Rosa Bonheur visite les abattoirs parisiens. Émue par la rudesse des traitements infligés au bétail, elle écrira: « Qu'ont donc fait ces êtres muets pour mériter cette effroya ble punition ? » Aux côtés de Jules Michelet, Victor Hugo ou Alexandre Dumas, Rosa sera l'une des premières personnalités à rejoindre la Société protectrice des animaux, créée en 1845.
C'est déprimant. Je ne comprend pas cet être humain qui fait de chaque progrès un outil de torture.
Je suis exténué et figurer au nombre des survivants n'enlève rien à ma tristesse.
À By, Rosa Bonheur s'implique dans la vie de la commune et participe, en 1882, à la création d'une école. Soucieuse de respecter l'égalité entre les filles et les garçons, Rosa opte pour une école mixte.
Je vais aussi apprendre combien l'homme peut-être sauvage.
Je ne comprend pas où je suis, où je vais, quel est ce chemin. Je ne sais imaginer, je ne vis qu'avec les souvenirs de ma terre, de mon monde.
Ils m'appellent Fritz, c'est le nom d'un roi de Prusse et un empereur allemand.
Ils m'appellent Fritz, il faut pourtant que je leur obéisse.
Je pousse des cris, je me roule à terre. Je suis abandonné, attaché à un arbre sans boire ni manger.
Je suis leur prisonnier, ils m'ont épuisé, je suis devenu leur chose, leur objet.
Pour la vie.
Je réalise que je suis définitivement prisonnier des hommes. Ils me font définitivement peur.