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3.92/5 (sur 1522 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kirriemuir , le 09/05/1860
Mort(e) à : Londres , le 19/06/1937
Biographie :

James Matthew Barrie, plus connu sous la signature de J. M. Barrie, est un romancier et dramaturge écossais, célèbre pour avoir créé le personnage de Peter Pan.

L'enfance de James Matthew Barrie ne fut pas heureuse. Il fut l'élève des écoles de Glasgow, Forfar et de Dumfries. En 1887, il entra à l'Université d'Édimbourg, d'où il ressortit, quatre ans après, muni d'une maîtrise.

Il travailla comme journaliste pour le Journal de Nottingham avant de s'installer à Londres, à son compte, en 1885.
Ses débuts dans le journalisme furent couronnés par la parution, sous un pseudonyme, de "Quand un homme est célibataire" (1888). Mais son premier succès fut "Le Petit Ministre" (1891), suivi de trois autres romans de mœurs écossaises : "Ogilvy" (1896), "Tommy le sentimentale" (1896) et "Tommy et Grizel" (1900).
En 1902 James Barrie est devenu un dramaturge incontournable ; deux de ses pièces triomphent sur les scènes londoniennes : "L'admirable Crichton" et "Quality Street". Le personnage de Peter Pan apparaît pour la première fois dans un roman fantaisiste intitulé "Le petit oiseau blanc".
La carrière de Barrie n'aura dès lors guère d'interruption. Son œuvre la plus populaire "Peter Pan ou le Petit garçon qui ne voulait pas grandir" (1904), évoque le monde de l'imagination enfantine.

Il fut un ami intime de la famille Llewelyn Davies - surtout des enfants, qui lui inspirèrent le personnage de Peter Pan. Il cultivait une amitié ambiguë mais respectueuse avec la mère des enfants, Sylvia Llewelyn Davies. Les enfants se retrouvèrent bientôt orphelins, de père, puis de mère, et James Matthew Barrie les adopta. Peter, John, Michael, Nicholas et Arthur devinrent donc ses fils. Les enfants connurent, chacun à leur manière, un destin tragique et Barrie fut très affecté par ces disparitions successives.

La version romanesque de Peter Pan, "Peter and Wendy" est publiée en 1911. Il connaît encore le succès entre 1917 et 1920 avec "A kiss for Cinderella", "Dear Brutus" et "Mary Rose". Il revient au roman en 1930 avec "Adieu, Miss Julie Logan", un récit fantastique.

Il reçut les honneurs - un titre de Baronet en 1913, l'Ordre du Mérite en 1922 et le rectorat de l'Université de St. Andrews, où il fit une émouvante allocution (Courage, 1922), puis les fonctions de chancelier de l'Université d’Édimbourg.

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Bande annonce de Finding Neverland (2005) qui relate la genèse de Peter Pan.

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Citations et extraits (180) Voir plus Ajouter une citation
J. M. Barrie
" Le secret du bonheur n'est pas de faire ce que l'on aime, mais d'aimer ce que l'on fait. "
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Tout enfant est ainsi confondu la première fois qu'on le traite arbitrairement. S'il vient à vous, il estime avoir droit, par-dessus tout, à la justice. Si vous vous montrez injuste envers lui, il ne cessera pas de vous aimer mais il ne sera plus jamais le même. Nul n'oublie la première injustice (...).
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-Maintenant, je suis une grande personne, ma chérie. Quand on grandit, on désapprend à voler.
-Pourquoi désapprend-on ?
-Parce qu'on n'est plus assez joyeux, innocent et sans cœur. Seuls les sans-cœur joyeux et innocents savent voler.
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Quand le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en mille morceaux qui sautillèrent de tous côtés et devinrent des fées. ». « Toutes les fois qu’un enfant déclare : »Je ne crois pas aux fées », alors l’une d’entre elles tombe raide morte.
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(...) les veilleuses sont les yeux qu'une maman laisse derrière elle pour garder ses enfants.
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Bien plus que la douleur elle-même, ce procédé déloyal laissa Peter hébété, complètement désarmé. Il contemplait l’adversaire avec des yeux horrifiés. Tous les enfants éprouvent cette révolte, la première fois qu’on les prend par traîtrise. Lorsqu’ils viennent vers vous pour vous appartenir, ce qu’ils attendent de vous, c’est que vous vous comportiez loyalement. Si vous trichez, ils vous aimeront encore mais ne seront plus jamais les mêmes. Aucun enfant ne guérit jamais de cette première trahison. Aucun hormis Peter qui en faisait souvent l’expérience mais oubliait toujours. Je suppose que c’est cela qui le distinguait vraiment des autres. On aurait pu rêver plus charmant tableau mais il n’y avait personne pour le voir, si ce n’est un étrange garçon qui regardait derrière la fenêtre. Il lui arrivait de connaître des félicités inouïes, interdites aux autres enfants, mais en ce moment, il regardait à travers la vitre la seule joie qui lui était à jamais refusée.
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"Mme Darling eut vent de Peter pour la première fois alors qu'elle était occupée à mettre de l'ordre dans l'esprit de ses enfants. C'est une habitude nocturne de toute bonne mère, de fouiller dans l'esprit de ses enfants dès qu'ils sont endormis et de remettre toute chose d'aplomb pour le lendemain, rangeant à leur place de nombreux objets égarés pendant la journée.
Si vous pouviez rester éveillés (mais c'est impossible, bien sûr), vous verriez comment s'y prend votre maman et trouveriez très intéressant de l'observer à ce moment. Vous la surprendriez à genoux, je pense, se demandant perplexe où diable vous aviez bien pu dénicher ce machin, faisant des découvertes agréables et d'autres qui le sont moins, pressant cette chose contre sa joue comme si c'était aussi doux qu'un petit chat, et faisant vivement disparaitre cette autre de la vue. Quand, le matin, vous rouvrez les yeux, votre méchanceté et les passions mauvaises qui vous accompagnèrent au lit, vous les retrouvez pliées en une pile serrée, et repoussées tout au fond de votre conscience. Par-dessus sont rangées vos plus jolies pensées, attendant que vous les enfiliez."
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Je ne veux pas devenir un homme ... jamais, dit-il avec passion. Je veux rester pour toujours un petit garçon et m'amuser. Alors, je me suis sauvé à Kensington Gardens et j'ai vécu longtemps avec les fées
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Elle est morte, dit-il avec embarras. Et ça lui fait peut-être peur, d’être morte.
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Parce que je veux rester toujours un petit garçon et m'amuser toujours ...
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