui pourrait la détruire.

Julia a un « troisième œil » qui, à différents moments de sa vie, lui donne des visions cauchemardesques de l’avenir. Julia dévoile les horreurs commises par le gouvernement argentin dans les années 70, tortures affreuses pour les opposants au régime. Theo et Mama Fina comptent le plus dans son univers. Theo est son compagnon de combat politique mais surtout son amour pour toujours. Mama Fina, sa grand-mère, a, comme elle, le « troisième œil ».

Le lecteur porte un intérêt particulier en explorant les chapitres qui virevoltent de 1976 à 2006, avec des retours en arrière. Ce qui est écrit est tellement extraordinaire, impensable, fiction ou réalité ? Beaucoup de talent chez Ingrid Betancourt qui termine ses chapitres à la guillotine, un couperet inattendu.

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La ligne bleue

Argentine 1976. « Le coup d’Etat militaire dirigé notamment par le général Jorge Videla, marque la fin du gouvernement d’Isabel Peron et le début de la dictature en Argentine. Commence alors une répression contre les « ennemis de la nation ». Les opposants au régime sont arrêtés violemment, torturés puis jetés dans le Rio de la Plata ou enterrés dans l’anonymat, souvent dans des fosses communes. »



C’est dans ce climat politique des plus dramatiques que nous entraine Ingrid Betancourt à un rythme soutenu à en perdre haleine avec de fréquents flash-back, à travers Julia et Théo proches des Péronistes déchus, qui vont être confrontés au nouveau régime, celui de la terreur.

Douée d’un don de voyance et de prémonition surdéveloppés Julia s’en servira pour tenter de sauver ceux qu’elle aime des pires situations de la lutte pour la survie des Trotskistes que le nouveau pouvoir a décidé d’exterminer et dont Théo défend la cause.

Aux côtés de Julia l'Argentine, Ingrid Betancourt donne vie à d'autres superbes figures féminines comme la grand-mère, Mama Fina.

Avec « La ligne bleue » Ingrid Betancourt signe un grand et magnifique roman,

à la fois roman d’amour, et roman d’aventure servi par une très élégante écriture.





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La ligne bleue

✍️🔹🔹🔹 Une « ligne bleue » qui ne peut laisser personne indifférent.



De quoi comprendre pourquoi la torture pousse loin de leur pays tant et tant de personnes. Ce livre permet aussi de percevoir la médiumnité différemment.



Un livre très bien écrit si proche de la réalité, pas très loin du rêve, juste sur un fil fragile…

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La ligne bleue

L’ancienne otage des Farc signe un premier roman dans lequel elle s’est mise par touches.
Lien : http://www.lesoir.be/584330/..
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