Isabelle Pandazopoulos

J’aime beaucoup Isabelle Pandazopoulos, qui délivre ici un de ses nombreux talents encore méconnu pour moi : l’écriture de romans pour les moins de 12 ans.

L’histoire, tout le monde la connaît : pas facile de la réinventer et la remettre au goût du jour, avec une touche de féminisme (Thesée n’est pas à son avantage, le pauvre) et sans tomber dans le glauque.

Ce petit roman se dévore agréablement et peut constituer une jolie entrée en matière dans la mythologie.

Tout le monde connaît le mythe du minotaure et comment Thésée le héros a vaincu ce monstre. Tout le monde sait qu’Ariane, la fille du roi Minos, l’a aidé. Mais quelle est vraiment l’histoire de cette héroïne toujours dans l’ombre de Thésée ?



L’histoire : Ariane est la fille de Minos roi de Crète et de Pasiphaé fille du dieu Hélios, et sœur de la célèbre Phèdre. Dans le mythe il est dit que le Minotaure est le demi-frère d’Ariane, né d’un taureau et de Pasiphaé suite à une punition de Poséidon (car Minos n’est pas du genre à respecter sa parole et les dieux n’aiment pas ça.) On dit aussi qu’il est enfermé dans un labyrinthe construit et imaginé par Dédale, un scientifique qui a dû fuir Athènes. On dit que les Athéniens doivent offrir des jeunes gens en sacrifice au monstre et qu’un jour Thésée, fils d’Egée roi d’Athènes, fait partie du convoi.

Thésée est venu pour tuer le monstre et mettre fin à ces sacrifices. On dit qu’Ariane tombe folle amoureuse de lui et décide de l’aider à sortir du labyrinthe… avant d’être abandonnée par le héros qui épousera finalement sa sœur Phèdre. Mais peut-être que les choses ne se sont pas tout à fait passées ainsi et qu’Ariane est bien plus qu’une jeune femme qui tombe vite amoureuse, un peu niaise et victime de ses mauvaises décisions. C’est ce que nous raconte cette histoire.



Retour de lecture : Séduite par le projet de cette collection de s’intéresser aux héroïnes de la mythologie j’avais lu “Pénélope : la femme aux mille ruses.” Il était temps que les femmes aient droit à la parole et qu’elles ne se contentent plus d’être le personnage secondaire dans l’ombre des hommes dans les récits mythologiques. Surtout qu’Isabelle Pandazopoulos ne modifie pas la légende mais lui donne un angle différent. Et c’est cet aspect qui me plaît autant dans cette série (Ariane l’astucieuse est le quatrième tome.)



L’histoire racontée du point de vue d’Ariane

C’est toute la magie de cette série : Isabelle Pandazopoulos nous raconte vraiment un épisode mythologique avec les différents protagonistes et leurs actes : pourquoi Apollon pousse Pasiphaé à aimer un taureau, la raison de la présence du minotaure, son emprisonnement dans le labyrinthe construit par Dédale, Phèdre, Ariane, Thésée, le fil qui lui permettra de retrouver la liberté, le départ, l’abandon sur l’île etc. Tout est raconté, elle ne prend pas de liberté avec le mythe.

Par contre, elle lui offre un autre angle par un point de vue différent. Dans cette histoire la femme n’est plus seulement l’amoureuse ou la manipulée par les hommes. Elle n’est plus qu’un simple accessoire qui l’aide (un peu, il ne faudrait pas retirer sa victoire au héros) ou qui se contente de l’accompagner dans le récit.



Le conseil de la bibliothécaire : La série propose des romans courts et une autre façon de raconter un épisode célèbre de la mythologie. Il pourrait donc s’adresser aux enfants de niveau CM2 – 6ème pour compléter leur programme autour de la mythologie. Surtout que la série propose aussi de découvrir les déesses (Athéna et Déméter pour le moment.)
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Roman très intéressant autant par son sujet abordé (l'histoire d'Ariane bien que connu n'est pas toujours raconté avec tant de détails).



Le point de vu féminin permet de mettre en avant des personnages plus oubliée de la mythologie (littéralement vu le sort que Thésée lui réserve) ainsi que des liens avec des personnages dont personnellement je n'avais jamais entendu parler malgré ma passion de la mythologie grec.



L'écriture est assez intéressante, elle réussit assez bien à mêler une narration conventionnel et moderne avec des dialogues écrits dans un style inspirés des pièces antiques (notamment avec le rappel des attributs et des liens généalogiques des personnages) par moment c'était un peu lourd mais ça n'a du arriver que 2-3 fois dans tout le livre, ce qui est vraiment une bonne chose.



Je le conseil pour découvrir la mythologie et pour donner un aperçu d'un autre style d'écriture auquel le public n'est pas inspiré

Je trouve que la couverture est magnifique et les illustrations à l'intérieur (en noir et blanc) sont également très belles.



Le livre représente une bonne introduction / immersion aux mythes antiques et légendes grecques.



On y apprend plein de choses. Le roman permet de découvrir l’histoire complète du personnage d’Ariane. Et cela va plus loin que le mythe que beaucoup connaissent, avec le labyrinthe, Thésée et le fameux fil.



Le récit est court (un peu plus de 100 p), le texte est simple et clair, la lecture est agréable.

Le petit plus : le point de vue entièrement féminin !



Pour ma part, c'est une découverte de la collection "Héroïnes de la mythologie", où les femmes de la mythologie sont mises en avant. Il y a également Pénélope et Athéna, que j'ai beaucoup envie de découvrir !



Roman conseillé dés 9 ans : idéal pour ceux qui ne connaissent pas beaucoup la mythologie.
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Un petit roman jeunesse qui pourra sûrement plaire aux jeunes lecteur.es jusqu'à la 6ème selon moi mais pas au-delà.

Si le récit rapporte fidèlement les aventures d'Athéna (sa naissance prodigieuse, l'inimitié d'Héra entre autres, Arachné, les différents héros qu'elle a aidés etc.), c'est de manière le plus souvent rapide et très convenue. Je n'ai ressenti aucune modernité dans l'esprit ni le style de ce roman. Il aurait pu être écrit il y a vingt ou trente ans. J'avoue m'être assez ennuyée, quand je n'ai pas levé les yeux au ciel.

C'était le premier livre que je lisais de cette autrice, cela ne m'a pas donné envie de réitérer.

On plonge dans la mythologie avec ce roman jeunesse. Cette collection met en avant des héroïnes et dans ce livre, on découvre la vie d’Athéna, la fille préférée de Zeus. On plonge directement dans le vif du sujet sans passer par la case enfance de la jeune déesse. On aborde celle-ci grâce au récit d’un aède lors d’un banquet.



Les premiers chapitres content de manière fluide, la vie et les exploits de cette déesse. C’est une jeune femme courageuse, vive et intelligente. Progressivement, l’enchaînement des chapitres perd en lien. Chaque chapitre met en lumière un nouveau combat d’Athéna avec des ellipses d’on ne sait combien d’années. C’est un peu dommage. Certes, il y a tout le côté historique qui est respecté mais l’aspect romanesque est plutôt léger pour entrainer le jeune lecteur.



Ce roman est court et parfaitement adapté à des sixièmes pour qui la mythologie est au programme. J’ai d’ailleurs le sentiment qu’il a été écrit dans le but de coller au programme. Mais le style est agréable, avec un vocabulaire riche. Celui-ci n’est d’ailleurs pas explicité ce qui nécessite d’avoir des connaissances sur l’époque pour se passer du dictionnaire. Un lexique ou des notes de bas de page auraient facilité les choses. Les quelques illustrations sont en parfaite corrélation avec le texte et cadre avec l’ensemble.



Pour des élèves qui veulent aller plus loin dans leur découverte des mythes.

Généralement, je suis assez mitigée sur cette déesse qui est un modèle de force et de sagesse mais qui peut (comme la plupart des dieux) se montrer d'une incroyable cruauté.



J'avais donc hâte de savoir si l'autrice parviendrait à me la faire apprécier et ce fut le cas ! Ici, Athéna est encore très jeune. Elle est entourée d'hommes qui pensent que les femmes n'ont pas leur place sur un champ de bataille. Seul son père, Zeus, croit sincèrement en elle et en son potentiel.



C'était agréable de la suivre dans ses premières batailles, ses premiers combats, mais également ses première erreurs. J'ai beaucoup aimé la voir grandir et gagner en maturité au fil des pages.



En somme, une bonne lecture qui devrait plaire aux amateurs de mythologie. :)
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Une lecture très sympa qui met en avant une déesse de la mythologie grecque.

Ce livre, très bien écrit, est un condensé de la vie d'Athéna.

Par le chant d'un aède on y découvre le mystère de sa naissance. On assiste aussi à ses exploits. pas facile de s'affirmer au milieu de dieux super puissants et pour certains bien misogynes, les coups bas de sa belle mère Héra, la jalousie d 'Arès et de Poséidon.

Athéna est sage et intelligente et saura être efficace et courageuse dans le combat contre les géants.

Elle aidera des héros (demi dieux) tels qu'Ulysse ou Héraclès.

Elle remettra aussi à sa place une jeune fille trop prétentieuse (Arachnée) et son frère Poséidon en devenant la protectrice de la ville d'Athènes.

Clair et concis, parfait pour des CM/6ème 5ème).

J'ai bien aimé ce livre qui retrace les aventures d'Athéna. Étant une de mes déesses préférées, il fallait que je lise ce livre ! 😉

L'histoire est fluide, bien enchaîné dans l'ordre chronologique.

Par exemple :

La naissance d'Athéna, son enfance, adolescence, etc

Ensuite franchement, on peut pas dire que les images sont moches, il y a en rarement mais elles sont ultra bien réussies

Je conseille donc ce livre pour les fans d'Athéna.

PS : L'autrice en a sorti d'autres sur d'autres dieux, déesse et Pénélope

J'ai adoré cette lecture ciblée sur l'histoire d'Athéna dans la mythologie Grecque.

C'est un condensé des aventures de la Déesse. L'autrice nous accompagne à la découverte de sa naissance, de ses rencontres avec Hercule, Ulysse, Arachnide !!!

Parfait pour les jeunes enfants découvrant la mythologie, et même pour les plus grands pour un rafraichissement de la mémoire.

J'ai appris des anecdotes intéressantes lors de ma lecture.



Girl power ! Notre héroïne veut prouver qu'elle est l'égale des hommes, face à son demi frère Arès. Elle le surpasse en bien des points et trouve sa place parmi les combattants.

Mais Athéna n'est pas juste une combattante, elle est aussi sage, ce qu'elle prouvera lors de son affrontement contre Poséidon.



Dans la même collection il y a aussi, Demeter, Ariane et Pénélope, que je découvrirais avec plaisir !!

Découvrez la fille préférée de Zeus, déesse alliant la force guerrière à la sagesse !

Quelle étrange naissance que celle d'Athéna... On comprend mieux l'amour qui la lie à son père ("Son destin est d'être à mes côtés")! Et l'on apprend au passage comment Zeus devint le maître de l'Olympe. Dans cette histoire, on croise également Héra, la belle-mère jalouse, et Arès le frère agressif et haineux. Ni l'un ni l'autre n'acceptent la complicité entre le père et la fille. Mais Athéna aura bien d'autres combats à mener!



Tout d'abord, il lui faut faire sa place à l'Olympe: "Les dieux n'étaient pas prêts à accepter qu'une déesse puisse avoir autant de force et de pouvoir qu'eux". Ensuite, c'est une mortelle, tisseuse hors pair comme elle, qui va avoir l'audace de mesurer son talent au sien: quelle fascinante histoire que celle d'Arachné!

Puis c'est un autre humain, ami cette fois, qui va prendre une place dans son destin: Ulysse, en pleine guerre de Troie sauvagement entretenue par Arès ("Je sais tous tes mensonges, tes lâchetés et ton goût des conflits"). C'est en effet Athéna qui lui soufflera la fameuse idée du cheval de bois.



Plus étonnant encore, la déesse intervient discrètement dans les douze travaux imposés à Héraclès afin de s'assurer sa réussite, "lui soufflant des idées, le soutenant dans des moments délicats, lui offrant des armes inattendues pour lui permettre de gagner".

Mais sa plus grande épreuve est peut-être la rivalité avec son ennemi Poséidon qui brigue comme elle le peuple de l'Attique. Ne pouvant convaincre ni par la force ni par la richesse, Athéna fera preuve de subtilité en offrant "la vie et la prospérité".



C'est ainsi que, ayant fait ses preuves auprès de tous, elle deviendra "la souveraine d'une cité qui porte encore son nom: Athènes, le berceau de notre démocratie".
Lien : https://www.takalirsa.fr/ath..

Je suis sûre de moi quand je vous dis qu'Athéna est sans doute la déesse grecque dont je me sens la plus proche.



Ce qui est intrigant avec Athéna c'est que les circonstances de sa naissance diffèrent selon les versions - Athéna elle-même se demande quelles sont ses origines dans ce livre.



Il est intéressant de la voir comme une enfant dans ce livre, et non directement comme une adulte. Cela permet de comprendre aussi sa relation avec les autres dieux, notamment avec son frère Hadès, et sa belle-mère, Héra.



Bien évidemment, on va suivre quelques uns de ses exploits, comme son implication dans la Guerre de Troie, sa victoire contre le Titan Pallas, ou encore son altercation avec Arachné.



Encore une fois, il s'agit d'une bonne introduction à la mythologie grecque. Je conseille très fortement cette collection pour une initiation à la mythologie grecque.

Très agréable roman jeunesse sur la vie d'Athéna. Ou comment rentrer dans la mythologie d'une façon toute délicate. On se laisse emporter par l'histoire sans soucis.

Des images accompagnent les fins de certains chapitres, très beaux eux aussi.

D'une lecture facile, je dirais qu'il est destiné aux 8-11 ans.

Lilou, Samantha, Bastien et Farouk. Quatre adolescents en échec scolaire, et qui, par chance, croisent la route d’Agathe Fortin. Cette jeune enseignante propose de les préparer à un concours d’éloquence. Agathe Fortin croit en eux, et cela va changer leur vie. Ainsi, Lilou réussira a apprivoiser les mots, à libérer sa parole : « Longtemps, je me suis méfiée des mots. Quand j’ai eu besoin d’eux, ils manquaient. Ils se barraient, me narguaient, me snobaient et même ils me ridiculisaient. Alors si je parlais peu, c’est que je ne m’y risquais pas. Résultat, les gens ont toujours pensé que je n’avais rien à dire. Que ceux qui me ressemblent n’ont rien à défendre, rien dans le ventre et rien à déclarer. Mais ils se trompent. »



L’avis de Blanche, 14 ans : Les sujets abordés dans ce roman sont plutôt intéressants, cependant j’ai trouvé que la lecture manquait de rythme. En effet, il m’a fallu du temps avant de réussir à m’intéresser vraiment au fil conducteur de l’histoire. Malgré cela, je trouve que le fait d’avoir divisé le livre avec une partie par personnage est assez bien et permet d’avoir l’impression d’être proche des personnages tout en ayant la possibilité d’explorer différents points de vue. 



L’avis de la rédaction : Avec ce roman, Isabelle Pandazopoulos transmet aux ados un message d’espoir : elle leur dit qu’ils sont uniques, qu’ils doivent tout faire pour réaliser leurs rêves, parce qu’ils sont forts, quoiqu’on leur dise… 

Ce roman de Isabelle Pandazopoulos parle d'adolescents habitant de petits recoins perdus de la France dont le passage en seconde générale a été refusé. Heureusement, Agathe Fortin, une jeune professeure de français, leur propose de les préparer à un concours d'éloquence. Chaque chapitre évoque le point de vue de chaque personnage, ce que j'ai trouvé intéressant. On s'attache très rapidement aux différents personnages et on les suit dans toutes leurs aventures.

J'ai adoré ce livre, son épaisseur peut décourager mais on se laisse porter par l'histoire et l'on plonge dans le passé et les pensées des personnages.

Après La décision et Trois filles en colère, Isabelle Pandazopoulos nous offre à nouveau un roman fort et riche en émotions. Nous sommes ici dans une campagne perdue, zone blanche autant pour Internet que pour les chances de poursuivre ses rêves pour des jeunes à qui rien ne semble possible. Lilou est effacée, sa famille et elle rongées par les actions d’un frère qui planent au-dessus d’eux ; Samantha doit composer avec une mère bipolaire qui projette ses rêves sur elle et l’aime pourtant d’un amour inconditionnel ; Bastien est quant à lui contraint de suivre les traces de son père, en dépit de ses propres envies ; et Farouk a fui la Turquie en laissant sa famille seule suite à l’arrestation de son père, et attend le jour de l’audience qui décidera de son droit ou non à résider sur le territoire français. Quatre jeunes qu’une jeune prof de français aux méthodes non orthodoxes doit remettre sur les rails de l’école, quitte à ne pas être spécialement soutenue par cette dernière… Car on lui demande de faire en sorte que ces gosses rentrent dans le moule, pas qu’ils fassent des exercices bizarres et pas dans les programmes.



Mais si Agathe Fortin est loin de ressembler aux autres profs et que ses méthodes sont sources de frictions pour les quatre élèves, elles vont pourtant révéler chacun d’entre eux. Et leur permettre de pouvoir enfin s’exprimer : la colère, les doutes, les espoirs, les problèmes et même l’amour ! Ça balbutie, au début, ça se heurte ou ça ne se comprend pas mais bientôt, les mots prennent le pas, la parole se libère et, surtout, le lien se resserre. Isabelle Pandazopoulos tisse un formidable roman, d’une grande justesse, entre cri d’espoir et bombe d’émotions (on est parfois vraiment pris à la gorge tant les personnages nous touchent et nous accompagnent). Un roman vibrant, qui donne de la voix à ceux qui pensent la leur inaudible, et qui leur offre une personne pour les écouter, pour les entendre, et pour les faire entendre. A mettre entre toutes les mains !
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Quatre adolescents en lycée professionnel avec des parcours semés d’embûches : Lilou a 15 ans, voulait aller en seconde générale. D’un naturel discret et réservée, la jeune fille a appris à raser les murs notamment depuis que son frère Kylian est parti faire le djihad, ce qui a anéanti l’ensemble de sa famille. Bastien était d’ailleurs un très bon copain à Kylian, mais il n’a rien vu venir. Lui, l’école, ce n’est pas son truc : cette année est celle de la dernière chance. Si les résultats ne s’améliorent pas, il ira travailler dans la boite de maçonnerie de son père, que cela lui plaise ou non. Samantha, quant à elle, est la jolie fille qui a l’air nunuche. Une mère complètement excentrique qui cache une triste réalité : la folie l’assaille régulièrement. Samantha doit alors se débrouiller seule. Enfin Farouk vient d’arriver en France. Il a fui la Turquie après l’assassinat de son père. Sa soif d’apprendre et son courage forcent le respect. Ses quatre jeunes vont se retrouver dans un cours particulier avec une prof qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès de sa direction. Agathe Fortin débarque de la région parisienne et comme cours de soutien de français, elle fait le pari un peu fou d’inscrire ces élèves à un concours d’éloquence. Le chemin pour trouver sa voix et la faire entendre sera long et rempli d’obstacles, mais quel plaisir d’aller au bout d’un projet.



Un beau roman choral qui fait chaud au cœur. Des jeunes un peu en décrochage, qui ne croit plus en l’école et qui grâce à un cours, une prof vont se révéler. Des destins qui s’entrecroisent, des blessures, des révoltes, de la colère parfois, un soupçon d’amour : tous les ingrédient sont réunis pour une histoire réussie. Je regrette juste à titre personnel et professionnel l’image du CDI qui ne semble pas évoluer depuis trente ans avec une documentaliste dont on ne mentionne jamais le rôle de professeur, simplement de gestionnaire d’un lieu, et surtout qui ne supporte pas le bruit. Les clichés ont la vie dure alors que ces professeurs contribuent parfois grandement à former des élèves, et sont souvent moteurs dans les établissements notamment sur des projets d’éloquence tels qu’ils sont présentés dans ce livre. J’ai toutefois aimé l’engagement de la prof de français et la reconnaissance que l’on perçoit chez ses élèves.

Bonjour il s’agit de mon avis sur demandez leur la Lune,n'étant pas un fan de lecture certaine chose peuvent paraître insensé mais je tiens tout de mÊme donner mon avis et pas juste dire je t aime et trouver de fausse qualité car c’est pour babelio.



Désolé à ceux qui l’ont aimé mais je n'ai pas du tout apprécier,bon premièrement faisons un petit synopsis du livre.



Demandez leur la Lune c'est l'histoire de Lilou une jeune fille ayant toujour était raisonnable quand à son futur ,malheureusement,la tête ailleur elle finit son année de 3eme avec une moyenne de 9 ce qui est loin d'être suffisant malgré les chance que on lui a donner elle sèche beaucoup d’heure de cours jusqu’a en rater des mois.Elle finit par être rmis a l’ordre et va devoir rattrapper son rtard durant des cours de rattrapage dirigé par Mme Fortin le prof durant ces huere de rattrapage,cette dernière a pour objectif de les faires participer à des concours et de les rendres meilleur.Malgré ses airs sévère elle se montrera pas si méchante et pas si différente d’eux au final,le proviseur quand a lui passera son temps à lui causer un pression supplémentaire.C'est dans cette classe que Lilou rencontrera Farouk un Turque de 17 ans qui est ici pour apprendre le français et avoir la nationalité après avoir maîtrisé la langue et Samantha une fille dont on sait des le debut qu'elle adore sa mère et que Lilou n’arrive pas a cerner,Lilou reverra aussi Bastien,son amoureux qu’elle finira très vite par hair.



Bon maintenant que les bases sont posées,pourquoi je n’ai pas aimé le livre,premièrement,je ne vais pas mentir mais ça met beaucoup de trop de temp a démarré,c’est peut être ne fais que je l'ai lu en numérique qui fais sa mais je ne l’ai pas trouvé agréable à suivre,je peut noter aussi que malgré son développement,je n’arrive pas à apprécier Lilou que je trouve trop cliché,l’enfant qui n’as rien dans une famille ou les gens ne se parle pas trop,etc,je trouve ca réutiliser,au final mon personnage préférer est carrément(excuser moi du terme)Mme Fortin,je la trouve infiniment plus intéressante ensuite quelque chose qui ne concerne que moi je trouve le livre beaucoup trop long,je ne parle pas des pages mais de la trame scénaristique,il a fallu attendre 40 pages pour que je comprenne enfin qui est Kylian alors que l’on fais qu’en parler tant son importance est bonus au début,on le sait qu’il est important mais on finit très vite par l’oublier si bien qu’il te rappelle a chaque fois qu’il existe avec des phrase comme “Elle était proche de Kylian" ou “Depuis Kylian"et vers la page 4à justement on sent que quelque chose avec lui semble se mettre en place,on apprend qu’il est vivant puis on nous explique des chose sur lui mais ça en devient vite ennuyant.



Globalement c n’est pas l’histoire mais plus la façon dont c’est fait qui me gêne car j'aime quand l’action s’enchaine alors que la sa prend trop de temp a démarrer je conseille se livre à tous les amateurs de lecture mais si quelqu'un veut juste lire comme ca et ne lis pas souvent je ne conseille absolument pas ce livre ou je garanti un ennuie total ,en tous cas cela reste mon avis a moi sur ce livre.





Merci d’avoir lu







Adam Lazrak

Bonjour ,

Pouvais vous m'aider j'ai ce livre a lire et on me demande quelle partie du livre j'ai pas aimé ou le moins mais je ne sais pas quoi écrire si vous avez une page ou une citation a me donner du livre je prends .

Merci beaucoup pour les personne qui m'aiderons pour mon devoir .

Quatre jeunes ados paumés, déboussolés, avec des histoires familiales compliquées et un cadre de vie où l’ennui vient se conjuguer au désespoir. Pour eux, l’école n’a jusqu’à présent pas vraiment tenu ses promesses et l’avenir ne leur paraît pas grandiose. C’est en cours de Français en lycée professionnel que Lilou, Bastien, Samantha et Farouk se découvrent. Les voilà réunis par une prof qui a décidé de les faire participer à un concours d’éloquence. N’importe quoi ! Mais Agathe Fortin est tenace : elle sent en ces jeunes une multitude de mots qui ne cherchent qu’à sortir et qui leur permettront enfin de révéler qui ils sont.



L’idée de départ de ce roman ado était plutôt bonne : montrer que le pouvoir des mots peut aider à valoriser des jeunes en difficultés en leur montrant que eux aussi sont tout à fait capables de réussir un concours d’éloquence. Utiliser la parole pour les révéler à eux-mêmes en somme, tout en les révélant aux autres. Isabelle Pandazopoulos a l’habitude de travailler avec des élèves en grandes difficultés. Ici, elle nous révèle leurs complexes et leurs doutes. Elle nous parle aussi – un peu – du défi à relever par leur professeur car l’éloquence, cela s’apprend – et c’est pour cela que cela peut être à la portée de tous. En cette période de Grand oral, le thème tombe à pic… Qui plus est, les personnages sont assez attachants et quelques jolis passages soulignent bien les émois et les doutes qui se posent à l’adolescence.

Malheureusement, Isabelle Pandazopoulos n’a pas pu éviter de tomber dans la caricature. Des élèves tout d’abord : ils sont élèves en lycée professionnel et ont donc des histoires familiales – à part Bastien dirons-nous – totalement dramatiques. Tu as une famille dysfonctionnelle ? Tu finiras en lycée pro ! Le proviseur ensuite, archétype du personnel de direction obtus, uniquement obnubilé par sa hiérarchie, les résultats, l’image de son établissement et ce que pensent les parents d’élèves. Quant à ces derniers, s’ils n’ont donc pas des problèmes sérieux chez eux, ils se liguent tout simplement contre une prof qui innove un peu dans ses cours. La prof enfin, qui aurait mérité un peu plus de profondeur, reste d’une fadeur extrême. On ne la cerne pas, elle ne nous touche pas. Quant au lycée en lui-même, on a l'impression qu'il est vide.

Pour le style, que dire ? J’étais parfois perdue dans les dialogues. Mais qui parle, bon sang ?

Allez, pour terminer sur ma lancée, une petite remarque personnelle qui ne manquera pas de faire réagir mes collègues prof-doc : page 60, on a droit à la « dame du CDI ». On l’imagine en petite dame gentille et très émotive. Ce qui me fait tiquer, c’est que Isabelle Pandazopoulos est prof de Français à l’origine et a certainement eu des collègues professeurs-documentalistes. Des hommes peut-être aussi ? Un peu dommage cette vision totalement dépassée quand on sait que ce sont les professeurs-documentalistes qui inscrivent généralement les classes aux prix littéraires, les font travailler sur les livres et qui se démènent pour faire venir des écrivains. Ils ne font pas que cela en même temps, ce sont des enseignants avant tout.

J’ai la dent dure pour ce roman, à ma grande déception, car j’avais adoré « La décision ».

Ah oui, ce livre est sélectionné pour le Prix des Incorruptibles 2022 sélection lycée… On pourrait presque croire qu’il est sponsorisé par Jean-Michel Blanquer.

Dommage, dommage.