Le voilà, le Philippe Vuillemin que j'appréciais avec son noir et blanc d'une noirceur à l'humour rauque et vachard!
Sur la musique hard de Jackie Berroyer, notre Vuillemin des années 80 déchaîne son trait rude et violent pour une histoire de jouissif désespoir des banlieues bétonnées.
Raoul Teigneux est prêt pour l'aventure.
C'est ce côté caustique, voyou et mal-poli qui me manque chez le Vuillemin actuel.
Raoul Teigneux n'est pas à présenter à tous les cercles littéraires ou à introduire dans certaines bibliothèques... Mais il reste puissant comme un alcool de contrebande!
Alors, à lire!
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Une B.D. distrayante aux dessins chargés et colorés sur papier glacé. Publié en 1995. Le fils Goudard, adolescent, a le chic pour se trouver dans des situations de conneries, donc toujours puni par les parents. En donnant des somnifères à son père, il arrive à s’échapper de la tente pour retrouver la belle parisienne. Ébats sur la plage. Et Valerie se retrouve enceinte. C’est drôle, frais, parfois vulgaire. Pour passer un bon moment.
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Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent, Goudard et la parisienne. Le banlieusard issu des cités et la jeune fille de milieu aisé.
Disait-on BCBG, en ces années 80? Peut-être...
Goudard part en vacances au bord de la mer, avec papa, maman et un copain... On va camper, et deux filles viennent planter leur tente juste à côté.
Alors, bien sûr que les conneries d'ados ne vont pas tarder entre voisins de camping un peu beaufs, virée nocturne à organiser et filles à épater.
Avec Goudard, ces vétilles se terminent au poste de police (à la gendarmerie pour l'occasion). La surprise, de taille, ce sera pour le retour en Île de France et la rentrée.
Berroyer et Gibrat ont offert, avec Goudard et la parisienne, une histoire pleine de tendresse , de vie et d'humour.
La victime collatérale du récit, sera le père de Goudard et ce sera au début de l'album suivant.
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Ah la la! Toute ma jeunesse! le meilleur du bête et méchant! le meilleur (ou le pire) du journal du professeur Choron avec son ton insolent, délicieusement méchant, qui n'épargnait personne, même pas vous! de l'impertinence comme on pouvait en faire à cette époque. Serait-il possible de refaire un journal pareil de nos jours? J'en doute! Alors, replongeons dans cet album de vieux souvenirs tellement bons à retrouver. Un exemple bien d'actualité : "Hiver sans chauffage : brûlez vos chômeurs"
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Apparemment, « la parisienne » fait partie d’une série mais je dois dire que je n’avais jamais entendu parler de cette B.D et c’est juste parce que la couverture me plaisait que je l’ai achetée lorsque je suis tombée dessus sur un site d’occasion. Ce fut une lecture agréable. « La parisienne » est une chronique adolescente qui joue sur plusieurs tableaux. Tantôt émouvante, tantôt drôle, voire truculente, cette B.D a un parfum de nostalgie très plaisant. Le scénario de Berroyer est vraiment bon, même s’il ne se passe pas grand-chose, on est accroché à ce qui se passe. Le dessin de Gibrat est assez réussi. Je me suis renseigné sur son travail et il semble qu’il ait fait bien mieux par la suite, « la parisienne » se situe parmi ses premières œuvres, mais c’étaient là des débuts prometteurs.
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Une sombre histoire de petite frappe qui bidouille des combines minables entre deux parties de jambes en l'air...
Soyons clairs, quand Vuillemin fait de la BD, c'est glauque, absolument dégueu côté sexe et violence, avec des dessins particulièrement rebutants qu'il faut regarder soigneusement pour tout comprendre. Ceci dit, sur chaque page ou presque, une paire de c*uilles et une b!te énorme - ça aide à se repérer sans GPS.
D'habitude son humour (gras) me fait bien marrer. Là j'ai ri, un peu, mais trop c'est trop. L'association avec Jacky Berroyer ? Des enc**** et des enf***** à gogo dans les dialogues, le dessin encore plus hermétique que d'habitude car tricolore (noir-blanc-rose) et une histoire sans qu3ue (ah si, pardon) ni tête.
Rendons justice à l'auteur-dessinateur Vuillemin. C'est un très bon acteur, je l'ai vu et admiré dans un film (Le mystère Alexina, René Féret, 1985). Il y excellait dans le rôle d'un garçon élevé comme une femme. Un visage angélique aux antipodes de la violence de ses albums...
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Le dessin noir et blanc avec pleins de cases de dialogues et les ados avec de drôles de tête rebute un peu au premier abord. Et puis rapidement, j'ai retrouvé des similitudes avec des plans des années 80, "les plans craignos" comme on disait... Les premiers rencards sont également évoqués, finalement, j'ai pris plaisir à lire le récit.
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L'histoire et les aventures d'un ado de banlieue et d'une parisienne qui se retrouvent en vacance....
Une chronique tendre et drôle des années 70/80.
C'est à lire.
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Certes j'ai souris de temps en temps, mais globalement la lecture de ce livre m'a donné le cafard. L'accumulation de bêtise humaine, même si on peut y voir de la tendresse par derrière, finit par plomber l'ambiance. Mais c'est toujours un peu la même chose avec les livres qui sont des reprises de billets livrés à l'unité ou de strip qui ont fait bien rire dans le journal, c'est comme manger trop de pâtisseries, cela finit par faire mal au coeur. A lire par petites doses donc.
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des killers ..la bande a Choron ..... je me demande comment ils auraient réagi par rapport aux attentats Charlie Hebdo ... je pense que dès le lendemainils auraient crucifiés tous les terroristes du monde ..... sans modération et sans peur ..
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Votre meilleur ami vous avoue que sa femme le trompe. Une fois, en Grèce.
Puis, il reconnait qu’elle l’a trompé une autre fois, rien qu’une, puis admet une autre et encore une. Bref qu’elle est une sacrée salope en définitive.
Avec sa verve pince sans rire, Berroyer nous emmène sur les rives de la philosophie (rien que ça !) dans un court roman qui cache bien son jeu. Jusqu’au dénouement final.
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