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Citations de J.-H. Rosny (47)


- Vous m'avez accablé ! Tout ce que vous venez de dire paraît désespérément lucide, et ai-je bien le droit de douter après ce que déjà vous m'avez appris de merveilles ?
- Doutez, lui dis-je avec chaleur, doutez hardiment...Vos expériences n'en seront que plus fécondes !
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Je recommençai à maigrir, à dépérir, jusqu'à ce que, n'écoutant que sa tendresse, ma mère m'eût remis au régime de la bière et du schiedam. Incontinent, je repris vigueur et vivacité. L'expérience était concluante : l'alcool se dévoilait indispensable à ma santé.
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Mais le firmament, au-dessus de lui, s'enfiévra. Deux gros nuages s'unirent, charbonneux, ourlés de phosphorescences. Un souffle angoissant, giratoire, étreignit les plantes : les foudres croulèrent majestueusement sur la forêt. Vamireh aima cet orage ; tout son organisme y respira la force et la mouvement, des émotions concordantes à son état d'âme.
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Mais la foi luit à ses heures : elle vous viendra si elle vous doit venir.
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Devant la personnalité intelligente du docteur, dans ce milieu de science, je ressentis un bien-être délicieux ; la mélancolie de ma solitude d’âme, le regret de mes facultés perdues, la longue misère de paria qui m’écrasait depuis tant d’années, tout s’évanouit, s’évapora dans le sentiment d’une vie neuve, d’une vie véritable, d’une destinée sauvée !
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L’amour même, peut-être, ou du moins une tumultueuse aurore d’amour, l’aurait envahi. Et pour gagner Solange, il serait hardiment parti au loin, il aurait entrepris un de ces voyages de découverte qui représentaient pour elle l’héroïsme moderne.
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Tous ses souvenirs galants pâlissaient lorsque ses yeux rencontraient le regard sensitif, d’où la vie jaillissait si superbe et si douce. Et cette beauté, éblouissante et rare dès la première rencontre, se multipliait, variait sans cesse, étonnait et déconcertait à chaque entrevue.
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Il croyait moins à la nécessité des longues entrevues qu’aux rencontres fréquentes : il estimait que l’amour se prépare par des escarmouches et des reconnaissances, et non par des batailles.
Mais il se piquait au jeu et, craignant d’être distancé par un rival, il commençait à perdre patience. Sa passion, d’ailleurs, grandissait.
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L’amour qu’il avait apporté dans cette clairière, hésitant encore, était devenu incurable. Il concevait toutes les belles passions de la légende. Il voulait vivre et mourir pour Clotilde de Leuze. Et il sentait que, selon qu’elle l’accompagnerait ou non dans son voyage terrestre, son sort serait divin ou misérable…
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Il la contemplait, palpitant de détresse, et, de la savoir si franche et si pure, il découvrait à sa beauté, au feu humide de son regard, une séduction neuve, plus pénétrante, plus profonde, presque surhumaine.
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Il n’y a aucune femme au monde qui sera aussi aimée que Solange quand elle le voudra. Et c’est elle que vous deviez aimer. C’est pour elle seule qu’on vous a fait venir ici… Elle ne veut pas maintenant, elle ne veut pas encore. Mais vous devez essayer d’être aimé d’elle. Malgré l’apparence, elle est tendre, elle vous rendrait heureux, et vous aussi, vous la rendriez heureuse. Je sens cela vivement.
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On ne peut pas, on ne doit pas aimer si vite. C’est un péché contre l’amour… maintenant jamais je n’aurai confiance en vous ; jamais nous ne serons amis.
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L’amour le dévorait comme un incendie. De grand matin, après une nuit de sommeil trouble, Hubert sursautait ; il ne pouvait tenir au lit. Il ouvrait d’un geste brusque la fenêtre : la vie des végétaux entrait, odeur de feuilles, de fleurs, de fruits, ondulations de ramures et d’herbes, le cadre féerique de l’éternel amour.
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L’antipathie croissait entre eux comme ces herbes mauvaises qui, en quelques semaines, dévorent un champ. Sauvages, ils se fussent exterminés, et pour tous deux, cette haine naturelle accentuait les grâces de Clotilde. Mais, sentant qu’une dispute les rendrait ridicules, ils se turent.
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Toute force qui a triomphé assez longtemps devient une vertu, et ne cesse de l’être que par sa défaite.
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Je veux dire que la vertu sans la force est une chimère. Il me suffit de savoir d’un homme qu’il a le caractère faible pour affirmer qu’il a peu de vertu. Mais cela ne signifie nullement qu’un homme au caractère fort ne puisse être injuste, infâme, criminel.
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Les êtres et les événements ne sont que des ombres !… Sinon, il y a dans votre aventure une chose qui m’intéresserait… Jadis, je raffolais des énigmes. Pour quelles raisons votre oncle a-t-il pu vous exiler dans ce château… oui, cela aurait pu m’intéresser, si je n’étais pas aussi morte au monde !
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Nous valons mieux que nos vainqueurs. Nos hommes sont plus braves et nos femmes plus charmantes. Notre cause est belle et je ne la crois pas désespérée, si nous ne la trahissons pas nous-mêmes.
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Nous sommes des condamnés. L’œuvre des autres est mauvaise, mais elle est plus forte néanmoins que nos énergies. Nous périrons donc. Mais nous n’avons rien de commun avec la multitude. Notre mort doit être orgueilleuse et solitaire, nous devons mourir en famille !
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C’était un beau jeune homme. Son corps, adroit et souple, s’harmonisait avec le grand cheval de chasse ; ses yeux hardis étaient faits pour défier les hommes et dominer les femmes, tout son être respirait un confiance têtue en soi-même, une bravoure parfaite et la certitude de réussir dans ses entreprises.
Il déplaisait violemment à Sauvaize, peut être parce qu’il s’empressait auprès des deux cousines, peut-être par incompatibilité d’instincts.
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