En 1946, la jeune femme avait déjà les dispositions nécessaires , des manteaux bleu turquin inspirés de ceux de sa mère, un sourire qui lui prenait tout le visage, une poignée de main pas trop ferme et le désir sincère de faire ce qui lui était demandé.
« Quand un roi est porté en terre, après les derniers adieux, la monarchie retourne à sa puissance de toujours. »
[La Grande-Bretagne] a encore bien le temps de s’apercevoir que sa nouvelle reine , sa si jeune reine, se passionne pour sa tâche et qu’elle est née douée pour le métier comme d’autres viennent au monde doués pour les mathématiques ou le violon.
« Je ne me sens plus ni nerveuse ni inquiète, confie d’ailleurs Elizabeth à l’une de ses proches. C’est difficile à décrire, mais curieusement j’ai perdu toute ma timidité maintenant que je suis devenue souveraine et que je dois recevoir le Premier Ministre. »