Jackie French

Savez-vous ce qu'est un wombat ?

Moi, je ne le savais pas avant d'ouvrir cet album jeunesse ; ou plutôt, si, je le savais, mais je l'avais oublié.



Désormais, je vais m'en souvenir !



Pour tous les habitants de la planète, le wombat est l'un des symboles de l'Australie, au même titre que le kangourou. C'est un gros pépère à la fourrure épaisse qui ressemble à la fois à un nounours, à un gros lapin et à un ragondin, voyez le biniou ? Ah, ah, vous qui pensiez que seul l'ornithorynque était une drôle de bestiole australe !



Revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre wombat.

C'est Noël et le wombat semble très intéressé par... les carottes. En fait, il semblerait bien que le seul but du wombat dans l'existence soit de manger des carottes. Dans sa quête, il va rencontrer une drôle de bête, presque aussi saugrenue que lui, surtout sous ces latitudes : un renne !



Cet album aux jolis dessins est vraiment drôle et craquant. Déjà, il met en scène un animal original, patachon à souhait. Sa démarche balourde, son obsession de la mastication, sa drôle de frimousse et son exotisme en font un sujet de plaisanterie et de gentille moquerie. le jeune lecteur est à la fois attendri et curieux ; les questions fusent et permettent notamment d'expliquer pourquoi en Australie, Noël, c'est l'été.



On se surprend à rire d'une boulimie de... carottes ! A faire découvrir.





Challenge Multi-Défis 2016

Challenge Petits Plaisirs 2016

Avec mes loulous, nous allons découvrir l'Océanie en période 5. J'ai cherché quelques histoires se déroulant dans cette région du monde et je dois dire que j'ai complètement craqué pour ce titre.

je suis tombée sous le charme de ce wombat qui nous raconte ses journées pendant une semaine d'une manière désopilante. Programme alléchant: sieste (matin après midi soir !) , manger, se gratter le dos.

Mais pas que ! Se rapprocher d'une famille d'humains et les dresser. Boxer la poubelle pour avoir sa ration de carottes !

lecture très amusante qui va rencontrer j'en suis sûre un succès fou auprès de mes élèves.

Complément de critique, participation au prix des incorruptibles :

Au fil de la semaine, peu à peu, un wombat aventureux s'approche des humains tout en nous racontant ce qu'il fait de ses journées, ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et nous démontre son caractère têtu...

Informations supplémentaires : Cet album a été sélectionné lors de la 18ème édition du prix des incorruptibles qui se déroulait lors de l'année scolaire 2006-2007.

Pour être Incorruptibles, les jeunes lecteurs s'engagent à :

* lire les ouvrages qui ont été sélectionnés

* se forger une opinion personnelle sur chacun des livres

* voter pour leur livre préféré.

Ils participent au sein de leur classe ou de leur club de lecture, dans leur établissement, leur bibliothèque ou leur centre de loisirs et sont répartis en 7 niveaux de lecture : Maternelle, CP, CE1, CE2/CM1, CM2/6ème, 5ème/4ème et 3ème/2nde.

" Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat " est un album qui faisait parti des ouvrages destinés aux classes de maternelles, aux côtés de :

* " Le voleur de poules " de Béatrice Rodriguez

* " Russel le mouton " de Rob Scotton

* " Dans ma chambre… " d’Uri Shulevitz

* " Petit ours a froid " de Mathis et Candice Hayat

Le lauréat n’est autre que "Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat", de Jackie French et Bruce Whatley, chez Albin Michel Jeunesse

Public : à partir de cinq - six ans.

Si vous voulez naviguer sur le site de l'auteure, Jackie French, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.jackiefrench.com/

Voici un album au charme fou.



Il nous invite à suivre pendant une semaine les journées bien remplies d'un petit marsupial australien, le wombat.



Voyez plutôt : manger, faire la sieste, se gratter le dos, dodo.



Quel programme alléchant ! mais pas autant que les carottes bien sucrées qui poussent dans le jardin d'une autre espèce, les humains.



Et rien ne résiste au bien être du finaud (et pas si pataud) wombat, à l'allure si attachante quand l'idée lui vient d'une cohabitation... à l'envers !

Au fil de la semaine, peu à peu, un wombat aventureux s'approche des humains tout en nous racontant ce qu'il fait de ses journées, ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et nous démontre son caractère têtu... et exigeant !

Mon avis : Le wombat... vous connaissez ? En ce qui me concerne, je connaissais le nom, je savais qu'il s'agissait d'un petit animal d'Australie mais je n'avais jamais eu la curiosité de me documenter un peu plus. Grâce à cet album, c'est fait ! J'ai immédiatement été séduite par sa couverture, attirée par ce gros doudou placide qui dort, avachi, au milieu de ses carottes. Le texte est dans une police manuscrite qui plaît beaucoup aux enfants, leur rappelant sans doute leurs efforts et leur application pour former des lettres et des mots agréables au regard des lecteurs. Les illustrations sont toutes rondes, produisant un effet douillet. Les wombats ressemblent à de petits oursons bruns et massifs, à courtes pattes et à large tête et il est vrai qu'à chaque page l'illustrateur, Bruce Whatley, a su nous faire fondre pour ce marsupial qui semble passer ses journées à creuser des terriers, manger, se gratter et dormir.

Public : à partir de cinq - six ans.

Si vous voulez aller sur le site de l'auteure, Jackie French, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.jackiefrench.com/

Le wombat n'est pas un animal très actif. Il a trois occupations : manger, se gratter, dormir.

Jour après jour, il confie l'organisation des ses journées dans un style télégraphique.

Jour après jour, il se rapproche d'une famille d'humains qu'il utilise pour son confort.



J'ai beaucoup aimé cet album.

Le wombat est un animal adorable, tout en rondeur, incroyablement sympathique.

La répétition des ses occupations est vraiment drôle.

Mais ce qui m'a particulièrement plu, ce sont les relations du wombat avec les humains et surtout dans le décalage entre ce que le wombat rapporte dans le texte et ce qui se passe vraiment et que l'on voit dans les illustrations.

J'aime particulièrement le combat entre notre wombat et un paillasson :



Ai rencontré créature

toute plate et pleine de poils

sur mon territoire.

Terrible bagarre entre elle et moi.

En suis sorti vainqueur.

Ai réclamé une carotte.



A chaque lecture, je m'amuse en suivant le wombat qui profite allègrement des humains, presque sans s'en rendre compte et de voir les humains désemparés, fâchés...




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Après, Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat, Jackie French et Bruce Whatley nous propose une suite Je joue, je saute, je creuse, je suis un bébé wombat.



Voilà notre wombat avec un bébé. Il est plus actif que sa maman et très facétieux. Avec le bébé de la maison, le petit animal enchaîne les bêtises et cela d'autant plus facilement que sa maman, on le sait, n'est pas très active et que les habitants de la maison se laissent facilement envahir par ces sympathiques mammifères.
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Après le journal du wombat adulte, place à celui du bébé. Bien plus actif, il commet lui aussi quelques dégâts, mais c'est sa maman qui en est la première victime.

Ses jeux avec un bébé humain montrent bien rapports privilégiés que peuvent avoir les jeunes enfants et les jeunes animaux : on dirait parfois qu'ils communiquent.

Cependant, s'il est agréable à lire, je trouve cet album nettement moins réussi que le premier.

Jackie French nous propose ici le journal d'un wombat. On comprend d'après sa dédicace qu'elle parle d'expérience et en côtoie un elle-même.

Le wombat est un marsupial d'Australie dont la journée se résume, comme l'indique le titre, à manger, dormir et se gratter.

Ce qui est hilarant dans ce livre, c'est l'écart entre le récit du wombat au premier degré, et les illustrations de Bruce Whatley qui nous donnent le contexte et la réaction de la famille humaine qui subit la présence de l'animal.

Car si le wombat semble tout mignon (sur les illustrations très douces mais aussi en vrai), il crée de réels dommages... en toute inconscience.

Un grand classique qui plaît et amuse beaucoup, tant à la maison qu'à l'école.

: Attention album drôle et adorable calamité en vue!

Ne vous méprenez pas jeunes lecteurs, cet animal ressemblant à une coquine peluche, à l'allure placide peut prendre un peu plus de place qu'elle n'y parait.

Gourmand et, on le devine au fil de la lecture, intelligent, le personnage a su trouver un coin de confort chez des humain et conclure une forme de contrat tacite pour être logé et nourri à l'oeil.

C'est donc offrande de carottes sur offrande de carottes, que la pauvre famille va empêcher le pique-assiette de salir le linge étendu, de creuser des galeries sous le seuil de la maison et de saccager le jardin au nom du bon voisinage.

Le décalage du texte et de l'image représente un élément supplémentaire participant à l'humour,

l'illustration étant déja irrésistible.

L'histoire est constitué comme un journal, le Wombat reporte jour par jour ses activités très routinières et sa perception des choses également, extrêmement relative des situations à niveau de Wombat.

Faire ceci entraine cela, qui de l'homme ou de l'animal dresse l'autre?

Il est dépeint ici comme un grand pantouflard, qui dort, se gratte, mange et dort; puis de nouveau, se gratte et mange, mais sa grande routine a un lourd prix, pour les humains à qui il impose sa "royale" présence.

Un très bon moment de lecture qui a fait des petits.

Des suites également à découvrir!

Nous suivons un wombat dans son quotidien très chargé: sieste, repas, bêtise, repas, grattage, repos... Oui vous savez ce marsupial australien, un vombatidé (ce qui nous aide pour la prononciation;) ). Les illustrations très douces de Bruce WHATLEY offrant un marsupial nounours et des humains ahuris et cette répétition des actes du quotidien très "enfantins" et spontanés le rendent de suite très sympathique. Cette boule de poils sauvage va au fil des pages s'approcher d'une famille humaine voisine. Elle découvre à sa manière à quoi sert un paillasson, une corde à linge, des tuyaux d'arrosage ou un jardin et va prouver qu'elle sait retenir toute l'attention de ses nouveaux amis, quelques peu lents à comprendre tous ses désirs...



Ce journal intime au texte court reprend le déroulement d'une journée et d'une semaine et offre de beaux moments de rire avec les bêtises et les demandes "très claires" du wombat. Ce livre peut aussi se lire en imitant la "gym" nonchalante du marsupial. Une manière d'appréhender la temporalité, la succession des jours et des actes du quotidien mais aussi une manière de rire de la différence entre animal et humain.
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Pâquerette est une jolie vache qui raffole des poires au point qu’elle en boulotte de toutes les sortes, quitte à en chaparder un tantinet au grand désespoir de Myrtille la petite fille du fermier qui se dit que ça ne peut pas durer, il ne va plus rien lui rester. Un jour Myrtille a l’idée de préparer une table de festin à Pâquerette, elle prépare un maximum de recettes à base de poires, la jolie vache gourmande ne résiste pas à son fruit favori et elle en ingurgite tant et tant, que l’écoeurement la gagne, elle retiendra la leçon. Un petit album pour apprendre à connaître les fruits qui nous entoure, et donner aux plus jeunes l’envie de déguster et non de s’empiffrer même si l’on adore le met présenté ! les illustrations sont à mon goût un peu disproportionnées mais le message passe quand même.
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La vache Pâquerette adore manger des poires. La famille du fermier se demande comment préserver les fruits de cette vache gloutonne. Pépé Jean construit une clôture autour du poirier, Mamie Chantal attache la vache : en vain. Myrtille décide alors de gaver la vache jusqu'à l'écoeurement.



l'histoire est drole, les images sont belles, on s'attache très vite à cette vache goulue!

Quatre ans plus tard, Mélanie n'a toujours pas donné signe de vie... Les disparitions inexpliquées sont un thème très peu abordé. Il l'est ici avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Sara note les réactions de son entourage, le temps fait son oeuvre, elle remise doute et espoir dans le coin de sa tête, et continue à vivre. Une belle lecture.

Au début j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et au fur et à mesure que je le lisait, je n’arrivais plus à décrocher du livre.

Cette histoire est passionnante, on se met facilement à la place des personnages.

Sachant que cette histoire est malheureusement celle de beaucoup de personnes, on comprends mieux la douleur de ces gens qui recherchent inlassablement leurs proches et l’angoisse de soit les retrouvés morts ou ne jamais pouvoir faire leurs deuil sachant qu’on ne les retrouvera jamais.

Malgré cela, dans l’histoire, la vie continue mais le souvenir reste et l’angoisse aussi mais elle s’amoindrie avec le temps.

C’est un livre qui est vraiment passionnant qui se lit vite, la preuve je l’ai lu en une soirée, mais qui n’est pas du tout amusant, il est triste et angoissant.

C’est un livre jeunesse qui est fait pour que les ados comprennent à quel point une personne peut disparaître vite et plonger leurs famille dans l’angoisse et l’incertitude.

Les personnages sont très attachants et on en vient à souffrir avec eux et nous n’avons qu’une envie c’est de pouvoir les aider de notre mieux.

Sur la couverture on y voit, assez loin, le visage d’une fille sur un fond bleu nuit comme si c’était un fantôme, en gros au centre en bleu ciel on y vois le titre du livre.

Les chapitres sont assez courts et se lisent très vite.

Je vous le conseil grandement il est très bien construit et donne beaucoup à réfléchir.







Est-ce que j'ai aimé ce livre ?





Malgré un début assez difficile pour moi, je me suis laissée prendre dans le cœur de l’histoire et cela m’a beaucoup émue. C’est un très bon livre, angoissant et qui donne beaucoup à réfléchir.
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Un wombat (animal en provenance d’Australie à la nonchalance exacerbée), écrit son journal et y consigne sa semaine…

Programme hyper chargé, vous en conviendrez, entre la sieste, manger de l’herbe, réclamer des carottes, se battre avec le paillasson, creuser un terrier, faire la sieste… A quelques différences près, on dirait mon chat. Une chose est sûre, la crise de nerf n’est pas loin…



A force de tourner, rouler, bouler, il arrive dans le jardin d’une famille d’humains, perplexes devant la conduite de ce curieux animal, mais plutôt sympathique au fond. Notre ami wombat s’en contentera très bien.



Le titre est très bien trouvé pour cet album vraiment drôle. Des dessins simples avec le détail qui va bien, qui conviendra bien aux plus petits comme aux plus grands.






Lien : http://casentlebook.fr/je-ma..

Wombat : gros mammifère marsupial originaire d’Australie et de Tasmanie.

Principales caractéristiques : gourmand, pataud, quelque peu paresseux...et extrêmement attachant ! A travers cet album, retrouvez le quotidien palpitant du wombat qu’il a lui-même pris la peine de consigner dans son journal... Extrait : « Lundi, matin : sieste / après-midi : sieste / soir : ai mangé de l’herbe. Me suis gratté / nuit : ai remangé de l’herbe, puis dodo. » Un texte plein d’humour agrémenté de dessins tout en douceur et tout en rondeur à l‘image de ce sympathique mammifère du bout du monde.

Voici un album jeunesse original, dans lequel un wombat nous fait partager son quotidien, ponctué de siestes, de remplissage d'estomac, de gratouillage et de "réflexions" sur son observation des hommes, au travers de son journal intime. Des illustrations pleinse de charme et de douceur, pour un résultat tout aussi charmant.

Envie d’un peu de douceur et de légèreté dans ce monde de brutes ? Partez à la rencontre du wombat, ce petit marsupial tout droit venu d’Australie ! Au programme : siestes douillettes, repas plus ou moins copieux, séances de grattage intenses et repos bien mérité ! Dans cet album rempli de tendresse et d’humour, Jackie French nous fait découvrir cet animal hors du commun, aussi mignon qu’un koala, plus familier qu’un chien et aussi flâneur qu’une marmotte, qui se sert des hommes pour obtenir sa nourriture et un terrier bien confortable. Devant tant de malice et d’impertinence, impossible de ne pas craquer pour cet adorable album qui fera fondre tous les cœurs tendres !
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Où que tu sois... est un roman australien raconté du point de vue de l'héroïne, Sara, une adolescente qui vit seule avec son père depuis la séparation de ses parents, au contraire de Mel, sa soeur aînée, qui a choisi de suivre leur mère en ville. Mais un jour, Mel disparaît...



Ce roman est... spécial. Que ce soit dans sa narration, son intrigue... Il est vraiment d'un genre particulier et se démarque grâce à cela. Dès les premières pages, Sara décide de nous entraîner avec elle plusieurs années en arrière, à l'époque où elle a appris la disparition de sa soeur.



Au début, j'ai eu un peu de mal à me laisser emporter par le style. Ce n'est qu'un goût personnel, mais j'apprécie moyennement quand l'expression est plutôt familière, même si j'ai conscience que cela apporte une touche de réalisme au récit, notamment lorsqu'il est narré par une adolescente comme c'est le cas ici.



Au fil des pages, cependant, j'ai fini par m'immerger totalement dans le drame qui a frappé la famille de Sara. On ne peut pas vraiment dire que je me sois attachée à son personnage, mais malgré cela, j'ai été très touchée par son vécu et ses émotions.



Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié la façon dont elle dépeint Mel. Mel, la grande absente. Mel, si parfaite qu'elle en était presque agaçante. Mel, à la fois une soeur et une étrangère... Sara n'était pas proche de son aînée : elles se voyaient peu et il lui arrivait de l'envier, de la jalouser, mais en dépit de cela, elle l'aimait.



Je trouve que ses sentiments à la suite de la disparition de Mel sont parfaitement crédibles. Il y a de l'incompréhension, des questions (la si parfaite Mel pouvait-elle avoir des secrets ?) et même de la colère. Sara en veut à sa soeur de s'être volatilisée, que ce soit de son fait ou non, parce qu'elle souffre. Pas seulement de l'avoir perdue, mais aussi parce qu'à mesure que le temps s'écoule, elle prend conscience que sa vie ne pourra plus jamais être la même.



Toutes les théories et hypothèses qu'elle émet au fil des chapitres peuvent paraître tirées par les cheveux (et elles le sont), mais cela traduit son besoin désespéré de comprendre, et surtout de savoir ce qui a bien pu arriver à Mel. Je ne révèlerai pas la fin, mais l'auteur a fait un choix audacieux qui, aussi pénible soit-il, m'a séduite à sa manière. Je n'en aurais pas aimé un autre, et il était le plus légitime à la vue de l'orientation suivie par l'histoire.



Ce roman est une très agréable surprise, doublé d'un coup de coeur. le seul reproche que je peux lui faire serait l'âge de Sara. Je sais qu'elle raconte son récit des années plus tard, et qu'elle a donc plus de maturité que sur le moment, mais il m'arrivait parfois d'en oublier à quel point elle était jeune, d'autant qu'elle fréquente plus ou moins un étudiant.



Ce n'est cependant qu'une légère ombre qui ne gâche en rien le tableau, et je ne peux que vous recommander cette excellente lecture. Si vous aimez les livres qui rendent perplexes et dont vous ressortez avec une multitude de questions, il est fait pour vous.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..